Réalisation : Steven Spielberg.
Scénario : Melissa Mathison.
Production : Steven Spielberg, Kathleen Kennedy et Melissa Mathison.
Musique : John Williams.
Société de production : Universal Pictures et Amblin Entertainment.
Distributeur : Universal Pictures.
Première mondiale : 26 mai 1982 (Cannes).
Date de sortie USA : 11 juin 1982.
Date de sortie française : 1er décembre 1982.
Titre original : E.T. the Extra-Terrestrial.
Durée : 1h55.
Budget : 10,5 millions de dollars.
Box-office mondial : 792,9 millions de dollars.
Box-office USA : 437,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 7 881 332 entrées.
Résumé.
Elliott recueille un jeune extra-terrestre qu’il baptise E.T. Avec son frère et sa sœur, ils vont le protéger du gouvernement pour qu’il puisse retrouver sa famille.
Casting.
E.T. : Pat Welsh (VF : Marie Francey (1982) / Perrette Pradier (2002)).
Elliott : Henry Thomas (VF : Damien Boisseau (1982) / Olivier Martret (2002)).
Michael : Robert MacNaughton (VF : Franck Baugin (1982) / Tony Marot (2002)).
Gertie : Drew Barrymore (VF : Fabienne Godet (1982) / Anna Fouché (2002)).
Mary : Dee Wallace (VF : Arlette Thomas (1982) / Catherine Favier (2002)).
L’homme aux clés : Peter Coyote (VF : Pierre Hatet (1982) / Patrick Béthune (2002)).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le film a eu pour titre durant son développement : A boy’s life, Night skies et E.T. and me.
Sarah Michelle Gellar a été envisagée pour le rôle de Gertie.
Le film a été tourné dans l’ordre chronologique du scénario afin que les enfants s’attachent de plus en plus à E.T..
Lorsqu’E.T. est vu de plein pieds, c’était une personne de petite taille dans un costume ou un enfant.
En raison de la législation, les enfants ne pouvaient tourner que quatre heures par jour.
Le film connut une nouvelle édition en 2002 pour les 20 ans de sa sortie. Des scènes furent rajoutées et de nouveaux effets visuels furent appliqués (à l’image des policiers qui brandissent des talkies-walkies au lieu de pistolets). Quelques années plus tard, Steven Spielberg regretta les modifications apportées et conseilla aux gens de rester sur la version d’origine.
Le tournage s’est déroulé en Californie de septembre 1981 à février 1982.
Notre critique de E.T., l’extra-terrestre.
Alien, enfant, Spielberg… on sent la qualité poindre le bout de son nez.
Ce film répond à toutes les cases du film familial plein de bons sentiments. Le scénario est vraiment touchant car évolutif, on se faire prendre au jeu au fil de l’intrigue. Le premier acte concerne la découverte, la compréhension, l’attachement. Le second acte est de vivre caché, de protéger, de reprendre contact et de garder un espoir. Puis le dernier acte se concentre sur le drame, les obstacles, les douleurs. Même si les émotions ne sont pas poussées suffisamment (à part sur sa conclusion évidemment), on prend plaisir devant cette histoire. En effet, elle peut donner quelque chose d’universel comme l’attachement à un nouvel ami, ou à un animal, ou à un membre de sa famille et qu’il faut accepter qu’il parte un jour ou l’autre. Les plus sensibles pourront y verser une larme. Le scénario met ainsi en avant la tolérance, l’écoute et la découverte de l’autre.
Jeune casting pour les personnages principaux et leur interprétation est convaincante. Elliott est celui qui va le plus s’attacher à E.T.. Il voit en lui un nouvel ami qu’il faut protéger. Le fait qu’on soit centré sur un enfant donne évidemment plus d’attachement car il est encore insouciant et ne comprend pas tout ce qui se passe. Son grand frère, d’abord présenté comme méchant, a finalement un bon fond. Quant à la petite sœur, elle est dans son monde d’innocence et est très marquée par sa rencontre avec l’alien. Il est intéressant que le film ne soit pas trop attardé sur les adultes avec une mère qui ne voit pas ce qu’elle a sous le nez et des scientifiques qui ne sont pas trop caricaturaux (pour une fois). Quant à E.T., forcément on sympathise rapidement pour lui car il incarne un enfant perdu dans un monde inconnu et qui veut juste retrouver sa famille et son foyer. Il est perdu et a besoin de soutien.
La réalisation est efficace et mise sur la simplicité. On notera que le cadrage du film se fait souvent à hauteur d’enfants, permettant de voir le monde à leur façon et d’être plus proche d’eux. Ce qu’on va surtout apprécier est l’utilisation de trucages de très bonne qualité. E.T., bien qu’il n’ait pas un design très poupon, est très crédible dans ses interactions grâce aux marionnettistes qui ont fait un remarquable travail. La bande originale est savoureuse et nous offre un thème principal iconique et émouvant, à l’image du personnage.
E.T., l’extra-terrestre fera fondre les cœurs avec une histoire touchante et un alien mémorable.