Réalisation : J. J. Abrams.
Scénario : Alex Kurtzman, Damon Lindelof et Roberto Orci.
Production : J. J. Abrams, Bryan Burk, Alex Kurtzman, Damon Lindelof et Roberto Orci.
Musique : Michael Giacchino.
Société de production : Paramount Pictures, Skydance Media et Bad Robot.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 17 mai 2013.
Date de sortie française : 12 juin 2013.
Titre original : Star Trek into darkness.
Durée : 2h12.
Budget : 190 millions de dollars.
Box-office mondial : 467,4 millions de dollars.
Box-office USA : 228,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 879 931 entrées.
Résumé.
Starfleet subit de lourdes pertes à cause du terroriste John Harisson. Kirk et son équipage le traque en territoire Klingon mais cette décision divise l’équipage.
Casting.
James Tiberius Kirk : Chris Pine (VF : Emmanuel Garijo).
Spock : Zachary Quinto (VF : Adrien Antoine).
John Harrison : Benedict Cumberbatch (VF : Pierre Tissot).
Leonard McCoy : Karl Urban (VF : Alexis Victor).
Nyota Uhura : Zoe Saldaña (VF : Ingrid Donnadieu).
Montgomery Scott : Simon Pegg (VF : Cédric Dumond).
Hikaru Sulu : John Cho (VF : Alexandre Nguyen).
Pavel Chekov : Anton Yelchin (VF : Nathanel Alimi).
Christopher Pike : Bruce Greenwood (VF : Bernard Lanneau).
Carol Marcus : Alice Eve (VF : Emilie Alexandre).
Amiral Marcus : Peter Weller (VF : Jean Barney).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Star Trek into darkness est la suite de Star Trek (2009). C’est le 12e film de la franchise Star Trek.
Benicio del Toro, Edgar Ramírez et Jordi Mollà ont été envisagés pour le rôle de John Harrison ; Hayley Atwell, Sophia Myles et Teresa Palmer pour celui de Carol.
Le tournage s’est déroulé du 12 janvier au 8 mai 2012 en Californie et Islande.
Notre critique de Star Trek into darkness.
Après une relance de la saga relevée haut la main, la suite est aussi attirante que risquée de ne pas pouvoir recommencer le succès.
On ne va pas le cacher, le scénario est un très petit cran en dessous en terme d’attrait. En effet, malgré une intrigue à multiples rebondissements, on n’est pas autant captivé en terme d’engouement. Néanmoins, la qualité d’écriture est toujours aussi bonne. Après les origines du premier opus, on entre davantage dans l’action ici. Car oui, de l’action il va y en avoir et en particulier en combat spatial. Mais le scénario ne néglige pas pour autant les émotions et c’est une bonne chose. Malgré toujours de l’humour (bien que moins présent), les instants dramatiques sont très bien traités et il va y en avoir pas mal. Aussi bien sur le plan humain que sur le plan matériel. Ici, l’Entreprise est davantage exploité et il va prendre cher si on devait parler vulgairement. Cela montre bien la fragilité du vaisseau, loin des approches super-héroïques de ce genre de film. Autre fait notable, on voit bien plus la Terre et ce que donne les villes futuristes.
Toute l’équipe est de retour et on regrette toujours que les autres membres de l’équipage de l’Entreprise ne soit pas plus développé. C’est compensé par la relation entre Kirk et Spock. Leur amitié est toujours là mais elle va se retrouvée entachée une partie du métrage à cause de divergence d’opinion (qui va aussi affecter tout l’équipage). On voit ainsi les hauts et les bas de leur binôme. Kirk fera vraiment honneur à sa réputation avec sa bravoure et il assumera les choix difficiles de son rang de Capitaine. Quant à Spock, l’alien inexpressif va au contraire l’être et son caractère humain est bien plus exploité. Le grand méchant est Harisson. Ce dernier est mystérieux et on en apprendra plus sur lui au fil de l’intrigue. Sans qu’on en dévoile trop, il est très stratège, très intelligent et très fort. Pour autant, on n’est pas dans la caricature du vilain.
Abrams signe aussi son retour à la réalisation et on sent qu’il a eu quartier libre. Le film s’oriente davantage vers le grand spectacle à coup de séquences folles en particulier dans l’espace. Les batailles spatiales sont sublimes et donnent beaucoup de tension. On découvre aussi enfin les Klingons même si c’est qu’un court instant. Au-delà des vaisseaux, on le disait on voit aussi la Terre et on a donc droit à des séquences sur notre planète pour diversifier les lieux d’actions. Les effets spéciaux sont toujours aussi parfaits malgré le déluge visuel qu’on nous offre. Quant à la bande originale, elle se veut toujours aussi épique même si le thème emblématique se veut moins utilisé.
Star Trek into darkness permet d’explorer à nouveau l’univers avec de la qualité et une réalisation impressionnante.