Réalisation : Hayao Miyazaki.
Scénario : Hayao Miyazaki.
Production : Rick Dempsey, Ned Lott et Toshio Suzuki.
Musique : Joe Hisaishi et Yumi Kimura.
Société de production : Studio Ghibli, Buena Vista Home Entertainment, DENTSU Music And Entertainment, Mitsubishi, Nippon Television Network, Tohokushinsha Film Corporation, Tokuma Shoten et d-rights.
Distributeur : Toho.
Première mondiale : 5 septembre 2004 (Venise).
Date de sortie japonaise : 20 novembre 2004.
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 12 janvier 2005.
Titre original : Hauru no ugoku shiro.
Titre anglais : Howl’s Moving Castle.
Durée : 1h59.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : 238 millions de dollars.
Box-office USA : 6,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 354 340 entrées.
Résumé.
Une sorcière transforme Sophie, une jeune fille, en une vieille femme de 90 ans. Elle part chercher de l’aide auprès du magicien Hauru qui vit dans un château ambulant.
Casting.
Sophie : Chieko Baishō (VF : Laura Préjean (jeune) et Frédérique Cantrel (âgée)).
Hauru : Takuya Kimura (VF : Rémi Bichet).
Sorcière des Landes : Akihiro Miwa (VF : Catherine Sola).
Calcifer : Tatsuya Gashuin (VF : Thierry Leroux).
Marco : Ryūnosuke Kamiki (VF : Simon Koukissa).
Justin : Yō Ōizumi (VF : Inconnue).
Hin : Daijirō Harada (VF : Inconnue).
Madame Suliman : Haruko Katō (VF : Manoëlle Gaillard).
Lettie : Yayoi Kazuki (VF : Céline Mauge).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le château ambulant est l’adaptation du roman Le Château de Hurle de Diana Wynne Jones publié en 1986.
La ville où vit Sophie est inspirée de Colmar en Alsace.
Notre critique de Le château ambulant.
Concept de base simple alors film convaincant ou décevant ?
Ni l’un ni l’autre en réalité. En fait, le scénario est vraiment assez incompréhensible. Tout part tellement loin dans l’étrange qu’on ne sait plus trop où donner de la tête. Quand par moment ça parle de la compassion envers les personnes âgées, de l’autre ça parle des horreurs des conflits, ça part ensuite dans la poésie, la féerie, puis le surnaturel… Bref, on a l’impression de voir une histoire décousue sans grande cohérence qui n’arrive pas à transmettre des messages et encore moins de l’émotion. Tout est très plat et il n’y a pas de véritables enjeux marquants.
Sophie est l’héroïne principale mais elle n’a rien d’attachant. Très gentille et talentueuse dans son travail, on ne va rien savoir d’elle et elle accepte sa nouvelle condition avec une facilité déconcertante. Si l’héroïne ne donne pas d’intérêt, c’est encore pire pour les autres. Hairu a plein de pouvoirs et se veut très gentil mais n’a rien de très charismatique et il est trop mystérieux dans ses actions qu’on ne sait pas trop ses motivations. La sorcière devient de méchante qu’on voit à peine à toute gentille qui ne sert à rien. Le démon du feu est là pour la touche comique mais est de trop. Ne cherchez pas vraiment d’antagoniste, ils sont peu montrés au final.
Ghibli offre un style d’animation et ici, on oscille entre le bien et le moins bon. Les paysages et les décors sont toujours très sympathiques à voir même si malheureusement on est plus souvent dans des lieux clos. Ce sont les personnages, en particulier âgé, qui ont des traits trop grossiers qui les rendent plus hideux qu’autre chose. On apprécie les séquences de bataille car il y a un fort travail sur les couleurs et l’éclairage, ainsi que certains mondes qu’on visite qui sont totalement à l’opposés en misant sur le bucolisme.
Le château ambulant donne une histoire assez confuse et peu captivante que la réalisation ne parvient pas à sauver.