Réalisation : Chris Sanders.
Scénario : Chris Sanders.
Production : Jeff Hermann.
Musique : Kris Bowers.
Société de production : DreamWorks Animation et Universal Pictures.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 27 septembre 2024.
Date de sortie française : 9 octobre 2024.
Titre original : The Wild Robot.
Durée : 1h41.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Roz, un robot d’assistance très perfectionné, fait naufrage sur une île inhabitée. Elle doit s’adapter à ce lieu et va devenir le parent adoptif d’un oison orphelin.
Casting.
Roz : Lupita Nyong’o (VF : Sara Martins).
Joli-Bec : Kit Connor (Kylian Trouillard).
Escobar : Pedro Pascal (VF : Yannick Choirat).
Long Cou : Bill Nighy (VF : Bernard Alane).
Queue-Rose : Catherine O’Hara (VF : Corinne Wellong).
Vontra : Stephanie Hsu (VF : Claira Baradat).
Cactus : Mark Hamill (VF : Doudou Masta).
Pagayer : Matt Berry (VF : Yann Guillemot).
Éclair : Ving Rhames (VF : Rody Benghezela).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le robot sauvage est l’adaptation du roman Robot sauvage de Peter Brown publié en 2016.
Le projet est annoncé en septembre 2023.
Notre critique de Le robot sauvage.
On sent un petit croisement entre Les nouveaux héros et WALL-E, donc des gages de qualité.
Qualité, le mot est encore faible pour qualifier ce scénario. Là où on s’attendait à quelque chose d’assez enfantin et plaisant, on a au final une histoire sublime, sérieux, amusante et émouvante à plusieurs reprises. Il y a pourtant deux actes distincts avec un premier se portant sur l’éducation de l’oison, le besoin de progresser, de s’accepter malgré les différences mais aussi le robot qui va apprendre à ressentir, qui va aller au-delà de son programme initial… avec également comme thématique l’écoute de l’autre, le dépassement de soi, la communion entre technologie et milieu sauvage, le tout dans le respect de l’autre, la révélation de l’adoption, le besoin de connaître ses origines… Si on était déjà conquis, on s’inquiétait que le deuxième acte tombe dans les travers où ça va aller trop loin. Que nenni, c’est même encore plus fort. On va alors avoir droit certes à une grosse séquence d’action parfaitement justifiée dans l’intrigue mais aussi d’autres messages véhiculés comme l’entraide, le besoin de mettre de côté sa propre nature pour affronter l’adversité, le désir de dire les choses quand il le faut, les valeurs familiales, l’acceptation de l’autre, la peur de la différence… Tout est parfait du point de vue de l’écriture qui touchera aussi bien le jeune public que les adultes.
Qualité, c’est aussi ce qu’on pourrait attribuer aux personnages. Roz est un robot qui a une mission d’assistance mais qui, livré à elle-même, va évoluer au point d’atteindre une forme de conscience, d’émotions, d’amour maternel qui es au-delà de son programme. Elle est attachante car elle va aider les autres, leur faire ouvrir les yeux sans pour autant se la jouer science infuse, juste qu’elle a une vision différente de la vie, étant juste un programme informatique. Joli-Bec est donc l’oison qui est peu sûr de lui, rejeté par les siens, moqué par les autres, qui doit trouver sa place dans un monde sauvage qui ne veut pas de lui. Il va grandir, gagné en expérience et tirer profit de sa propre différence pour faire plus que ce qu’on pouvait attendre de lui. Quant à Escobar, ce renard affamé va finalement être extrêmement adorable, prenant d’abord avantage de la situation avant de se révéler doucement avec sa faiblesse intérieure qui le traumatise.
Jamais deux sans trois et qualité serait même là encore beaucoup trop faible pour parler de la technique du film. La direction artistique est magnifique. Nous ne sommes pas dans le photoréalisme ni le cartoon mais dans une sorte de peinture en mouvement où on sent les traits de pinceaux sur les décors ou les personnages. Cela donne tout de suite un charme féerique, le tout servi avec des paysages grandioses. La réalisation n’est pas en reste, maîtrisant habilement l’alternance entre émotions, drames, humour, actions, dangers… tout est présent sans jamais aller trop loin, donnant toujours un nouveau souffle pour ne pas s’ennuyer. Sans oublier bien sûr une bande originale qui fait parfaitement le travail.
Le robot sauvage est un véritable bijou, une dose de tendresse dont on ressort avec la larme à l’œil mais aussi le sourire, le tout dans un écrin d’une grande splendeur.