Réalisation : Jeff Nichols.
Scénario : Jeff Nichols.
Production : Sarah Green, Brian Kavanaugh-Jones et Jeff Nichols.
Musique : David Wingo.
Société de production : Focus Features, Regency Enterprises, New Regency Productions et Tri-State Pictures.
Distributeur : Focus Features.
Première mondiale : 31 août 2023 (Telluride).
Date de sortie USA : 19 juin 2024.
Date de sortie française : 21 juin 2024.
Titre original : The bikeriders.
Durée : 1h56.
Budget : 40 millions de dollars.
Box-office mondial : 36 millions de dollars.
Box-office USA : 21,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 166 141 entrées.
Résumé.
Dans les années 1960, Kathy rencontre dans un bar Benny, un nouveau membre du gang de motards les Vandals, dirigé par Johnny. Le temps passe et le gang devient adepte de la violence. Benny doit choisir entre Kathy ou la loyauté envers son club.
Casting.
Benny : Austin Butler (VF : Kévin Goffette).
Johnny : Tom Hardy (VF : Jérémie Covillault).
Kathy : Jodie Comer (VF : Agathe Quelquejay).
Zipco : Michael Shannon (VF : Emmanuel Gradi).
Cal : Boyd Holbrook (VF : Inconnue).
Funny Sonny : Norman Reedus (VF : Emmanuel Karsen).
Brucie : Damon Herriman (VF : Vincent Ropion).
The Kid : Toby Wallace (VF : Inconnue).
Corky : Karl Glusman (VF : Inconnue).
Wahoo : Beau Knapp (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
The bikeriders s’inspire du livre de photographies du même nom de Danny Lyon publié en 1967.
Le projet débute en 2022.
Le tournage s’est déroulé d’octobre à décembre 2022 en Ohio.
Notre critique de The bikeriders.
Un film de motards, ce n’est pas un sujet qu’on voit régulièrement au cinéma.
Si vous aviez déjà une mauvaise image des motards, ce n’est pas ce film qui vous fera changer d’avis. En effet, on les voit violents, insultants, gros bras, bagarreurs, destructeurs, fumeurs à tout va, un respect à géométrie variable… Si on passe ça, on peut se concentrer sur l’intrigue. Clairement, on ne voit pas trop ce qu’on veut nous offrir. L’histoire est plutôt confuse sans de réel fil conducteur malgré un synopsis qui se voulait vendeur. On passe juste d’une séquence à une autre à travers quelques anecdotes de motards, un peu de rivalité entre clans, une sorte de passation de pouvoir mal gérée… bref, on a du mal à entrer dans le scénario. Même l’intrigue amoureuse passe à la trappe tant elle n’a pas de profondeur dans cet univers de mauvais garçons qui se la jouent rebelles et autoritaires. Il n’y a pas non plus de thématiques vraiment abordés à part appartenir à un groupe. Dommage car il y avait un tel potentiel de sujet sérieux que ça aurait pu être la force du film.
Pas grand chose de probant sur les personnages alors que ça démarrait plutôt bien. Benny est le jeune motard rebelle et qui joue le rôle de beau gosse. Il est violent, impulsif et navigue à vue. Il a pour mentor Johnny, le chef du gang. Il est posé en apparence car il cache quelqu’un de brutal qui part en vrille en un quart de secondes, se voulant même sans pitié. Il tient à la réputation de son clan avec une autorité très prononcée. Quant à Kathy, épouse de Benny, elle est dans le milieu sans être motarde. Elle veut juste que son mari se calme et sorte de tout ça pour mener une vie plus rangée. C’est elle qui sert de ligne directrice au film en racontant son histoire à un journaliste. On notera dans ce métrage un trio de casting tout à fait excellent avec des performances admirables de Jodie Comer et d’Austin Butler.
On a droit à une réalisation soignée mais rien de bien exceptionnelle. On oscille que rarement entre l’interview du journaliste et les flash-back. À se demander en réalité qu’elle en était l’utilité. Le métrage a aussi un rythme plutôt monotone, n’arrivant pas à réveiller suffisant pour tenir en haleine. Même les séquences d’action manquent de panache. On s’attendait aussi à un peu plus de périples en motos avec une mise en scène dynamique mais les bécanes sont plus souvent garées. La bande originale aussi n’est pas très en adéquation avec l’ambiance proposée et est vite oubliable.
The bikeriders ne propose pas une chevauchée mémorable et fait plutôt du surplace.