Réalisation : George Pal.
Scénario : David Duncan.
Production : George Pal.
Musique : Russell Garcia.
Société de production : George Pal Productions et Galaxy Films Inc..
Distributeur : Metro-Goldwyn-Mayer.
Date de sortie USA : 17 août 1960.
Date de sortie française : 7 décembre 1960.
Titre original : The Time Machine.
Durée : 1h43.
Budget : 829 000 dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : 2,6 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
George est un inventeur et un scientifique. Il fabrique une machine à voyager dans le temps pour explorer le futur.
Casting.
George : Rod Taylor (VF : Jean-Claude Michel).
David Filby / James Filby : Alan Young (VF : Michel Roux).
Weena : Yvette Mimieux (VF : Arlette Thomas).
Philip Hillyer : Sebastian Cabot (VF : Roger Carel).
Anthony Bridewell : Tom Helmore (VF : Gabriel Cattand).
Walter Kemp : Whit Bissell (VF : Inconnue).
Madame Watchett : Doris Lloyd (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
La machine à explorer le temps est l’adaptation du roman du même nom de H. G. Wells publié en 1895.
L’histoire se déroule à différentes époques : 1899, 1900, 1917, 1940, 1966 et 802 701.
Le tournage s’est déroulé du 25 mai 1959 au 30 juin 1959 en Californie.
Notre critique de La machine à explorer le temps.
Le voyage dans le temps en 1960, l’occasion de voir comment était la vision du futur pour les gens de cette époque.
Le film ne va pas juste se contenter de visiter différentes périodes du futur car il y a un message qui passe en filigrane. Sur les premiers voyages, on découvre juste que l’humanité est souvent en guerre. C’est un peu une solution de facilité très manichéenne car au lieu de montrer l’évolution technologique, scientifiques, évolution de la pensée… on tombe juste dans les conflits mondiaux. Puis vient la seconde moitié où on va rester dans un futur lointain, très, très lointain. Et même trop lointain. Allez dans les années 800 000 n’est pas la meilleure des idées car l’évolution technologique est réduite tellement à néant que c’est même une régression civilisationnelle (pas de lecture, pas de feu, pas de loisirs, pas de travail, pas de communication, pas de savoir,… pas grand chose en fait). On y trouve ainsi deux clans, reflétant encore une période de conflit mais d’un autre genre. Dommage que ce ne soit pas plus approfondi pour voir vraiment ce que l’humanité peut causer pour en arriver là car les raisons sont vites expliquées. On est donc plus dans un discours philosophique sur le sens de la vie mais pas de quoi marquer les esprits et apporter des questionnements autre que « les humains sont méchants et destructeurs » sans même apporter de l’espoir ou des solutions.
George est un passionné de sciences, obsédé par le futur et l’avenir de l’humanité. Il est curieux, ingénieux, intelligent, courageux. L’image typique du héros valeureux. L’acteur est bon même si pas bien transcendant. Il cherche à comprendre ce que l’avenir est devenu tout en voulant rentrer chez lui pour changer le cours des choses. Pour autant, on ne s’attache pas à lui. Quant à Weena, c’est le rôle cliché de la femme à sauver pas très intelligente qui s’extasie d’un rien. Heureusement, c’est expliqué par ce qu’est devenue la civilisation. Il n’y a pas vraiment d’autres protagonistes dans ce film et c’est un peu regrettable vu le potentiel.
Avec des voyages temporels, il faut aussi en prendre plein les yeux. C’est le cas (pour l’époque tout du moins) tant les procédés visuels sont pour la majorité convaincant, à l’aide de stop-motion et de matte painting ainsi de que de maquettes. Il n’y a qu’une scène qui se veut plutôt affreuse à vouloir trop en faire que c’est assez laid à voir. En revanche, ce qu’on apprécie est l’époque futuriste, jouant sur une approche naturelle, presque paradisiaque au cœur de paysages luxuriants et exotiques. On tarde malheureusement trop à voir le monde souterrain qui donne une autre vision.
La machine à explorer le temps est intéressant sur le fond même si on aurait aimé qu’il soit davantage travaillé.