Réalisation : Martin Scorsese.
Scénario : Nicholas Pileggi et Martin Scorsese.
Production : Irwin Winkler.
Musique : Inconnu.
Société de production : Warner Bros..
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 19 septembre 1990.
Date de sortie française : 12 septembre 1990.
Titre original : Goodfellas.
Durée : 2h26.
Budget : 25 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA : 46,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 976 346 entrées.
Résumé.
À Brooklyn, Henry Hill veut devenir gangster depuis qu’il est jeune. Après sa sortie de prison, il se lie d’amitié avec Jimmy Conway et Tommy De Vito, des gangsters aguerris.
Casting.
Henry Hill : Ray Liotta (VF : Bernard Gabay).
James « Jimmy » Conway : Robert De Niro (VF : Jacques Frantz).
Tommy DeVito : Joe Pesci (VF : Jean Benguigui).
Karen Hill : Lorraine Bracco (VF : Martine Vandeville).
Paul Cicero : Paul Sorvino (VF : Roger Dumas).
Henry Hill (jeune) : Christopher Serrone (VF : Inconnue).
Tommy (jeune) : Joe D’Onofrio (VF : Inconnue).
Frankie Carbone : Frank Sivero (VF : Inconnue).
Sonny Bunz : Tony Darrow (VF : Inconnue).
Frenchy : Mike Starr (VF : Richard Darbois).
Billy Batts : Frank Vincent (VF : Pierre Hatet).
Morris « Morrie » Kessler : Chuck Low (VF : Jean-François Stevenin).
Tuddy Cicero : Frank DiLeo (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Les affranchis est l’adaptation du livre Wiseguy: Life in a Mafia Family de Pileggi publié en 1986, tiré d’une histoire vraie.
Tom Cruise , Nicolas Cage , Sean Penn , Alec Baldwin et John Travolta ont été envisagés pour le rôle d’Henry Hill.
Le tournage s’est déroulé du 3 mai au 9 août 1989 à New York.
Notre critique de Les affranchis.
Les films de gangsters peuvent avoir un certain charme et encore plus quand on découvre la vie de quelqu’un l’ayant vraiment été.
Autant l’avouer d’entrée de jeu, ce n’est pas un scénario qui nous aura pleinement captivé. Dans le positif, on découvre les débuts puis l’ascension d’Henry tout en explorant aussi bien la vie personnelle mais aussi la vie « professionnelle » avec les coulisses de la mafia. Coups bas, trafics en tout genre, meurtres, corruption… tout est là. Alliances et trahisons, monter un empire, gérer les concurrents, rien n’est tout rose. Pour autant, l’histoire manque d’envergure. Il n’y a pas vraiment d’enjeux, pas de grandes péripéties, pas de retournements de situations, c’est assez plat. On n’a pas le droit à des séquences marquantes aussi bien dans l’émotion que dans l’action. Il a été choisi de montrer la vie de gangster sans voir la traque des policiers. On n’a donc pas de tension pour un film de ce genre.
Henry sera le personnage principal où toute l’histoire est surtout centrée sur lui. Dès jeune il se passionne pour l’illégalité et il va y trouver une façon de vivre et de s’enrichir. Il est bon dans son domaine et va vite grimper les échelons. Néanmoins, il n’a pas vraiment un développement captivant et même sa vie de couple n’a pas de réel intérêt. Jimmy sera son mentor et ami et il a un vrai charisme avec une réelle intelligence pour gérer son trafic et effacer ses traces. Ils seront également aidé par Tommy. Ce dernier, beau parleur, est adepte de la violence et de la gâchette facile. Il n’a aucune pitié et son sourire cache en réalité une froideur morbide. Le trio fonctionne bien entre eux mais aucun ne sort vraiment du lot. Leur relation manque de profondeur à nos yeux et n’évolue pas vraiment comme si tout était si facile.
En voyant ce film, on n’y trouve pas une réalisation marquante. Tout reste assez sobre sans chercher à sortir du lot par une mise en scène plus folle. On peut quand même saluer un rythme assez élevé avec la présence régulière d’indication de temporalité vu que le film se déroule sur plusieurs années. Mais rien de plus à ajouter car il n’y a pas un style propre en terme d’image. En terme sonore, si la bande originale n’a rien de probant, la présence du narrateur (à savoir le héros qui raconte sa vie) est particulièrement bien gérée et apporte vraiment quelque chose tant il donne l’impression de s’adresser à nous.
Les affranchis reste assez classique pour un film de gangsters qui se regarde sans être mémorable à ce point.