Réalisation : Guy Ritchie.
Scénario : Michael Robert Johnson, Anthony Peckham et Simon Kinberg.
Production : Susan Downey, Dan Lin, Joel Silver, Lionel Wigram.
Musique : Hans Zimmer.
Société de production : Warner Bros., Village Roadshow Pictures, Silver Pictures, Wigram Productions, Internationale Filmproduktion Blackbird Dritte et Lin Pictures.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 25 décembre 2009.
Date de sortie française : 3 février 2010.
Titre original : Sherlock Holmes.
Durée : 2h08.
Budget : 90 millions de dollars.
Box-office mondial : 524 millions de dollars.
Box-office USA : 209 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 143 123 entrées.
Résumé.
Sherlock Holmes est un détective dont le sens de la déduction est sans égal. Accompagné de Watson, ils doivent résoudre une enquête déroutante : un mort est revenu à la vie.
Casting.
Sherlock Holmes : Robert Downey Jr. (VF : Bernard Gabay).
John Watson : Jude Law (VF : Xavier Fagnon).
Irene Adler : Rachel McAdams (VF : Noémie Orphelin).
Henry Blackwood : Mark Strong (VF : Éric Herson-Macarel).
Mary Morstan : Kelly Reilly (VF : Natacha Muller).
Lestrade : Eddie Marsan (VF : Patrick Borg).
Sir Thomas : James Fox (VF : Olivier Rodier).
Lord Coward : Hans Matheson (VF : Rémi Bichet).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Sherlock Holmes s’inspire du comic book Sherlock Holmes de Lionel Wigramdu, personnage lui-même créé par Sir Arthur Conan Doyle publié en 1887. L’intrigue reprend plusieurs éléments des romans.
Le projet débute en 2007.
Russell Crowe, Sam Worthington et Colin Farrell ont été envisagés pour le rôle de Watson.
Le tournage s’est déroulé d’octobre 2008 à janvier 2009 en Angleterre.
Notre critique de Sherlock Holmes.
Le retour du détective le plus célèbre au monde en voulant se rapprocher plus de l’esprit des romans, très attirant.
On ne peut pas nier qu’on passe vraiment un bon moment tant on est pris par une enquête passionnante qui ne cesse de relancer son intrigue par diverses péripéties. Il y a une très bonne construction du scénario qui arrive à proposer à la fois des séquences d’action, des résolutions d’énigmes et un complot qui n’en finit pas qu’on se demande jusqu’où on se dirige. Alors certes, l’approche globale pourrait en décontenancer plus d’un qui s’attendait à retrouver quelque chose de plus sobre, de plus élégant mais au final, le personnage est comme ça dans les romans et ça donne une sorte de modernité appréciable. Autre élément intéressant, le fait qu’on a l’impression d’être face à du mystique, des touches de fantastiques autour d’un personnage rationnel mais justement, il faut déjouer les apparences et ça donne un regain d’intérêt. En clair, le scénario nous a conquis.
Robert Downey Jr. dans le rôle d’Holmes, ce n’est vraiment pas l’acteur auquel on aurait pensé pour lui et pourtant, il livre une parfaite prestation. Il incarne ainsi un détective perspicace, trop intelligent, déduisant beaucoup de choses à partir de rien, doué dans le combat au corps à corps et dans les sciences. Mais il est aussi maladroit dans sa communication avec les autres, étant trop hautain (ou peut-être n’est-ce qu’une façade ?) et usant parfois de drogues pour se concentrer davantage. Il n’est donc pas un pur héros et ça le rend bien plus convaincant et réaliste. Son acolyte Watson est plus posé, plus méthodique et sert à la fois de confident et de frein à Holmes. Ce dernier ne veut pas reconnaître clairement l’admiration qu’il a pour Watson mais ça donne ainsi une bonne relation entre eux. Irene est à la fois une ancienne amante d’Holmes mais aussi sa nouvelle cliente et partenaire pour une affaire. Elle est intrigante car on sait qu’elle est malhonnête et on doute de sa sincérité. Concernant l’antagoniste, c’est un conquérant assez froid qui a su créer un vaste plan qui ne le relègue pas au rang de caricature du méchant.
Le Londres de l’époque victorienne est toujours charmant à voir et on est pleinement immergé dans cette époque. C’est un régal visuel à travers les décors et les costumes avec l’arrivée en douceur de certaines technologies mêlées encore aux anciennes pratiques. Guy Ritchie offre aussi une réalisation à la hauteur. On a droit ainsi à de bonnes idées comme les forts ralentis durant des scènes d’action, permettant de prendre à contre-courant la pratique et de mieux apprécier le travail de toute une équipe de tournage. Il est aussi plaisant de ne pas avoir droit à des scènes partant dans la surenchère propre à certains blockbusters. Quant aux différents effets visuels pour les plans d’ensemble de Londres ou autre ajout de décors, ils sont parfaitement dosés et convaincants. Enfin, Hans Zimmer propose une bonne partition qui donne un thème principal percutant et mémorable. Les musiques donnent ainsi une tension suffisante et ont une réelle place du point de vue sonore avec une ambiance propre.
Sherlock Holmes est un excellent film policier qui donne une autre approche du célèbre détective.