Réalisation : Nora Ephron.
Scénario : Nora Ephron, David S. Ward et Jeff Arch.
Production : Gary Foster.
Musique : Marc Shaiman.
Société de production : TriStar Pictures.
Distributeur : TriStar Pictures.
Date de sortie USA : 25 juin 1993.
Date de sortie française : 17 novembre 1993.
Titre original : Sleepless in Seattle.
Durée : 1h45.
Budget : 21 millions de dollars.
Box-office mondial : 227,9 millions de dollars.
Box-office USA : 126,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 915 704 entrées.
Résumé.
Après la perte de sa femme, Sam a du mal à s’en remettre. Son fils contacte alors une émission de radio pour lui trouver une nouvelle femme. Annie l’écoute et tombe sous le charme.
Casting.
Sam Baldwin : Tom Hanks (VF : Jean-Philippe Puymartin).
Annie Reed : Meg Ryan (VF : Martine Irzenski).
Walter Jackson : Bill Pullman (VF : Vincent Violette).
Jonah Baldwin : Ross Malinger (VF : Dimitri Rougeul).
Becky : Rosie O’Donnell (VF : Inconnue).
Jessica : Gaby Hoffmann (VF : Inconnue).
Greg : Victor Garber (VF : Emmanuel Jacomy
Suzy : Rita Wilson (VF : Inconnue).
Victoria : Barbara Garrick (VF : Laurence Crouzet).
Maggie Abbott Baldwin : Carey Lowell (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Julia Roberts, Kim Basinger, Nicole Kidman, Michelle Pfeiffer, Demi Moore, Jennifer Jason Leigh et Jodie Foster ont été envisagées pour le rôle d’Annie Reed ; Dennis Quaid, Michael Keaton, John Travolta et Bill Paxton pour celui de Sam Baldwin.
La scène où Tom Hanks et Victor Garber sont à table et se mettent à pleurer en parlant d’un film a été improvisée par les deux acteurs.
Le tournage s’est déroulé du 13 juillet 1992 au 25 septembre 1992 dans l’État de Washington.
Notre critique de Nuits blanches à Seattle.
Les comédies romantiques sont souvent du recyclage du concept avec de nouveaux personnages.
Rien de bien neuf évidemment encore une fois. Le problème est surtout qu’il n’y a rien de passionnant, la faute à vouloir créer une double intrigue bien trop plate. D’un côté nous avons Sam qui élève seul son enfant et qui fait toujours le deuil de sa femme. Il tente de se recaser sans grande conviction et ça ne donne rien de très touchant. De l’autre, nous avons Annie qui devient amoureuse à partir de pas grand chose. Et attention, leur rencontre ne se fait que dans les dernières minutes du film, misant alors sur un coup de foudre immédiat qui ne donne aucune crédibilité. On est donc face à une histoire très guimauve sans jamais donner une profondeur. Ainsi, on n’a rien sur le deuil, rien sur la souffrance d’un enfant, rien sur la place de l’amour dans une vie…
Un bon casting mais qui ne livre pas pour autant une performance mémorable. Sam est d’abord attachant par sa peine de la perte de sa femme, qu’il tente de faire bonne figure face à son fils (qui se montre presque indifférent à la disparition de sa mère) mais qui veut rapidement se remettre en salle à cause d’une émission radio. C’est trop brutal pour être crédible car l’ellipse temporelle n’est pas suffisamment exploitée. Concernant Annie, alors qu’elle va se marier, elle arrive à être attirée par une voix à la radio au point d’engager un détective pour retrouver Sam. C’est très fleur bleue et limite glauque en un sens. On retrouve ainsi un fait bien caricatural du film romantique. Le mari justement n’a aucun intérêt avec ses multiples allergies.
Pour couronner le tout, c’est assez lent dans l’ensemble. On ne retrouve vraiment pas la « magie de l’amour » ni une réelle évasion. Par conséquent, l’ennui pointe le bout de son nez plutôt que de donner une autre émotion. On ne peut pas dire non plus qu’on profite de Seattle vu qu’elle nous ait présentée comme plutôt froide et austère. On aurait pu aller se réconforter avec la bande originale mais celle-ci mise trop sur la simplicité et n’arrive pas non plus à proposer une chanson qui reste durablement dans les mémoires par son impact sensitive.
Nuits blanches à Seattle est plutôt nuits oubliables pour un film romantique fade et sans grandes émotions.