Réalisation : Michael Dougherty.
Scénario : Michael Dougherty et Zach Shields.
Production : Alex Garcia, Mary Parent, Brian Rogers et Thomas Tull.
Musique : Bear McCreary.
Société de production : Warner Bros., Legendary Entertainment, Toho Company, Huahua Media, Wanda Qingdao Studios et Warner Bros. Pictures Mexico.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 29 mai 2019.
Date de sortie française : 31 mai 2019.
Titre original : Godzilla: King of the Monsters.
Durée : 2h12.
Budget : 200 millions de dollars.
Box-office mondial : 387,3 millions de dollars.
Box-office USA : 110,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 667 899 entrées.
Résumé.
Emma, paléobiologiste, devient dissidente de Monarch et cherche à réveiller tous les Titans grâce à une machine qu’elle a conçu. Godzilla va devoir affronter de redoutables adversaires dont l’Alpha Ghidorah.
Casting.
Mark Russell : Kyle Chandler (VF : Emmanuel Curtil).
Emma Russell : Vera Farmiga (VF : Ivana Coppola).
Ishiro Serizawa : Ken Watanabe (VF : François Dunoyer).
Vivienne Graham : Sally Hawkins (VF : Danièle Douet).
Madison Russell : Millie Bobby Brown (VF : Clara Soares).
Rick Stanton : Bradley Whitford (VF : Daniel Lafourcade).
Sam Coleman : Thomas Middleditch (VF : Jérémy Bardeau).
Alan Jonah : Charles Dance (VF : Philippe Catoire).
Barnes : O’Shea Jackson Jr. (VF : Namakan Koné).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Godzilla 2 : roi des monstres est la suite de Godzilla et de Kong : Skull Island. Il est le troisième film de la saga du MonsterVerse.
Le film devait initialement sortir le 8 juin 2018.
Le tournage s’est déroulé du 19 juin au 26 septembre 2017 au Mexique et en Georgie.
Notre critique de Godzilla 2 : roi des monstres.
On retrouve le gros lézard alors que le premier opus n’était pas des plus convaincants.
On est clairement face à un scénario totalement loufoque qui ne sait plus s’arrêter. C’est dommage de tomber dans l’histoire bien classique du film catastrophe avec des destructions de tous les côtés et de gros combats interminables. On bascule totalement dans la surenchère avec non pas un monstre ni deux mais bien plusieurs, partout dans le monde, ravageant tout et pour la cerise pourrie sur le gâteau, une machine qui permet de les contrôler. Puis on a forcément d’un côté les gentils sauveurs et de l’autre les méchants, chacun voyant les Titans de façon différente. Les premiers pour réguler le monde, les seconds pour l’anéantir à des fins meilleurs (oui rien que ça mais l’explication reste caricaturale au possible). Tant qu’à faire, on rajoute un enfant dans l’histoire qui va accomplir de grandes choses. On terminera aussi par l’évolution technologique impressionnante de l’humanité en quelques années en concevant presque des vaisseaux spatiaux et des engins sous-marins futuristes. Dommage aussi que la découverte de la Terre Creuse soit à peine développée alors qu’on n’arrêtait pas de nous en parler.
Plein de personnages mais seuls quelques uns sortent du lot (et encore, façon de parler). Emma joue à la méchante avec des motivations bancales et pas crédibles. Sa fille n’est là que pour pleurer et se la jouer tout d’un coup adolescente mature et sauveuse de la situation. Quant au père, il est assez insupportable et son volte-face est trop brutal pour être convaincant. On ne s’attache clairement à aucun d’entre eux. On retrouve également Ishiro mais a foi aveugle en Godzilla le rend exaspérant. Le véritable grand méchant du film n’a aucun charisme et sa présence est minimaliste pour le craindre. Concernant les rôles secondaires, ils permettent de meubler un peu. Venons en aux Titans. Godzilla est encore plus puissant, ses antagonistes le sont encore plus. Voilà, c’est bien résumé. Par chance, on profite davantage de Godzilla mais il n’a pas encore une sorte d’âme de développée même si on reconnait qu’il y a quelques bribes sauf qu’elles viennent bien tardivement.
Avec un scénario qui va très loin, la réalisation prend la même direction. Heureusement que les effets visuels sont présents car ils remplissent quasi tout le métrage. Il y en a partout. Par chance, ils sont de qualité et on ne tombe pas dans une surenchère. La mise en scène parvient à les mettre en évidence pour offrir même parfois de très beaux plans. On regrette tout de même que certaines séquences tirent trop en longueur et un film plus court n’aurait pas été de refus. La bande originale peine aussi à se démarquer à part lors d’une scène sublime et la seule qui se veut vraiment émotionnelle.
Godzilla 2 : roi des monstres en fait beaucoup trop malgré un visuel appréciable.