Réalisation : Nicholas Meyer.
Scénario : Jack B. Sowards et Nicholas Meyer.
Production : Robert Sallin.
Musique : James Horner.
Société de production : Paramount Pictures.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 4 juin 1982.
Date de sortie française : 20 octobre 1982.
Titre original : Star Trek II: The Wrath of Khan.
Durée : 1h53.
Budget : 11,2 millions de dollars.
Box-office mondial : 79,8 millions de dollars.
Box-office USA : 79,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 205 017 entrées.
Résumé.
En 2285, Kirk et son équipage doivent arrêter Khan qui cherche à mettre la main sur le programme Genesis qui permet de former la vie sur des planètes inhabitables mais aussi de la reprendre.
Casting.
James Tiberius Kirk : William Shatner (VF : Sady Rebbot).
Spock : Leonard Nimoy (VF : Robert Party).
Leonard McCoy : DeForest Kelley (VF : François Marié).
Saavik : Kirstie Alley (VF : Sylvie Feit).
Montgomery Scott : James Doohan (VF : Georges Aubert).
Khan Noonien Singh : Ricardo Montalbán (VF : François Chaumette).
Pavel Chekov : Walter Koenig (VF : Vincent Violette).
Hikaru Sulu : George Takei (VF : Tola Koukoui).
Nyota Uhura : Nichelle Nichols (VF : Jane Val) .
Carol Marcus : Bibi Besch (VF : Denise Metmer).
David Marcus : Merritt Butrick (VF : Jean-Pierre Leroux).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Star Trek II : la colère de Khan est la suite de Star Trek : le film. C’est le second film de la franchise Star Trek.
Le projet devait à l’origine être un téléfilm.
Ron Howard a été approché pour le poste de réalisateur.
Le film eut pour titre envisagé The undiscovered country (« La contrée inconnue« ), The Genesis Project (« Le projet Genesis« ) et The vengeance of Khan (« La vengeance de Khan« ).
L’Enterprise était une maquette pilotée par huit artistes.
La vue de San Francisco dans l’appartement de Kirk est une peinture créée pour le film La tour infernale (1974). Des ajouts futuristes ont été ajoutées dessus.
Le tournage s’est déroulé du 11 novembre 1981 et 28 janvier 1982 en Californie.
Notre critique de Star Trek II : la colère de Khan.
On refait un petit voyage dans l’espace pour une nouvelle menace.
Le scénario corrige les erreurs du premier métrage en se voulant déjà plus captivant, proposant des rebondissements notables qui donnent ainsi une petite touche de tension tout du long. Petite car malheureusement, ce n’est pas encore très poussée et ça peut laisser de marbre par moment. L’histoire manque ainsi d’émotions une très grande partie du film alors que les enjeux sont assez énormes. On aurait aimé aussi que le place de « Créateur » soit davantage exploitée tant le programme Genesis dépasse l’entendement. On a aussi droit à des batailles spatiales qui, bien que pas impressionnantes, dynamisent l’ensemble et nous montrent que l’Enterprise explore parfois des zones dangereuses. Il faut attendre la fin du film pour une grosse surprise qui bouleversera la franchise mais là encore, un traitement plus approfondi n’aurait pas été de refus.
Il est toujours regrettable que les personnages n’aient pas un meilleur développement. On se concentre toujours sur les mêmes tandis que les autres servent de faire valoir. Kirk est moins hautain et se montre davantage preneur de décision, s’apparentant vraiment à un Capitaine de vaisseau. Mais rien encore pour qu’on s’attache à lui. Même constat pour Spock qui va être présenté ici plus actif (et non plus juste puits de connaissance). Néanmoins, leur relation amicale manque encore de saveur. La nouvelle venue, Saavik, fait un peu trop doublon avec Spock tant elle est froide et adepte d’un règlement très strict. Concernant Khan, si le personnage est intéressant tant sa vengeance est crédible, son acteur manque de charisme et de justesse dans son jeu.
La réalisation rattrape aussi le précédent film en ne créant pas (trop) de temps morts. Il y a aussi quelques changements d’apparence avec de nouveaux costumes, colorant ainsi l’image tant les décors des vaisseaux sont ternes et glacials. On a aussi un sentiment d’enfermement sur le Pont du vaisseau tant il se veut réduit. On ne verra d’ailleurs pas beaucoup de planètes (l’intégralité du film se déroulant à bord des vaisseaux) et la seule qu’on voit souffre d’une peinture manquant de détails pour être immersive. En revanche, on a droit à l’arrivée plus importante d’effets en images de synthèse pour des scènes d’envergure (pour l’époque) et ça ajoute ce côté futuriste. Bémol sur la bande originale qui n’est ni épique ni émouvante.
Star Trek II : la colère de Khan offre un voyage plus intéressant et un final surprenant mais le film se veut moins impressionnant visuellement.