Réalisation : John Krasinski.
Scénario : John Krasinski.
Production : Michael Bay, John Krasinski, Andrew Form et Brad Fuller.
Musique : Marco Beltrami.
Société de production : Paramount Pictures, Platinum Dunes et Sunday Night.
Distributeur : Paramount Pictures.
Première mondiale : 8 mars 2020 (New York).
Date de sortie USA : 28 mai 2021.
Date de sortie française : 16 juin 2021.
Titre original : A Quiet Place: Part II.
Durée : 1h37.
Budget : 61 millions de dollars.
Box-office mondial : 297,4 millions de dollars.
Box-office USA : 160 millions de dollars.
Entrées françaises : 646 817 entrées.
Résumé.
Evelyn et ses enfants quittent leur ferme après l’attaque des aliens. Ils découvrent qu’il y a d’autres survivants et peut-être un nouvel espoir de survivre.
Casting.
Evelyn Abbott : Emily Blunt (VF : Laëtitia Lefebvre).
Regan Abbott : Millicent Simmonds (VF : Garance Pauwels).
Emmett : Cillian Murphy (VF : Rémi Bichet).
Marcus Abbott : Noah Jupe (VF : Enzo Ratsito).
Leader de la colonie : Djimon Hounsou (VF : Frantz Confiac).
Lee Abbott : John Krasinski (VF : Stéphane Pouplard).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Sans un bruit 2 est la suite de Sans un bruit.
Le projet débute en 2018.
Le tournage s’est déroulé du 15 juillet au 25 septembre 2019 à New York.
Notre critique de Sans un bruit 2.
On avait eu un premier opus de haute qualité mais on craignait la suite et suite il y a…
La séquence d’ouverture est prenante car on découvre l’origine des aliens et déjà on est dans une ambiance de danger et de tension. Puis le film reprend la fin du précédent métrage pour nous mettre dans la continuité directe. Tout semble aller bien et malheureusement, le scénario va nous offrir moins percutant et surtout un peu plus de déjà-vu. Trouver un survivant donne un autre angle à la saga sauf que ça ne décolle pas plus et quand on découvre qu’il y a d’autres survivants, il n’y a plus rien de bien captivant. Non pas que l’histoire se veut médiocre mais il n’y a plus d’enjeux, plus d’objectifs et surtout, tout se veut plus basique. On ne ressent plus la menace ambiante et on va même perdre l’originalité du premier film : il y a plein de dialogues. Le silence qui était la meilleure arme passe presque au second plan. Quant à l’astuce pour repousser les aliens, l’idée est difficilement exploitée alors que c’est quelque chose qui aurait pu tout faire basculer. Dommage également d’avoir une fin bien trop abrupte qui nous laisse sur notre faim.
Evelyn est toujours dans la protection de ses enfants et elle agit pour le mieux sauf que son personnage est beaucoup moins présent dans l’intrigue. Pire, elle en devient presque figurante. C’est donc sa fille qui prend le feu des projecteurs. Elle est courageuse et cherche à trouver une solution durable, quitte à prendre des risques. Elle est aussi marquée par le décès de son père et elle est ainsi plus touchante. Les scénaristes ne savaient pas quoi faire non plus de son frère et il occupe quelques scènes pour le mettre quelque part. Le nouvel arrivant est Emmett. Lui aussi est touché par des pertes et il veut isolé de tout mais en mode ultra protégé. L’arrivée des Abbott va l’obliger à sortir de sa tanière et à affronter le monde et les aliens. Il en devient le personnage principal du film et malgré une bonne prestation de son acteur, son rôle n’est pas des plus mémorables.
Même réalisateur et pourtant, on ne retrouve pas la même tension globale. Déjà car comme on le disait, l’aspect sonore n’est plus aussi bien maîtrisée. Beaucoup de parlottes, beaucoup de bruits… on est donc dans quelque chose de plus classique. Il n’y a que quand on plonge dans l’esprit de Regan, donc un monde complètement sourd, qu’on comprend ce qu’elle endure pour survivre. On bouge aussi davantage entre limite un bunker glauque, une forêt lumineuse et une petite ville chaleureuse. Tout qui fait qu’on s’éloigne de ce qui peut faire peur. La bande originale est déjà un peu plus intéressante en offrant certaines mélodies plus marquantes.
Sans un bruit 2 fait un peu trop de bruit et s’éloigne de ce qui faisait sa force. Une suite décevante.