Découvrez les répliques les plus marquantes, les plus connues ou les plus amusantes du film Matrix.
Policier : Nous voulions assurer votre protection.
Agent Smith : C’est qu’une fillette, je crois qu’on est de taille. J’ai envoyé deux unités, ils vont redescendre avec elle.
Policier : Non lieutenant, vos hommes sont déjà morts.
Trinity : S’il te plait, écoutes-moi! Je sais pourquoi tu es ici. Je sais tout ce que tu as fait. Je sais pourquoi tu dors à peine, pourquoi tu vis seul et pourquoi nuit après nuit tu restes assis devant ton écran. Tu le cherches désespérément Je le sais parce que moi aussi je l’ai longtemps cherché. Et quand il m’a trouvé, il m’a dit que ce n’était pas lui que je cherchais vraiment. En fait, je cherchais une réponse à la question qui nous anime tous, Neo. À la question qui t’as poussé à venir. Tu connais cette question, comme je la connaissais.
Neo : Qu’est-ce que c’est que la Matrice ?
Trinity : La réponse est là, quelque part. Elle te cherche aussi, et elle te trouvera, si tu veux qu’elle te trouve.
Agent Smith : Comme vous pouvez le constater, nous avons l’œil sur vous depuis quelques temps, Monsieur Anderson, et nous avons l’impression que vous menez une double vie. Dans l’une de ces vie, vous êtes Thomas A. Anderson programmeur pour une respectable entreprise de softwares, vous avez un numéro de sécurité sociale, vous payez vos impôts et vous proposez à votre logeuse de lui descendre ses poubelles. Mais vous avez une autre vie électronique. Vous êtes le pirate connu sous le nom de Neo, virtuellement coupable de tous les crimes informatiques punis par la loi. Mais une seule de ces vies a un avenir, l’autre n’en a aucun. Qu’il me soit permis de vous expliquer ce qui nous amène, Monsieur Anderson. Nous comptons sur vous pour nous fournir des renseignements. Nous savons qu’un individu a pris contact avec vous à votre travail, un pirate dont le pseudonyme est Morpheus. Peu nous importe ce que vous pensez savoir sur ce terroriste. Cet homme est actuellement, pour les autorités, l’ennemi public à capturer mort ou vif. Mes collègues sont persuadés que je perds mon temps avec vous, mais moi je pense que vous saurez faire le bon choix. Nous sommes même disposés à effacer l’ardoise pour vous remettre en selle, nous vous demandons seulement en échange votre coopération dans le but de traduire ce terroriste en justice.
Neo : Ouais, ouais, ça a l’air d’un marché honnête. Mais j’ai mieux à vous proposer : si ça vous branche, vous vous mettez ça où je pense et vous m’envoyez mon avocat.
Agent Smith : Monsieur Anderson, vous me décevez vraiment.
Neo : Et vous m’aurez pas avec votre numéro à la Gestapo. Je connais mes droits, je veux appeler mon avocat.
Agent Smith : Mais dites moi, Monsieur Anderson, à quoi bon téléphoner, si vous êtes dans l’incapacité de parler ? Vous allez coopérer Monsieur Anderson, que vous le vouliez ou non.
Morpheus : Je le lis dans ton regard. Tu as le regard d’un homme qui est prêt à croire tout ce qu’il voit parce qu’il s’attend à s’éveiller à tout moment, et paradoxalement, ce n’est pas tout à fait faux. Crois-tu en la destinée Neo ?
Neo : Non.
Morpheus : Et pourquoi?
Neo : Parce que je n’aime pas l’idée de ne pas être aux commandes de ma vie.
Morpheus : Bien sûr, et je suis fait pour te comprendre. Je vais te dire pourquoi tu es là : tu es là parce que tu as un savoir, un savoir que tu ne t’expliques pas mais qui t’habite, un savoir que tu as ressenti toute ta vie. Tu sais que le monde ne tourne pas rond sans comprendre pourquoi, mais tu le sais, comme un implant dans ton esprit, de quoi te rendre malade. C’est ce sentiment qui t’as amené jusqu’à moi. Sais-tu exactement de quoi je parle ?
