
Réalisation : Nicolas Bedos.
Scénario : Jean-François Halin.
Production : Eric et Nicolas Altmayer.
Musique : Anne-Sophie Versnaeyen et Nicolas Bedos.
Société de production : Mandarin Films, Gaumont, M6 Films, Scope Pictures, Canal+, Ciné+, M6, W9 et Blue Sky Films.
Distributeur : Gaumont.
Première mondiale : 17 juillet 2021 (Cannes).
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 4 août 2021.
Titre original : OSS 117 : alerte rouge en Afrique noire.
Durée : 1h56.
Budget : 18 millions d’euros.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 1 619 109 entrées.
Résumé.
Hubert, alias OSS 117, doit se rendre en Afrique pour retrouver un agent porté disparu, le jeune OSS 1001. Sur place, il découvre un complot plus vaste.
Casting.
Hubert Bonisseur de La Bath / OSS 117 : Jean Dujardin.
Serge / OSS 1001 : Pierre Niney.
Zéphyrine Bamba : Fatou N’Diaye.
Micheline Pierson : Natacha Lindinger.
Armand Lesignac : Wladimir Yordanoff.
Roland Lépervier : Gilles Cohen.
Koudjo Sangawe Bamba : Habib Dembélé.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
OSS 117 : alerte rouge en Afrique noire est le troisième opus de la saga après OSS 117 : Le Caire, nid d’espions et OSS 117 : Rio ne répond plus.
Le film devait initialement sortir le 3 février 2021.

Le tournage s’est déroulé du 18 novembre 2019 au 15 février 2020 en France et au Kenya.
Notre critique de OSS 117 : alerte rouge en Afrique noire.
Vu la catastrophe du deuxième film, on peut espérer un relèvement de niveau pour cet opus.


Alors comme on partait de bien loin, ce n’était pas compliqué de faire mieux. Le scénario n’a rien de bien sensationnel et se veut même trop poussif qu’on n’y trouve pas un quelconque intérêt. Si l’intrigue complotiste est crédible, ce n’est pas ce qu’on attend de cette saga. En effet, c’est l’humour qu’on veut voir et… bien ce n’est pas fameux. Si on évite l’humour très lourd du second volume qui ne faisait pas rire, les touches comiques présentes ici sont simplistes et peu drôles. Et pour cause, il y en a peu et il n’y a pas de situations amusantes. Pourtant il y avait matière à faire avec la confrontation de deux générations d’espion entre l’expérimenté dépassé et le jeune et ses approches très différentes.
Hubert gagne un peu plus en intérêt car il va devoir faire équipe et ça le déstabilise. Il n’a pas les mêmes habitudes de travail et n’a plus les mêmes capacités physiques. Sa personnalité est aussi un peu plus édulcoré car même s’il a toujours son caractère raciste et misogyne, c’est fortement atténué par rapport aux métrages précédents. OSS 1001 est donc le jeune agent dynamique et adepte des gadgets. Il admire 117 et il veut l’épater. Leur duo est correct mais rien de bien performant pour marquer le coup. Les antagonistes sont aussi classiques et sans développement pour les rendre mémorables.


Rien de bien particulier à dire sur la réalisation. C’est très minimaliste, sans grande audace pour se démarquer. Il n’y a pas une approche artistique pour coller à l’esprit des années 1980 dans le film d’espionnage. Le fait de tourner au Kenya n’est pas vraiment mis en avant à travers les paysages vu qu’ils ne sont même pas filmés. On reste dans quelque chose de très lisse au final. Même la bande originale ne joue pas sur les consonnances africaines pour nous immerger davantage.
OSS 117 : alerte rouge en Afrique noire est sans grand intérêt et sera vite oubliable. Drapeau rouge qu’il est temps d’arrêter cette saga.

