Réalisation : Jérémie Degruson.
Scénario : Bob Barlen, Cal Brunker, Joel Cohen, Jérémie Degruson, Alec Sokolow et Matthieu Zeller.
Production : Matthieu Gondinet et Matthieu Zeller.
Musique : Puggy.
Société de production : A Contracorriente Films, Octopolis et nWave Pictures.
Distributeur : KMBO Films.
Première mondiale : 12 juin 2023 (Annecy).
Date de sortie belge : 10 août 2023.
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 13 décembre 2023.
Titre original : Les Inséparables.
Durée : 1h25.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 187 959 entrées.
Résumé.
Les marionnettes d’un vieux théâtre sont vivants. Don, le bouffon, rêve d’une vie d’aventure et d’être enfin un héros. Il part sillonner le monde et rencontre DJ Doggy Dog, une peluche star du rap.
Casting.
Don : Éric Judor.
DJ Doggy Dog : Jean-Pascal Zadi.
Dee : Ana Girardot.
Dragon : Chris Marques.
Pat : Olivier Paris.
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
À venir.
Notre critique de Les Inséparables.
Un pitch pas très original au premier abord mais si ça peut permettre de se divertir, pourquoi pas.
C’est là qu’on voit que si des studios prennent les enfants pour des gamins à faire rire, d’autres décident plutôt de leur offrir une histoire plus adulte, amusante et sérieuse à la fois. Ainsi, oui l’humour est présent mais parfaitement dosé à travers des situations cocasses sans tomber dans des jeux de mots ridicules ou des gags lourdingues. On a le sourire tout du long et c’est déjà un bon point. Mais la carte maîtresse repose sur le fond du scénario : l’imagination. Ici, il est question de casser les étiquettes que les autres nous donnent ou même qu’on s’auto-colle. Il est plus important de se révéler tel qu’on est. Certes, l’histoire va parler des rêves à accomplir et la solution réside dans l’imagination. Il faut voir grand, se fixer des objectifs, contourner les obstacles en les abordant d’une autre façon. Tant de sujets bien traités qui toucheront le jeune public mais aussi les plus grands qui ont peur parfois d’oser. On retrouve aussi aisément le thème de la camaraderie et de la solidarité mais c’est correctement amené dans le film. On mettra juste un petit bémol sur le dernier acte du film qui part un peu plus dans le spectacle alors que quelque chose de plus simple aurait permis de finir sur une excellente note.
On va avoir droit à deux personnages en tête d’affiche. D’un côté, nous avons Don. Bouffon sur scène, il veut montrer qu’il peut être un héros et surtout… il va le prouver. Son imagination débordante lui permet d’avancer et de se surpasser. Il ne va pas pour autant devenir un super-héros car il a toujours un petit côté maladroit mais sa vision du monde et sa joie de vivre le rendent attachant. Pour DJ, il est heureux de son étiquette mais il va découvrir petit à petit qu’il peut être bien plus et il va même se découvrir une nouvelle facette qui va l’épanouir davantage. Leur binôme fonctionne parfaitement. Si les autres marionnettes sont peu mises en avant, à l’exception de Dee qui aimerait être comme Don mais qui n’ose pas, elles ont un certain charme. Quant aux antagonistes, ce sont deux gamins délinquants qui correspondent parfaitement à des méchants de petite envergure qui veulent juste se faire de l’argent (une petite leçon de morale de rester dans le droit chemin les concernant).
Petit studio d’animation et pourtant, quelle prouesse visuelle à l’écran. On le reconnait : c’est superbe. Les décors sont magnifiques à voir, proche du photoréalisme jusque dans les moindres détails des nervures de la nature, de la vie de l’eau, des reflets des éclairages… C’est très immersif et ça ne dénote pas du tout avec les personnages. L’animation est également à la hauteur mais ce qu’on retenir également concerne sa réalisation. On a d’un côté le monde réel et de l’autre, le monde fantasmé. Quand on plonge dans l’imagination de Don, on se retrouve dans un style plus cartoon, proche du cell-shading avec des traits grossiers, des couleurs unis et moins de volume. C’est tout aussi beau à voir et ça distingue bien les deux visions de la vie. Enfin, la bande originale vaut aussi le détour avec des mélodies prenantes voire épiques quand il le faut.
Les Inséparables est un superbe film d’animation aussi bien visuellement que par son histoire et ses personnages.