Neo : De la Matrice ?
Morpheus : Est ce que tu veux également savoir ce qu’elle est ? La Matrice est universelle. Elle est omniprésente. Elle est avec nous ici, en ce moment même. Tu la vois chaque fois que tu regardes par la fenêtre ou lorsque tu allumes la télévision. Tu ressens sa présence quand tu pars au travail, quand tu vas à l’église ou quand tu paie tes factures. Elle est le monde qu’on superpose à ton regard pour t’empêcher de voir la vérité.
Neo : Quelle vérité ?
Morpheus : Le fait que tu es un esclave, Neo. Comme tous les autres, tu es né enchainé. Le monde est une prison où il n’y a ni espoir ni saveur ni odeur, une prison pour ton esprit. Et il faut que tu saches que malheureusement, si tu veux découvrir ce qu’est la Matrice, tu devras l’explorer toi-même. C’est là ta dernière chance, après ça tu ne pourras plus faire marche arrière. Choisis la pilule bleue et tout s’arrête : après tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux. Choisis la pilule rouge, tu restes au pays des merveilles, et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre. N’oublie pas, je ne t’offre que la vérité rien de plus.
Morpheus : Ceci est notre structure, une sorte de programme de chargement, on peux y afficher ce qu’on veut, vêtements ou équipement, armes à feux, simulateur d’entraînement, tout ce qui nous est nécessaire.
Neo : Tu veux dire qu’on est dans un programme informatique ?
Morpheus : Est-ce vraiment si invraisemblable ? Ta tenue est différente, plus de relais dans les bras ou le crâne, tu as changé de coiffure. Tu corresponds à présent à ce que nous appelons « l’image intérieur résiduelle », c’est une projection de ton moi digital.
Neo : Alors, rien de tout ça n’est réel ?
Morpheus : Qu’est-ce que le réel ? Quel est ta définition du réel ? Si tu veux parler de ce que tu peux toucher, de ce que tu peux goûter, de ce que tu peux voir et sentir, alors le réel n’est seulement qu’un signal électrique interprété par ton cerveau. Ça c’est le monde que tu connais, le monde tel qu’il était à la fin du 20e siècle. Il n’est plus aujourd’hui qu’une parcelle de la simulation neuro-interactive que nous appelons la Matrice. Tu viens d’un monde imaginaire Neo, voici le monde tel qu’il existe aujourd’hui. Bienvenue dans le désert du réel. Nous disposons uniquement d’informations fragmentaires mais nous avons une certitude c’est qu’à à un moment donné à l’orée du 21e siècle l’humanité a voulu s’unir dans la célébration. Nous nous sommes émerveillés de notre magnificence dès la venue au monde de l’ I.A..
Neo : L’IA ? Tu veux dire l’intelligence artificielle ?
Morpheus : Une conscience unique qui s’est répandue dans toute une génération de machines. Nous ignorons qui a frappé le premier, nous ou elles, mais nous savons que c’est l’humanité qui a assombri le ciel. À l’époque, seul le soleil alimentait les batteries et les hommes pensaient qu’en fait les machines ne seraient pas capable de survivre privés d’une énergie au moins aussi abondante que le Soleil. Vouloir régner en maître était un rêve, mais c’est nous qui dépendions des machines pour survire. Nous voilà les victimes de ce que nous appelions « l’ironie du sort ». Le corps humain génère plus de bioélectricité qu’une batterie de 110 volts et plus de 25 000 bio-unités de chaleur corporelle, combinés grâce à une sorte de fusion, les machines avaient trouvé là plus d’énergie qu’il leur en faudrait jamais. Il y a des champs, Neo ! Des champs à perte de vue où les humains ne viennent plus au monde naturellement, elles nous cultivent. Des années durant, j’ai refusé d’y croire. Et puis j’ai vu ces champs de mes propres yeux. Je les ai vu liquéfier les morts pour en nourrir les vivants par intraveineuse et ce jour là, devant l’horreur bien réelle d’une telle précision, j’ai fini par admettre l’évidence de la vérité. Qu’est-ce que la Matrice ? Le contrôle absolu. La Matrice est la simulation d’un monde imaginaire créée dans le seul but de nous maintenir sous contrôle, jusqu’à que nous soyons tous transformés en ceci.
