Réalisation : Edgar Wright.
Scénario : Edgar Wright et Simon Pegg.
Production : Tim Bevan, Eric Fellner et Nira Park.
Musique : Steven Price.
Société de production : Universal Pictures, Focus Features, Relativity Media, Working Title Films, Big Talk Productions, Dentsu et Fuji Television Network.
Distributeur : Universal Studios.
Date de sortie anglaise : 19 juillet 2013.
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 28 août 2013.
Titre original : The World’s End.
Durée : 1h49.
Budget : 16 millions de livre sterling (22 millions de dollars).
Box-office mondial : 46,1 millions de dollars.
Box-office USA : 26 millions de dollars.
Entrées françaises : 123 303 entrées.
Résumé.
20 ans plus tard, Gary rassemble ses amis d’enfance pour cette fois-ci réussir à finir leur barathon. Mais dans un des pubs, ils font la rencontre d’extraterrestres.
Casting.
Gary King : Simon Pegg (VF : Emmanuel Garijo).
Andy Knightley : Nick Frost (VF : Philippe Bozo).
Steven Prince : Paddy Considine (VF : Philippe Valmont).
Oliver Chamberlain : Martin Freeman (VF : Julien Sibre).
Peter Page : Eddie Marsan (VF : Patrick Borg).
Sam Chamberlain : Rosamund Pike (VF : Charlotte Daniel).
Basil : David Bradley (VF : René Morard).
Guy Shepherd : Pierce Brosnan (VF : Emmanuel Jacomy).
Révérend Green : Michael Smiley (VF : Franck Gourlat).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le dernier pub avant la fin du monde est le troisième opus indépendant de la trilogie « Cornetto ».
Le tournage s’est déroulé en Angleterre.
Notre critique de Le dernier pub avant la fin du monde.
Rien ne semble bien palpitant mais si au moins on est diverti, ce serait une bonne chose.
La première partie du scénario n’est pas des plus palpitants sans compter qu’on sent que l’humour ne va pas être du très haut niveau. Pourtant, il y a des amorces d’idées intéressantes comme retrouver ses anciens amis, le fait de ne pas vouloir grandir… Puis l’histoire va partir sur une sorte de délire totalement loufoque avec des robots extraterrestres. À partir de là, tout va se jouer sur votre niveau d’humour mais pour notre part, c’est catastrophique. Cela part tellement dans tous les sens qu’on ne comprend pas trop où on nous dirige. Sans compter qu’en parallèle, leur barathon continue sans donner de réels enjeux. Au lieu de rire, on va surtout s’ennuyer et souffler à se dire que le massacre ne semble jamais s’arrêter.
Gary est à la tête du groupe. C’est un gamin dans le corps d’un adulte, restant coincé dans son passé, immature, ne voulant pas de responsabilités et qui ne veut pas aller de l’avant. Il est assez lourd à force mais pas de quoi le détester pleinement. Quant à son groupe d’amis, ce sont tous des adultes qui se sont rangés : travail, mariage, enfants… On tombe dans l’autre excès d’hommes trop sérieux qui n’ont plus leur âme d’enfants. C’est vraiment trop des caricatures globales pour dénoncer chacun des deux visions. Concernant Sam, elle n’apporte pas nécessairement quelque chose au film et elle se greffe dans l’intrigue sans bousculer les choses.
Malgré l’ennui du scénario, la réalisation ose au contraire donner beaucoup de rythme, parfois même beaucoup trop. Cela ne se repose jamais. Par conséquent, la mise en scène se veut aussi chaotique que l’histoire à trop vouloir en faire. La caméra n’arrête pas de bouger et ça donne le mal de mer si vous êtes sensibles à ce sujet. L’utilisation des effets visuels ne donne pas une gage de qualité et il n’y a techniquement rien à retenir vraiment du film, en positif en tout cas. Même la bande originale ne parvient pas à donner une âme quelconque pour sauver la mise.
Le dernier pub avant la fin du monde est du grand n’importe quoi et pas drôle du tout.