Réalisation : Sergio Leone.
Scénario : Sergio Leone, Fulvio Morsella, Luciano Vincenzoni, Duccio Tessari et Fernando Di Leo.
Production : Arrigo Colombo et Giorgio Papi.
Musique : Ennio Morricone.
Société de production : Jolly Filmn, Constantin Filmn, Ocean Films et Polyphony Digital.
Distributeur : United Artists.
Date de sortie italienne : 12 septembre 1964.
Date de sortie USA : 18 janvier 1967.
Date de sortie française : 16 mars 1966.
Titre original : Per un pugno di dollari.
Titre anglais : A Fistful of Dollars.
Durée : 1h40.
Budget : 200 000 dollars.
Box-office mondial : 19,9 millions de dollars.
Box-office USA : 14,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 4 383 331 entrées.
Résumé.
Un américain se rend à San Miguel, une ville où il y voit l’occasion de se faire beaucoup d’argent. Il décide de monter les deux clans de la ville l’un contre l’autre.
Casting.
L’homme sans nom : Clint Eastwood (VF : Jacques Deschamps).
Ramón Rodos : Gian Maria Volonté (VF : Claude Joseph).
Marisol : Marianne Koch (VF : Inconnue).
Don Miguel Benito Rodos : Antonio Prieto (VF : Gérard Férat).
Esteban Rodos : Sieghardt Rupp (VF : Jacques Balutin).
John Baxter : Wolfgang Lukschy (VF : Yves Furet).
Silvanito : José Calvo (VF : Jean Martinelli).
Peripero : Joseph Egger (VF : Inconnue).
Consuelo Baxter : Margarita Lozano (VF : Paule Emanuele).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Pour une poignée de dollars est le premier volet de La trilogie du dollar.
Le film est un remake non officiel de Yojimbo d’Akira Kurosawa de 1961. Un procès fut intenté pour plagiat et un arrangement à l’amiable a été trouvé.
Le film avait comme titre The Magnificent Stranger jusqu’à encore quelques jours avant sa sortie où il a pris son titre devenu célèbre.
Henry Fonda, James Coburn, Charles Bronsonr et Richard Harrison ont été envisagé pour le rôle de l’homme sans nom.
Clint Eastwood a créé lui-même son costume en faisant les boutiques. Il possède toujours le poncho.
Le tournage s’est déroulé en Espagne et en Italie.
Notre critique de Pour une poignée de dollars.
Rivalité au temps du western, rien de bien original.
Le scénario n’est clairement pas très mémorable et en réalité, il nous a plutôt ennuyé. L’idée était pourtant bonne de base de voir un homme amplifier une rivalité entre deux gangs et en en tirant profit à chaque fois mais au final, on tourne vite en rond. L’histoire n’a rien à proposé de probant qui marquera vraiment les esprits. Tout se résume à se tirer dessus par vengeance et soif de pouvoir sans enjeux derrière. Dommage donc que le scénario n’aborde pas réellement de thématique. Certes, on est plutôt dans une sorte de spectacle sans véracité historique et vraiment dans une histoire cinématographique. On regrette aussi une absence d’émotions, aucune scène n’étant suffisamment touchante.
Clint Eastwood incarne le personnage principal et se veut mono-expressif du début à la fin. Mine patibulaire et c’est tout. Il est pourtant présenté comme assez intelligent pour manipuler tout le monde à son avantage mais c’est assez mal exploité, surtout qu’il ne fait ça que pour l’argent sans autre motivation notable. Alors oui on peut dire qu’il dégage un certain charisme à être si sûr de lui mais rien qui a de quoi s’attacher à lui. Les autres protagonistes sont vite oubliables et servent pour la plupart à être de futures victimes. L’aubergiste qui aide le héros avait du potentiel s’il était mieux exploité tandis que Marisol n’a aucun intérêt à part être la seule touche féminine du casting. Quant aux clans rivaux, on est dans la caricature donc inintéressants.
Ce film marque le « western spaghetti » et pour cause, tout est mis en scène de façon très cinématographique, avec de longues pauses sur l’image pour profiter du moment présent en cassant toute crédibilité. Néanmoins, cela donne des plans iconiques qui fonctionnent plutôt bien. L’utilisation abusive de gros plan est parfois dérangeante vu que ce n’est que pour faire trainer en longueur. Le travail sur les décors et les costumes est vraiment bons même si on ne profitera pas des paysages locaux tant on reste souvent concentré sur la ville. En revanche, la grande réussite réside à sa bande originale qui pose un style mémorable et à contre courant de ce à quoi on aurait pu s’attendre.
Pour une poignée de dollars vaut bien quelques pièces mais pas plus à nos yeux.