Réalisation : Michael Bay.
Scénario : Roberto Orci et Alex Kurtzman.
Production : Ian Bryce, Tom DeSanto, Lorenzo di Bonaventura, Don Murphy.
Musique : Steve Jablonsky.
Société de production : Paramount Pictures, Dreamworks Pictures, Tom DeSanto/Don Murphy Production, Hasbro, Di Bonaventura Pictures, Platinum Dunes, SprocketHeads et thinkfilm.
Distributeur : Paramount Pictures.
Première mondiale : 27 juin 2007 (Los Angeles).
Date de sortie USA : 3 juillet 2007.
Date de sortie française : 25 juillet 2007.
Titre original : Transformers.
Durée : 2h24.
Budget : 150 millions de dollars.
Box-office mondial : 709,7 millions de dollars.
Box-office USA : 390,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 984 829 entrées.
Résumé.
Sam s’achète une voiture pour épater Mikaela. Il découvre que sa voiture est en réalité un Autobot, un robot extraterrestre qui est traqué par les Decepticons. La Terre devient leur terrain de bataille.
Casting.
Sam Witwicky : Shia LaBeouf (VF : Jim Redler).
Mikaela Banes : Megan Fox (VF : Caroline Anglade).
Optimus Prime : Peter Cullen (VF : Jacques Frantz).
Bumblebee : Mark Ryan (VF : Patrick Béthune).
Mégatron : Hugo Weaving (VF : Julien Kramer).
Lennox : Josh Duhamel (VF : Alexis Victor).
Epps : Tyrese Gibson (VF : