Réalisation : Sam Raimi.
Scénario : Sam Raimi.
Production : Robert Tapert, Bruce Campbell et Sam Raimi.
Musique : Joseph LoDuca.
Société de production : Renaissance Pictures.
Distributeur : New Line Cinema.
Première mondiale : 15 octobre 1981 (Détroit).
Date de sortie USA : 15 avril 1983.
Date de sortie française : 24 août 1983.
Titre original : The Evil dead.
Durée : 1h25.
Budget : 350 000 dollars.
Box-office mondial : 2,9 millions de dollars.
Box-office USA : 2,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 487 224 entrées.
Résumé.
Cinq étudiants se rendent dans une cabane dans les bois pour y passer des vacances. Sur place, ils trouvent un livre qui va libérer des démons cherchant à les posséder.
Casting.
Ashley « Ash » Williams : Bruce Campbell (VF : Frédéric Girard).
Cheryl Williams : Ellen Sandweiss (VF : Marcelle Lajeunesse).
Scott : Richard DeManincor (créditée Hal Delrich) (VF : Jacques Bernard).
Linda : Betsy Baker (VF : Inconnue).
Shelly : Theresa Tilly (créditée Sarah York) (VF : Jeanine Forney).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Evil dead avait initialement pour titre Book of the Dead.
Le réalisateur Sam Raimi avait 20 ans lorsqu’il a tourné ce film.
En France, le film est aussi connu sous le nom La Nuit des démons.
Le film avait un montage initial d’environ deux heures.
La cabane du film a été trouvée dans une forêt. Elle servait aussi de logement pour l’équipe de tournage.
La voiture utilisée par les personnages et le véhicule personnel de Sam Raimi.
Les lentilles de contact blanches ont été si difficiles à porter que les acteurs ne pouvaient les conserver qu’une quinzaine de minutes.
La cabane ne disposait pas de cave. Cette dernière fut donc empruntée à la maison du producteur ainsi que dans la garage du réalisateur.
Le tournage s’est déroulé du 14 novembre 1979 au 26 janvier 1980 au Tennessee et Michigan.
Notre critique de Evil dead.
On sent venir le bon film d’horreur bien cliché.
Effectivement, il ne fallait pas espérer avoir un scénario hautement relevée tant il se veut minimaliste. Des jeunes, des démons, du sang, des attaques… tout est là. Mais curieusement, alors qu’on ne saura pas grand chose sur l’origine des démons, qu’il n’y a pas de véritables enjeux ni de recherches pour éradiquer le mal, on se laisse embarquer grâce à une ambiance pesante et qui en fera sursauter plus d’un parmi les personnes sensibles. C’est donc une histoire assez brute avec très peu de dialogues, pas de grands rebondissements et sans avoir nécessairement une question de survie. Il y a même quelques réactions incohérentes face à un tel danger. Mais dans un sens, ça fait aussi du bien de voir un vieux film d’horreur qui ne cherche pas à en faire trop et en utilisant jamais l’humour bête et méchant.
Casting peu glorieux et personnages qui sont plutôt des coquilles vides. On se doute que les protagonistes sont là pour servir de victimes et qu’il y aura peu de survivants. On n’a donc pas grand chose à dire sur eux à cause d’un développement absent, de personnalités similaires… En revanche, lorsque les démons prennent le contrôle, le casting offre quelque chose de bien plus intense et terriblement angoissants. On a même droit à quelques différences avec dans la plus terrifiante ce qui semble être une jeune fille.
Le début du film nous laisse penser que c’est un film de potes en total amateur. Puis plus on avance et plus on se rend compte qu’avec un budget minimaliste et peu de moyens, on trouve là un film d’horreur vraiment fort. La caméra en mouvement quasi permanent donne une sensation d’être poursuivie et observée. Le rythme est aussi assez soutenu pour nous accrocher à notre siège accompagné d’un éclairage nocturne du plus bel effet. Si certains cadrages font très amateurs, cela donne aussi son intérêt au film. Ce qu’on retient surtout est le travail sur le maquillage, très bien réussi et très pratique si peu qu’on a l’estomac assez solide face à autant de sang et de gros plans sur des blessures répugnantes. De même, l’utilisation de certains effets, comme la scène du viol forestier, donne un certain cachet. On terminera avec une bande originale usant de musiques oppressantes qui font parfaitement le travail.
Evil dead n’a pas le scénario le plus excellent qui soit mais trouve tout son charme à travers la réalisation et ce côté amateur.