Réalisation : George Miller.
Scénario : George Miller et Nico Lathouris.
Production : Doug Mitchell et George Miller.
Musique : Junkie XL.
Société de production : Warner Bros. et Kennedy Miller Mitchell.
Distributeur : Warner Bros..
Première mondiale : 15 mai 2024 (Cannes).
Date de sortie USA : 24 mai 2024.
Date de sortie française : 22 mai 2024.
Titre original : Furiosa: A Mad Max Saga.
Durée : 2h28.
Budget : 150 millions de dollars.
Box-office mondial : 173,8 millions de dollars.
Box-office USA : 67,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 947 959 entrées.
Résumé.
Furiosa est kidnappée par le gang de motards mené par Dementus. Durant leur périple, ils tombent sur la Citadelle dirigée par Immortan Joe. Un conflit débute entre les deux chefs tandis que Furiosa tente de survivre.
Casting.
Furiosa : Anya Taylor-Joy (VF : Lutèce Ragueneau).
Furiosa (enfant) : Alyla Browne (VF : Coralie Thuilier).
Warlord Dementus : Chris Hemsworth (VF : Adrien Antoine).
Praetorian Jack : Tom Burke (VF : Sébastien Rajon).
Immortan Joe : Lachy Hulme (VF : Yann Sundberg).
Rictus Erectus : Nathan Jones (VF : Gilles Morvan).
Mange-Personne : John Howard (VF : Patrick Messe).
Organic Mechanic : Angus Sampson (VF : Loïc Houdré).
Mary Jo Bassa : Charlee Fraser (VF : Laure Filiu).
War Boy : Daniel Webber (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Furiosa – Une saga Mad Max est un preqel à Mad Max : Fury Road et un spin-off de la saga Mad Max.
Jodie Comer a été envisagée pour le rôle de Furiosa.
Le tournage s’est déroulé en Australie.
Notre critique de Furiosa – Une saga Mad Max.
Alors qu’Hollywood croule sous les suites, il y a aussi les prequel qui sont de plus en plus présents. Cette fois-ci, on se concentre sur un personnage d’une saga.
Jusqu’à présent, la franchise ne brillait pas par la profondeur de ses scénarios (exception faite du quatrième opus). Ici, on s’attend donc quand même à quelque chose de plus grand vu qu’on est censé découvrir le passif de Furiosa. Avec les origin story, ça passe ou ça casse. On dirait qu’on est plutôt mitigé par le scénario mais on y reviendra principalement un peu plus tard. Globalement, on reconnait qu’on passe un bon moment car il n’y a pas de temps mort et on ne voit pas le temps passé. C’est très dynamique, on découvre davantage de cet univers post-apocalyptique avec les différents clans, les différentes régions, la façon de survivre avec collaboration, trahison et action. Pour autant, ce n’est pas encore l’histoire du siècle à cause d’un manque d’émotion et de thématiques. C’est simple, il n’y en a pas. Pas de réflexion particulière, pas de questionnements sur cette civilisation nouvelle. On reste donc un peu sur notre faim concernant l’histoire.
On le disait, ce qui va surtout être en partie décevant est qu’on aurait vraiment voulu voir l’évolution de Furiosa, comment elle est en arrivée là, ce qui la motive, ce qui l’a formé, ce qu’elle a enduré et… ce ne sera pas le cas. En effet, de son enfance à la toute fin du métrage, elle est exactement la même : combattive, intelligente, rebelle, renfermée, tueuse, pilote… Il n’y a aucun développement particulier la concernant. Même l’explication de son bras manquant est expédiée en quelques secondes. En revanche, son actrice est impressionnante et passe tout par son regard tant elle a peu de dialogues à son actif. L’autre gros protagoniste du film est Dementus. Il se la joue à la fois Messie et chef de guerre, voulant être un guide pour l’humanité à coup de gros bras et de discours. Il se veut très intéressant car il semble fou tout en étant très stratège. Les autres personnages ne sont pas très approfondis et même si on retrouve certains du quatrième film de la saga, on aurait aimé qu’ils soient davantage exploités.
La grosse attente de ce métrage est bien sûr sa réalisation et il faut le dire, George Miller s’est fait plaisir. C’est spectaculaire pendant quasi tout le film avec un sens de la mise en scène très prononcée. Certains plans sont magnifiques à voir, la caméra virevolte constamment jusqu’à proposer des séquences de folie (dont une attaque de convoi très impressionnante). L’action est toujours à fond de pédale et ça ne laisse pas indifférent. Néanmoins, afin d’en mettre plein les yeux, Miller a tendance à viser trop loin. Tout d’abord à cause d’un abus bien trop fort du travelling avant à toute vitesse pour finir sur la tête du personnage. Ensuite et surtout, à cause d’effets numériques utilisés à l’excès. Alors oui, ça permet d’offrir des scènes qu’on n’aurait pas pu voir autrement mais les incrustations numériques sont bien trop marquantes et on a même par moment des effets visuels presque ratés (en particulier sur les « personnages numériques »). On terminera sur la bande originale qui, même si elle n’offre pas de mélodies mémorables, utilise à sa juste mesure les percussions pour donner de la tension à un rythme soutenue.
Furiosa : une saga Mad Max est aussi spectaculaire que furieux mais n’atteint pas la perfection pour autant.