Réalisation : Sam Mendes.
Scénario : John Logan, Neal Purvis et Robert Wade.
Production : Barbara Broccoli et Michael G. Wilson.
Musique : Thomas Newman.
Société de production : B24, Columbia Pictures, Danjaq, Eon Productions et Metro-Goldwyn-Mayer.
Distributeur : Columbia Pictures.
Date de sortie anglaise : 26 octobre 2015.
Date de sortie USA : 6 novembre 2015.
Date de sortie française : 11 novembre 2015.
Titre original : Spectre.
Durée : 2h28.
Budget : 245 millions de dollars.
Box-office mondial : 880,7 millions de dollars.
Box-office USA : 200 millions de dollars.
Entrées françaises : 4 982 985 entrées.
Résumé.
James Bond enquête sur l’organisation Spectre et il va devoir s’allier à la fille d’un ancien ennemi. Il se retrouvé isolé car le programme 00 est sur le point d’être supprimé au profit d’une nouvelle agence de renseignements.
Casting.
James Bond : Daniel Craig (VF : Éric Herson-Macarel).
Madeleine Swann : Léa Seydoux (VF : elle-même).
Ernst Stavro Blofeld / Franz Oberhauser : Christoph Waltz (VF : Christian Gonon).
Q : Ben Whishaw (VF : Yoann Sover).
Gareth Mallory / M : Ralph Fiennes (VF : Bernard Gabay).
Eve Moneypenny : Naomie Harris (VF : Annie Milon).
Monsieur Hinx : David Bautista (VF : Hervé Caffin).
Max Denbigh / C : Andrew Scott (VF : Jean-Christophe Dollé).
Bill Tanner : Rory Kinnear (VF : Xavier Fagnon).
Monsieur White : Jesper Christensen (VF : Jean-Bernard Guillard).
Lucia Sciarra : Monica Bellucci (VF : elle-même).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Spectre est la suite de Casino Royale, Quantum of Solace et Skyfall.
L’organisation Spectre, ainsi que Blofeld, étaient soumis à des droits d’utilisation et ne pouvaient être utilisés. C’est pourquoi l’organisation avait pour nom Quantum. Après expiration des droits, les producteurs ont enfin pu utiliser les noms.
Ang Lee, Tom Hooper, David Yates, Danny Boyle et Christopher Nolan ont été approchés pour réaliser le film.
Gary Oldman a été envisagé pour le rôle de Franz Oberhauser.
La séquence d’ouverture du défilé comprend 1500 figurants. Cette scène, montrée en plan séquence (sans coupures), comporte en réalité quatre portions raccordées numériquement.
L’explosion vue vers la fin de ce film détient le record dans le Guiness Book de la plus grande explosion cinématographique de tous les temps.
Le tournage s’est déroulé du 6 décembre 2014 au 5 juillet 2015 en Italie, Mexique, Maroc, Autriche, Angleterre
Notre critique de Spectre.
Après que l’opus précédent ait atomisé au sens positif la franchise, on se demande si l’exploit va être à nouveau possible.
Et bien non, ce n’était effectivement pas possible. En effet, l’histoire n’arrive pas à apporter autant d’émotions ni de profondeur. Pourtant, ce nouveau métrage met enfin en avant un groupe bien connu de la saga : le Spectre. De quoi ravir les fans tout en touchant un nouveau public. L’intrigue met donc en avant une sorte de guerre du renseignement, de manipulation de l’information, de contrôle total à travers de bonnes intentions. Le sujet est pourtant très d’actualité mais ne parvient pas vraiment à nous toucher. On va aussi en découvrir un petit plus sur le passé de Bond mais l’effet ne prend pas. Le scénario n’est pas mauvais en soi mais pas de quoi marquer durablement les esprits. Puis les amourettes de James deviennent un peu trop clichés.
007 justement, qu’on espérait voir davantage impacté par la perte de M, reste finalement fidèle à lui-même. Séducteur, combattif, beau parleur… Alors qu’auparavant il était bien approfondi, là il reste un peu simpliste dans sa construction. Il semble sans faille, sans souffrance (à part sa scène de torture). C’est juste le bon espion qui sait tuer. L’espion est aussi très bien entouré, montrant plus le travail d’équipe avec M qui va sur le terrain, Q qui use de ses compétences informatiques, Moneypenny qui reprend du service… Côté « James Bond Girls », la présence de Monica Bellucci ne sert strictement à rien tandis que Lea Seydoux (qui manque de charisme ici) incarne Madeleine. Alors qu’elle aurait pu avoir un potentiel davantage exploité vu l’identité de son père, elle sert juste à être la femme en détresse qui tombe amoureuse de Bond. Concernant l’antagoniste, enfin on a le Nemesis de Bond, propre à la saga. Il est rusé, manipulateur et gère une organisation avec des ramifications partout. C’est l’instigateur des précédents films dans un sens.
Même réalisateur et on se dit que Sam Mendes va encore nous épater. Cela ne le sera que dans la séquence d’ouverture en (faux) plan séquence qui est plutôt beau à voir. Mais pour la suite, c’est plutôt classique et sans grande approche artistique. Il n’y a pas de plans mémorables. On se retrouve plus avec quelques séquences folles et novatrices par la forme comme une poursuite avion contre voitures sur la neige. Qui dit film d’espionnage dit aussi voyage et on part dans les extrêmes avec la montagne enneigée d’un côté et le désert aride de l’autre tout en passant par Londres.
Spectre n’arrivera pas à égaler son prédécesseur mais pose les bases de l’antagoniste culte de la franchise.