Réalisation : Colin Trevorrow.
Scénario : Emily Carmichael et Colin Trevorrow.
Production : Frank Marshall et Patrick Crowley.
Musique : Michael Giacchino.
Société de production : Universal Pictures, Amblin Entertainment et Perfect World Pictures.
Distributeur : Universal Pictures.
Première mondiale : 6 juin 2022 (Hollywood).
Date de sortie USA : 10 juin 2022.
Date de sortie française : 8 juin 2022.
Titre original : Jurassic World Dominion.
Durée : 2h27 (2h40 en version longue).
Budget : 165 millions de dollars.
Box-office mondial : 1 milliard de dollars.
Box-office USA : 376,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 552 448 entrées.
Résumé.
Les dinosaures ont envahi la planète et la cohabitation devient difficile. Mais une autre menace plane avec des sauterelles qui détruisent toutes les cultures suite à une mutation génétique.
Casting.
Owen Grady : Chris Pratt (VF : David Krüger).
Claire Dearing : Bryce Dallas Howard (VF : Barbara Beretta).
Maisie Lockwood : Isabella Sermon (VF : Laurie Sanial).
Ellie Sattler : Laura Dern (VF : Rafaèle Moutier).
Alan Grant : Sam Neill (VF : Hervé Bellon).
Ian Malcolm : Jeff Goldblum (VF : Richard Darbois).
Lewis Dodgson : Campbell Scott (VF : Olivier Chauvel).
Henry Wu : B.D. Wong (VF : Daniel Lafourcade).
Kayla Watts : DeWanda Wise (VF : Déborah Claude).
Ramsay Cole : Mamoudou Athie (VF : Xavier Thiam).
Barry Sembène : Omar Sy (VF : lui-même).
Franklin Webb : Justice Smith (VF : Julien Crampon).
Zia Rodriguez : Daniella Pineda (VF : Flora Kaprielian).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Jurassic World : le monde d’après est la suite de Jurassic World et Jurassic World : fallen kingdom.
Le projet débute en 2018. Le titre de tournage était Arcadia.
Le tournage s’est déroulé du 23 février au 7 novembre 2020 à Malte, Canada et Angleterre.
Notre critique de Jurassic World : le monde d’après.
Maintenant que les dinosaures sont partout sur Terre, on comprend bien que l’histoire ne peut plus faire marche arrière.
Il y avait là un concept intéressant de voir les dinosaures comme des créatures sauvages qui cherchent à survivre. Le parallèle est ainsi intéressant avec la préservation des espèces malgré le danger. Et… voilà, ça s’arrête là pour ce qui est intéressant tant le reste… va trop loin. Plusieurs intrigues se suivent en parallèle pour tenter de boucler l’ensemble. D’abord avec cette histoire de sauterelles mutantes qui peut créer une famine mondiale à cause d’une mutation génétique. Et oui, on a encore droit à des mutants. L’idée est, il faut le dire, inutile et vraiment stupide. Dans une autre intigue, il y a Maisie qui cherche toujours sa place en tant que clone humain. Même constat, ça ne sert à rien. On passe alors à l’intrigue centrée sur le trio de la trilogie d’origine qui tente de sauver la situation et, surprise, ça remplit le scénario pour pas grand chose. Enfin, l’intrigue du duo de la nouvelle trilogie qui donne juste droit à une grosse dose d’action pour sauver Maisie qui a été kidnappée. En effet, le film s’oriente clairement à la fois vers le thriller basée sur la science et les dérives de la manipulation génétique mais aussi dans le film d’action limite espionnage à la James Bond avec des courses poursuites, des combats… En gros, l’histoire est vraiment décevante.
Owen, malheureusement, est toujours lui-même et à part montrer son côté paternel, il reste juste l’aventurier. Enfin si, changement notable, le voilà très doué dans l’action, pour se battre, gérer des coSurses poursuites… On a du mal à s’attacher à lui. Claire emprunte la même route en étant clairement à fond dans l’action, parvenant à s’échapper à des dinosaures qui courent plus vite qu’elle. De son côté également, on voit sa facette maternelle pour protéger Maisie. Cette dernière, qui est pourtant un personnage essentiel de cette trilogie, se résume juste à être l’adolescente rebelle qui ne veut pas obéir et qui n’en fait qu’à sa tête. Vient alors le retour d’Alan, Ellie et Ian. On s’attendait à quelque chose de grandiose mais ils auraient été remplacés par d’autres personnages, cela n’aurait rien changé. C’est presque du fan service et c’est regrettable. Quant à l’antagoniste, c’est juste un scientifique fou qui veut révolutionner le monde en dépassant clairement l’éthique pour juste s’enrichir davantage.
La mise en scène est donc bien dans l’action tant les séquences entre poursuites en motos ou en voitures avec des dinosaures, des avions en proie à des dinosaures… accompagnent le film. Heureusement, si on retire tout ça qui fait juste du tape à l’œil, on a droit parfois à de très beaux plans assez esthétiques, à l’image du prologue qui est magnifique et presque poétique. On voyage aussi beaucoup dans le métrage et ça permet de voir les dinosaures dans divers pays et leur impact sur la population (sans être constamment sanguinolent). Les dinosaures sont justement bien plus variés (et sans mutation cette fois) permettant d’en apprendre davantage sur eux. Si les images de synthèses sont légions, les animatroniques sont clairement de retour et ça fait tellement du bien à l’image. Déception néanmoins sur la bande originale qui ne parvient pas à nous immerger comme il faut, sans mélodie mémorable comme fut le premier film de la saga.
Jurassic World : le monde d’après régresse dans son scénario et nous déçoit pour conclure cette nouvelle trilogie, entachant la franchise au passage.