Réalisation : Paul W. S. Anderson.
Scénario : Constantin Werner.
Production : Paul W. S. Anderson, David Bautista, Jeremy Bolt, Milla Jovovich, Jonathan Meisner et Constantin Werner.
Musique : Paul Haslinger.
Société de production : Constantin Film, Dream Bros. Entertainment et Rusalka Film.
Distributeur : Constantin Film et Vertical Entertainment.
Date de sortie USA : 28 février 2025.
Date de sortie française : 5 mars 2025.
Titre original : In the Lost Lands.
Durée : 1h41.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA : Inconnu.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
La sorcière Alys est mandatée par la reine pour se rendre dans les Terres Perdues afin de trouver un métamorphe. Elle est aidée par la chasseur Boyce dans sa quête.
Casting.
Gray Alys : Milla Jovovich (VF : Inconnue).
Boyce : Dave Bautista (VF : Inconnue).
Ash : Arly Jover (VF : Inconnue).
Melange : Amara Okereke (VF : Inconnue).
Johan : Fraser James (VF : Inconnue).
Jerais : Simon Lööf (VF : Inconnue).
Mara : Deirdre Mullins (VF : Inconnue).
Ross : Sebastian Stankiewicz (VF : Inconnue).
Overlord : Jacek Dzisiewicz (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
In the lost lands est l’adaptation du recueil de nouvelles du même nom de George R. R. Martin publié en 1982.
Le projet débute en 2015.
Le film devait initialement sortir le 26 septembre 2024.
Le tournage s’est déroulé en Pologne.
Notre critique de In the lost lands.
Le pitch ne vole déjà pas très haut donc on part en se disant qu’on n’a rien à attendre.
C’est même encore pire que ça, le scénario est tellement plat que ça en devient pathétique. L’intrigue en elle-même est minimaliste, sans enjeux notables, tentant de partir dans une dénonciation de la toute puissance religieuse sur la société dans un monde futuriste. Mais on a l’impression que ça a été écrit par des enfants qui n’ont pas beaucoup d’imagination. Il faut dire que la structure est trop classique. Un lieu, des combats contre des monstres, un déplacement, un lieu… et ainsi de suite. En plus de s’ennuyer ferme, on n’est pas servi non plus par une écriture des dialogues encore plus basiques. L’histoire est donc une catastrophe où on n’a pas grand chose à retenir et qui ne cherche même pas à expliquer quoi que ce soit, sans doute par fainéantise de vouloir développer certaines idées.
La fameuse sorcière n’est que du déjà-vu dans d’autres films, jouée par une actrice qui joue son rôle habituel et qui n’a pas d’évolution à proposer. Plein de pouvoirs, grande combattante, des failles clichés… bref, rien qui a de quoi marquer les esprits. Constat identique pour le chasseur. La grosse brute violente pas très intelligente mais qui tente de montrer son bon fond. Prévisible à souhait. Quant à l’antagoniste, vous ne serez pas surpris d’y trouver encore une caricature de la conquérante diabolique. Même la Reine, qui semble avoir un plan en tête, manque d’envergure.
En voyant le film, difficile de ne pas y trouver le style visuel de Snyder et de Miller. Monde post-apocalyptique aux décors de ruine, des cités métalliques, des costumes intéressants mais sans plus… ce n’est donc pas l’ambiance qui relèvera le niveau. La mise en scène use et abuse à l’excès de surenchère visuelle. Déjà par des fonds verts à outrance qui se veulent en plus trop flagrants. Ensuite par des ralentis ridicules, des arrière-plans flous, des lens flare cache misère… Sans compter la structure du film trop compartimentée avec la carte (très moche) qui nous indique où on se trouve avec un compte à rebours encore plus laid pour donner une pseudo tension inexistante. Certes, l’ensemble donne un style mais sans vraiment de talent pour sublimer l’ensemble. C’est plus là pour faire du « copier/coller » d’autres œuvres. Techniquement, il n’y a que la bande originale qui a du mérite.
In the Lost Lands aurait mieux fait de se perdre que de nous offrir presque un nanar d’un réalisateur qui veut juste s’amuser avec trop de jouets qu’ils assemblent mal.