Neo : Non ! Je refuse de le croire ! C’est impossible !
Morpheus : Je n’ai pas dit que ça serait facile, Neo ! J’ai dit que ça serait la vérité.
Neo : Ca suffit ! Laisse-moi sortir ! Laisse-moi sortir ! Je veux sortir !
Morpheus : Comment va t-il?
Tank : Dix heures d’affilée. C’est une vrai machine.
Neo : Je connais le Kung-Fu.
Morpheus : Prouve-le-moi.
Morpheus : Comment t’ai je battu ?
Neo : Tu es… tu es trop rapide.
Morpheus : Est ce que tu pense réellement que ma rapidité ou ma force, ont quoi que ce soit avoir avec mes muscles dans un endroit pareil ? Tu crois être en train de respirer de l’air ?
Morpheus : On est pas le meilleur quand on le croit mais quand on le sait.
Neo : Je sais ce que tu essayes de faire.
Morpheus : J’aimerais libérer ton esprit, Neo. Mais je ne peux que te montrer la porte, c’est à toi qu’il appartient de la franchir.
Morpheus : Libères-toi de tout, oublie la peur, le doute et la vraisemblance. Libères ton esprit Neo !
Morpheus : La Matrice est un système, Neo, et ce système est notre ennemi. Quand on est à l’intérieur, qu’est-ce qu’on voit partout ? Des hommes d’affaires, des enseignants, des avocats, des charpentiers. C’est avec leurs esprits qu’on communique pour essayer de les sauver mais en attendant, tout ces gens font quand même partie de ce système, ce qui fait d’eux nos ennemis. Ce qu’il faut que tu comprennes, c’est pour que la plupart ils ne sont pas prêts à se laisser débrancher. Bon nombre d’entre eux sont tellement inconscients et désespérément dépendant du système qu’ils vont jusqu’à se battre pour le protéger. Est-ce que tu m’écoutes Neo, ou es ce que tu regarde cette femme en robe rouge ?
Neo : J’étais…
Morpheus : Regarde encore. Pause !
Neo : On est pas dans la Matrice ?
Morpheus : Non, c’est un autre programme d’entrainement pour t’apprendre une chose. Si tu n’es pas l’un d’entre nous, tu es l’un de ces types.
Neo : Que sont-ils?
Morpheus : Des programmes sensibles. Ils disposent d’entrées et de sorties dans tout les softwares encore implantés dans leur système, ce qui veut dire que toute personne que nous n’avons pas débranche est potentiellement un Agent. À l’intérieur de la Matrice, ils sont à la fois tout le monde et personne. Nous avons pu survivre en leur échappant et en nous cachant, mais ce sont les gardiens du temple. Ils détiennent toutes les clés. À cause d’eux, toutes les issues sont fermées, alors un jour ou l’autre, il faudra que quelqu’un les combatte.
Neo : Quelqu’un…
Morpheus : Je ne te mentirais pas, Neo, tous les êtres humains, hommes et femmes, qui les ont attaqués, qui ont voulu les affronter, ont étés tués. Mais là où ils ont échoués, tu vas réussir.
Neo : Pourquoi ?
Morpheus : Ils sont capables de défoncer à la main un mur de béton, on ne peut pas les tuer en les criblant de balles, on passe à travers. Cela dit leur force et leur rapidité sont limitées par un monde qui est bâti sur des normes, par conséquent, tu as l’avantage sur eux, tu seras plus fort et plus rapide.
Neo : Qu’est-ce que tu essaye de me dire ? Que je pourrais éviter leurs balles ?
Morpheus : Non, Neo. Ce que je veut dire, c’est que lorsque tu seras prêt tu ne les sentiras plus.
