Réalisation : John Carpenter.
Scénario : John Carpenter et Nick Castle.
Production : Larry Franco et Debra Hill.
Musique : John Carpenter et Alan Howarth.
Société de production : AVCO Embassy Pictures, International Film Investors, Goldcrest Films International et City Films.
Distributeur : AVCO Embassy Pictures.
Date de sortie USA : 10 juillet 1981.
Date de sortie française : 24 juin 1981.
Titre original : Escape from New York.
Durée : 1h39.
Budget : 6 millions de dollars.
Box-office mondial : 50 millions de dollars.
Box-office USA : 25,2 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 278 378 entrées.
Résumé.
Manhattan est devenu une prison où chacun fait sa loi. Lorsque l’avion du Président des États-Unis s’écrase sur l’île, Snake Plissken, un prisonnier, a pour mission de le sauver en moins d’une journée en échange de sa liberté.
Casting.
Snake Plissken : Kurt Russell (VF : Patrick Floersheim).
Bob Hauk : Lee Van Cleef (VF : Edmond Bernard).
Cabbie : Ernest Borgnine (VF : Jacques Deschamps).
Le Duc de New York : Isaac Hayes (VF : Med Hondo).
Harold « Brain » Hellman : Harry Dean Stanton (VF : Jacques Balutin).
Maggie : Adrienne Barbeau (VF : Béatrice Delfe).
Le président des États-Unis : Donald Pleasence (VF : Henri Poirier).
Rehme : Tom Atkins (VF : Michel Bardinet).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le projet débute en 1976.
Charles Bronson, Tommy Lee Jones, Chuck Norris, Jeff Bridges et Nick Nolte ont été envisagés pour le rôle de Snake Plissken ; Kirk Douglas et Burt Lancaster pour celui de Bob Hauk.
Kurt Russell a eu l’idée de porter un cache-œil pour incarner Snake Plissken.
Lorsque Snake survole la ville, les images des bâtiments qu’on peut voir sur le radar ne sont pas faites par ordinateur, technique encore trop coûteuse. C’est donc une maquette de la ville peinte en noire avec du ruban adhésif blanc brillant positionné selon une grille. La caméra circule ensuite à travers la maquette éclairée par une lumière noire.
Le tournage s’est déroulé d’août à novembre 1980 au Missouri et Californie.
Notre critique de New York 1997.
Une idée forte intéressante alors plongeons dans ce futur dystopique.
La première moitié du film se veut effectivement très prenante. On découvre un monde d’un autre jour tout en donnant un lien avec la société actuelle où par endroit, la loi du plus fort règne et où l’État se désengage par souci de facilité. Ce concept de prison livrée à elle-même permet de créer une société annexe. Tout est présent dans l’histoire pour donner de l’intérêt et de la tension, avec ce compte à rebours fréquemment rappelé et cette mission à haut risque de recherche et de traque en milieu hostile. Le second acte de l’intrigue baisse en tension et devient plus posé et moins captivant car moins de choses à raconter. La séquence de combat n’apporte rien de très spécifique. On perd aussi en enjeux. Pour autant, le scénario garde une certaine qualité d’écriture car on se demande si la mission va réussir. On aurait aimé juste en savoir un peu plus sur cet univers dystopique.
Snake a l’allure du mauvais garçon et il agit ici juste par besoin personnel car il se désintéresse du sort du monde. Il est grognon, brutal, n’y va pas par quatre chemins. Surtout, il doit gérer le stress car sa propre vie est menacée et il a vingt-quatre heures pour atteindre son objectif. On n’aurait pas dit non à en savoir un peu sur lui et son passé. Ceux qui vont l’aider sur sa route manque de profondeur et même d’un quelconque développement. Ils sont là pour procurer au héros un soutien quand il a besoin. Ils arrivent en plus assez tard dans le film. Le Duc, une sorte d’antagoniste qui dirige la prison, manque de charisme et règne par la force.
Monde sans foi ni loi, pauvreté, misère, violences… on est face à un quartier complètement ravagé qui n’inspire guère confiance. Les décors sont donc travaillés en ce sens et le résultat est immersif. Le fait d’être quasi constamment en pleine nuit renforce ce sentiment de danger et d’oppression. De même, afin de montrer que c’est risqué, de montrer fréquemment le compte à rebours n’est pas une mauvaise idée et permet de donner un certain rythme au film. La bande originale n’est pas mauvaise avec cet esprit très synthétique propice à ce genre de film.
New York 1997 est une dystopie originale et assez bien réussie mais qui aurait mérité quelques améliorations.