Réalisation : Henry Joost et Ariel Schulman.
Scénario : Jessica Sharzer.
Production : Anthony Katagas et Allison Shearmur.
Musique : Rob Simonsen.
Société de production : Lionsgate Films, TIK Films, Allison Shearmur Productions, Keep Your Head, Lionsgate Films et Supermarché.
Distributeur : Lionsgate Films.
Date de sortie USA : 27 juillet 2016.
Date de sortie française : 24 août 2016.
Titre original : Nerve.
Durée : 1h37.
Budget : 20 millions de dollars.
Box-office mondial : 85,2 millions de dollars.
Box-office USA : 38,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 750 201 entrées.
Résumé.
Vee n’ose jamais rien. Lorsqu’elle découvre le jeu Nerve, elle décide de se lancer pour se surpasser. Le concept : accepter des défis contre de l’argent et être filmé par les « voyeurs ». Les défis deviennent de plus en plus risqués.
Casting.
Venus « Vee » Delmonico : Emma Roberts (VF : Marie Facundo).
Ian : Dave Franco (VF : Gauthier Battoue).
Sydney : Emily Meade (VF : Olivia Luccioni).
Tommy : Miles Heizer (VF : Brice Ournac).
Nancy Delmonico : Juliette Lewis (VF : Laurence Charpentier).
Liv : Kimiko Glenn (VF : Rebecca Benhamour).
Azhar : Samira Wiley (VF : Inconnue).
Ty : Colson « Machine Gun Kelly » Baker (VF : Donald Reignoux).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Nerve est l’adaptation du roman Addict de Jeanne Ryan publié en 2013.
Le projet débute en 2014.
Le tournage s’est déroulé d’avril à juin 2015 à New York.
Notre critique de Nerve.
« Action » ou vérité sans la vérité à l’heure des réseaux sociaux, pourquoi pas.
On aurait pu s’attendre à une histoire basique et pourtant, elle arrive à se démarquer. Le scénario va en effet montrer les inconvénients du voyeurisme où on entre dans quelque chose de malsain. Une dérive qui existe depuis l’avènement des réseaux sociaux et que les gens filment tout sans se soucier des conséquences. Ensuite, le film traite de l’image qu’on donne, du manque de confiance en soi, de ce besoin de popularité. Des problématiques qui peuvent se poser à tout le monde et en particulier à l’adolescence et chez les jeunes adultes. Jusqu’où est-on prêt à aller pour se faire accepter ? Aimer ? Au global, le scénario est prenant et surtout est crescendo en tension où des défis au début simple vont devenir de plus en plus à risque tant il y a l’appât du gain mais aussi de la popularité. On regrettera néanmoins le dernier acte qui part un peu trop loin et gâche un peu tout le travail fourni.
Très bon point sur le casting mais aussi sur l’écriture des personnages. Vee est intelligente, promise à de grandes études mais qui n’ose rien par peur de se lancer. En se lançant dans le jeu, elle cherche à se surpasser et elle va y prendre goût, oubliant les conséquences et prenant des risques. Elle se métamorphose en quelqu’un d’autre et c’est crédible dans l’évolution proposée du personnage. Elle fait équipe avec Ian. Il semble un habitué du jeu et est très charismatique. Il n’a pas un esprit casse-cou mais aime les défis. Sydney incarne une amie proche de Vee mais aussi quelqu’un qui veut la gloire, étant prête à n’importe quoi pour l’obtenir en participant au jeu, n’ayant plus d’éthique. Enfin, il y a Tommy, un autre ami de l’héroïne qui se veut plus renfermé et raisonnable et qui va chercher à en savoir plus sur les coulisses du jeu, n’ayant pas confiance au concept et voulant protéger son amie.
Un jeu dérangeant et donc une réalisation qui va devoir s’axer là-dessus et c’est une réussite. Au début c’est gentillet, léger et divertissant et plus on avance, plus l’ambiance se veut oppressante et malsaine, donnant plus de tension dans la mise en scène. De plus, on a régulièrement des prises de vues de l’intérieur des téléphones afin de nous placer vraiment en tant que « voyeur ». La réalisation opte aussi par un habillage graphique propre à un jeu vidéo qui nous plonge davantage dans l’esprit « jeu ». La bande originale n’est pas en reste en soulignant cette évolution dans le drame.
Nerve est un thriller haletant avec des sujets sérieux et dramatiques sur le côté voyeurisme des gens.