Garçon : N’essaie pas de tordre la cuillère car c’est impossible. Tu dois essayer de te concentrer pour faire éclater la vérité.
Neo : Quelle vérité ?
Garçon : La cuillère n’existe pas.
Neo : La cuillère n’existe pas.
Garçon : Et là tu sauras que la seule chose qui se plie ce n’est pas la cuillère, c’est seulement ton reflet.
Oracle : Je sais. Pauvre Morpheus, s’il disparait nous sommes perdus.
Neo : Comment ça « s’il disparait » ?
Oracle : Êtes vous sur de vouloir l’entendre ? Morpheus croit en vous, Neo. Personne au monde, ni vous ni même moi ne le ferait changer d’avis. Un aveuglement si complet, qu’il sait qu’il lui faudra se sacrifier et donner sa vie afin de vous sauver.
Neo : Quoi ?
Oracle : Vous serez bientôt confronté à un choix : il vous faudra choisir entre Morpheus risquant sa vie et votre destin : sauver ce monde. L’un de vous va mourir, mais lequel ? Cela dépendra de vous. Je suis vraiment navré mon petit. Votre âme est innocente et je déteste apporter de mauvaise nouvelles aux gens innocents. Oh, ne vous inquiétez pas, dès que vous aurez franchi cette porte, vous retrouverez le moral : vous vous rappellerez que vous ne croyez pas ces voyances de bonne femme, vous vous direz que vous contrôlez votre vie, ne l’oubliez pas. Tenez, prenez un cookie. Mangez-le, et je vous promets que ça ira beaucoup mieux et vous retrouverez le sourire.
Agent Smith : Je souhaiterais vous faire part d’une révélation surprenante. J’ai longtemps observé les humains, et ce qui m’est apparu quand j’ai tenté de qualifier votre espèce, c’est que vous n’étiez pas réellement des mammifères. Tous les mammifères ont contribué au développement d’un équilibre avec le reste de leur environnement, mais vous les humains, vous êtes différents. Vous vous installez quelque part et vous vous multipliez, vous vous multipliez, jusqu’à que toutes vos ressources naturelles soient épuisées, et votre seul espoir de réussir à survivre, c’est de vous déplacer jusqu’à un autre endroit. Il y a d’autres organismes sur cette planète qui ont adoptés cette méthode. Vous savez lesquels ? Les virus. Les humains sont une maladie contagieuse, le cancer de cette planète. Vous êtes la peste et nous, nous sommes l’antidote.
Agent Smith : M’entendez-vous Morpheus ? Je vais être tout à fait honnête envers vous. Je hais cette planète, ce zoo, cette prison, cette réalité, peu importe comment vous la nommez, je ne peux plus la supporter. Elle sent la merde. Si les odeurs existent, je suis envahi, cerné par cette puanteur. Je sens d’ici votre pestilence et toutes les deux minutes, j’ai moi même peur d’être infecté tellement vous me répugnez, pigé ? J’ai besoin de m’échapper. J’ai besoin qu’on me libère ! C’est dans cet esprit qu’est la clé, ma clé ! Une fois que nous aurons détruit Zion, ils n’auront plus besoin de moi, est ce que tu comprends ça ? J’ai besoin des codes, je dois m’introduire au cœur de Zion, et tu dois me dire comment je dois faire. Le choix t’appartient, dis le moi ou bien tu vas mourir !
Morpheus : C’est l’Élu.
Neo : Je sais que vous êtes là. Je sens votre présence. Je sais que vous avez peur. Vous avez peur de nous, vous avez peur du changement. Je ne connais pas l’avenir. Je ne suis pas venu vous dire comment tout ça finira. Je suis venu vous dire comment ça va commencer. Je vais raccrocher ce téléphone, et ensuite je montrerais à tout ces gens ce que vous ne voulez pas qu’ils voient. Je leur ferais voir un monde sans vous. Un monde sans lois ni contrôle, sans limites ni frontières, un monde où tout est possible. Ce que nous en ferons ne dépendra que de vous.