Réalisation : Martin Campbell.
Scénario : Alex Kurtzman et Roberto Orci.
Production : Gary Barber, Roger Birnbaum, John Gertz, Amy Lescoe, Laurie MacDonald, Walter F. Parkes, Lloyd Phillips et Steven Spielberg.
Musique : James Horner.
Société de production : Columbia Pictures, Tornado Productions Inc., Amblin Entertainment, K/O Paper Products, Parkes/MacDonald Image Nation et Spyglass Entertainment.
Distributeur : Columbia Pictures.
Date de sortie USA : 28 octobre 2005.
Date de sortie française : 26 octobre 2005.
Titre original : The Legend of Zorro.
Durée : 2h11.
Budget : 75 millions de dollars.
Box-office mondial : 142,4 millions de dollars.
Box-office USA : 46,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 174 875 entrées.
Résumé.
La Californie va rejoindre l’Union mais ses détracteurs font tout pour s’y opposer. Alejandro défend le peuple mais il se met à douter surtout quand Elena le quitte pour le Comte Armand, un aristocrate qui a d’autres ambitions pour le pays.
Casting.
Don Alejandro de la Vega Murrieta / Zorro : Antonio Banderas (VF : Pierre-François Pistorio).
Elena de la Vega : Catherine Zeta-Jones (VF : Rafaèle Moutier).
Armand Comte : Rufus Sewell (VF : Arnaud Arbessier).
Joaquin Murietta : Adrian Alonso (VF : Inconnue).
Frère Ignacio : Alberto Reyes (VF : Inconnue).
Padre Fray Felipe : Julio Oscar Mechoso (VF : Jérôme Keen).
Guillermo Cortez : Gustavo Sánchez Parra (VF : Patrick Mancini).
Jacob McGivens : Nick Chinlund (VF : François Siener).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
La légende de Zorro est la suite de Le masque de Zorro.
Antonio Banderas a réalisé la plupart de ses cascades.
Le tournage s’est déroulé en Nouvelle-Zélande.
Notre critique de La légende de Zorro.
Un premier opus qui nous avait conquis, on part donc confiant pour sa suite.
On ne va pas se cacher derrière un masque pour dire que l’histoire perd de son charme à tous les points de vue. Tout d’abord par son fil conducteur qui avait moyen de mettre un peu plus de contexte politique de cette époque pour retranscrire un pan de l’Histoire mais c’est noyé dans le reste. C’est-à-dire sur la relation familiale d’Alejandro. Son divorce, sa paternité… rien de passionnant car bien cliché. Si au moins ça avait impacté la vie de Zorro mais non. On a donc droit à toutes les ficelles du père qui ne veut pas avouer à son fils qui il est. De plus, l’humour présent est catastrophique et ne fera pas rire. Pire encore, on perd aussi toute cette ambiance d’aventure et on a du mal à entrer dans le film. Ratage donc sur le scénario si on peut le dire sans compter des dialogues très mal écrits.
Alejandro avait un gros potentiel pour ce film en devant faire un choix entre le masque de justicier et celui d’époux et de père. Un équilibre très mal géré qui n’arrive pas à le rendre attachant. Entre jalousie et colère, il va devoir aussi protéger le peuple. On sent que c’est un mélange mal amené qui casse l’image du justicier. Elena aurait pu être également bien plus captivante si tout n’avait pas été si prévisible. On comprend tout de suite qu’elle ne pense rien de ce qu’elle raconte et qu’elle est forcée de vivre comme ça. Dommage car ça aurait pu donner plus de mystères et de tensions au lieu de tout nous dévoiler dès le début du film. Le Comte est une caricature égocentrique et hautaine, avide de pouvoir et qui n’a rien de surprend. On termine sur le pire personnage du film : le gamin. Un enfant rebelle, insupportable, qui n’écoute rien… bref, tout ce qui le rend détestable.
Si seulement la qualité n’avait pas baissé d’un cran dans la réalisation. On s’interroge parfois s’il n’y a pas un aspect d’obligation du metteur en scène qui semble avoir du mal à donner quelque chose de convenable. On est parfois dans une approche humoristique qui casse toute l’aventure. Les séquences d’action manquent aussi d’envergure et de crédibilité. C’est difficile de se dire que c’est le même réalisateur que le premier film. La bande originale déçoit également en se voulant là encore plus comique qu’épique. Heureusement le thème principal est toujours présent pour les rares touches émotionnelles.
La légende de Zorro porte mal son nom car ça dénature le personnage dans un film peu palpitant. Une grosse déception et régression pour le justicier.