Réalisation : Gareth Edwards.
Scénario : Max Borenstein.
Production : Jon Jashni, Mary Parent, Brian Rogers et Thomas Tull.
Musique : Alexandre Desplat.
Société de production : Warner Bros., Legendary Entertainment, Disruption Entertainment, Dune Entertainment et Toho Company.
Distributeur : Warner Bros..
Première mondiale : 8 mai 2014 (Los Angeles).
Date de sortie USA : 16 mai 2014.
Date de sortie française : 14 mai 2014.
Titre original : Godzilla.
Durée : 2h03.
Budget : 160 millions de dollars.
Box-office mondial : 525 millions de dollars.
Box-office USA : 200,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 361 689 entrées.
Résumé.
Suite à des essais nucléaires, des créatures géantes reviennent à la surface et se livrent à une violente bataille. L’humanité est en danger mais l’une des créatures semblent vouloir rééquilibrer le combat : Godzilla.
Casting.
Ford Brody : Aaron Taylor-Johnson (VF : Jean-Christophe Dollé).
Ishiro Serizawa : Ken Watanabe (VF : François Dunoyer).
Elle Brody : Elizabeth Olsen (VF : Céline Mauge).
Joseph « Joe » Brody : Bryan Cranston (VF : Jean-Louis Faure).
William Stenz : David Strathairn (VF : Hervé Bellon).
Vivienne Graham : Sally Hawkins (VF : Danièle Douet).
Russell Hampton : Richard T. Jones (VF : Daniel Lobé).
Sandra Brody : Juliette Binoche (VF : elle-même).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Godzilla est l’adaptation américaine du film japonais du même nom sorti en 1954. La créature est un Kaijūn, un monstre géant des films japonais.
C’est le premier film de la saga du MonsterVerse.
Joseph Gordon-Levitt et Henry Cavill ont été envisagés pour le rôle de Ford Brody ; Jennifer Lawrence, Emmy Rossum, Hilary Duff, Margot Robbie et Emilia Clarke pour celui d’Elle Brody.
Le tournage s’est déroulé du 18 mars 2013 au 14 juillet 2013 au Canada et à Hawaï.
Notre critique de Godzilla.
Grosse bestiole destructrice, ça sent le film peu captivant.
Effectivement il ne faut pas être trop regardant sur la marchandise et on sait donc à quoi s’attendre. On a droit à deux grosses parties très différentes. La première moitié se concentre sur le mystère, la découverte, les explications assez grotesques histoire de justifier la présence des créatures. Ce n’est pas très fin et le message nature contre humanité est plutôt risible car très mal géré. Puis vient la seconde partie qui correspond bien au film catastrophe et d’action avec le super sauveur de la situation, les « gentils » américains qui raisonnent par les armes, des dialogues minimalistes et une tension absente. On a droit à tous les clichés du film catastrophe qui plus est entre l’enfant en danger, le chien isolé, la famille séparée… Tout le scénario ne dispose d’aucune profondeur et ne propose donc rien de bien nouveau pour marquer les esprits.
Forcément, ce ne sont pas les personnages qui vont avoir l’occasion de donner plus de sérieux. On a droit au scientifique que personne n’écoute et dont son intérêt va se retrouver au final très limité. Il occupera le premier acte tandis que le second sera consacré à son fils. Bien évidemment, c’est un soldat bien sous tout rapport qui veut protéger la veuve et l’orphelin et qui va faire preuve de grand courage tout en prenant beaucoup de risque. L’archétype du héros histoire de cocher encore les cases du genre. Même sa femme est une infirmière qui va vivre la situation de son foyer puis de l’hôpital avec tous les blessés. Quant au plus expérimenté sur le domaine scientifique, son potentiel est clairement gâché car il n’est là que pour donner les bonnes réponses au bon moment tout en adulant quasiment Godzilla sans même le connaître.
Point positif, visuellement ce n’est pas trop mal et les effets spéciaux sont convaincants. C’est malheureusement tout ce qu’on peut retenir de l’aspect technique. La réalisation ne déroge pas à la règle des clichés avec son lot de destruction, de fusillades, d’explosions, de tape à l’œil et il n’y a donc aucune approche artistique pour se démarquer. Le sentiment de déjà-vu est intense qu’on en vient presque à s’ennuyer. Le pire dans tout ça est qu’on verra Godzilla qu’à peine une dizaine de minutes. Certes, cela pouvait donner une ambiance mystérieuse mais on profite au final trop peu de la créature. La bande originale ne parvient pas non plus à instaurer un climat de terreur ou de bravoure, vraiment dommage.
Godzilla est un cliché du film catastrophe avec de grosses bestioles et un scénario proche du ridicule.