Réalisation : Barry Sonnenfeld.
Scénario : Etan Cohen.
Production : Laurie MacDonald et Walter F. Parkes.
Musique : Danny Elfman.
Société de production : Columbia Pictures, Hemisphere Media Capital, Amblin Entertainment, Parkes/MacDonald Image Nation et Imagenation Abu Dhabi FZ.
Distributeur : Columbia Pictures.
Date de sortie USA : 25 mai 2012.
Date de sortie française : 23 mai 2012.
Titre original : Men in black 3.
Durée : 1h46.
Budget : 225 millions de dollars.
Box-office mondial : 654,2 millions de dollars.
Box-office USA : 179 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 129 210 entrées.
Résumé.
L’alien Boris s’évade de sa prison et veut se venger de K. Il remonte dans le temps pour changer le cours de l’histoire. J doit donc repartir également dans le passé et s’associer à une version plus jeune de K.
Casting.
James Edwards III / Agent J : Will Smith (VF : Greg Germain).
Kevin Brown / Agent K : Tommy Lee Jones (VF : Samuel Labarthe).
Agent K (1969) : Josh Brolin (VF : Samuel Labarthe).
Boris : Jemaine Clement (VF : Serge Biavan).
Agent O : Emma Thompson (VF : Frédérique Tirmont).
Griffin : Michael Stuhlbarg (VF : Arnaud Bedouët).
Agent O (1969) : Alice Eve (VF : Christèle Billault).
Lily : Nicole Scherzinger (VF : Inconnue).
Andy Warhol / agent W : Bill Hader (VF : Pierre-François Pistorio).
Agent AA : Will Arnett (VF : Philippe Valmont).
Colonel James Edwards II : Mike Colter (VF : Olivier Vagneux).
Monsieur Wu : Keone Young (VF : Gérard Surugue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Men in black 3 est la suite de Men in black et Men in black 2.
Le projet débute en 2009.
Gemma Arterton a été envisagée pour le rôle de la jeune Agent O ; Mark Wahlberg pour celui du jeune K.
Jemaine Clement avait besoin de cinq heures de maquillage pour se transformer en Boris.
Le tournage s’est déroulé du 16 novembre 2010 au 1er juillet 2011 à New York et Californie.
Notre critique de Men in black 3.
Alors que le second opus était vraiment décevant, limite catastrophique, ce troisième film peut-il sauver la mise ?
Une sorte de retour aux sources, non pas dans l’esprit, mais avec le voyage temporel. Alors qu’on était jusque là dans un univers d’aliens, on part ici bien plus dans la science-fiction. L’intrigue va donc se dérouler dans les années 1960 où on retrouve une autre époque du MIB mais aussi de K. Le scénario est plutôt bon en retirant enfin la trop forte présence d’humour pour revenir à quelque chose de plus simple et donc de plus efficace. Nous sommes certes dans une histoire de vengeance à coup de modification du passé et même si ce n’est pas très original, les péripéties sont intéressantes pour ne pas s’ennuyer. Il y a plusieurs rebondissements qui relancent sans cesse l’histoire. On apprécie aussi qu’il y ait des séquences portées sur l’émotion, contrastant ainsi avec l’esprit comédie.
J est donc la tête d’affiche et il a enfin droit à un développement plus fort. Il retourne dans le passé non pas juste pour sauver l’humanité mais surtout sauver son ami. On voit que malgré leur relation distante en conversation, il y a un profond respect et une solide affection entre eux. K justement, on le voit totalement différemment. Il est à ses débuts et il n’est pas le grand expérimenté très froid. Ici, malgré son côté peu émotionnel, il est bien plus ouvert et attachant. On retrouve bien son caractère et l’acteur l’interprète parfaitement. Il n’y a pas trop de personnages secondaires et ce n’est pas trop un défaut car ainsi on creuse davantage les deux héros principaux. Néanmoins, Griffin est un alien très attachant par sa gentillesse et le fait qu’il connaisse l’avenir, jouant ainsi avec les probabilités du futur. Même l’antagoniste n’est pas si cliché car même s’il veut se venger, sa méthode est intelligente.
Autre changement par rapport au film précédent, la réalisation est bien plus réussie. Pas de surenchère ni d’abus numérique et cette retenue est profitable. On savoure davantage ce qu’on nous propose. Et ce qu’on nous propose, c’est un retour en 1969. On avoue qu’on aurait aimé sentir une immersion bien plus forte car au final, on n’erre pas assez en ville ou autre lieu pour nous plonger à une autre époque. Le seul point qui ancre ça dans le temps est le décollage de la fusée pour la Lune. La bande originale apporte cette fois-ci une plus-value en créant un petit quelque chose au fond de soi quand il le faut, et ne servant ainsi pas juste d’accompagnement sonore.
Men in black 3 relève la barre avec un divertissement efficace qui permet de relancer la saga.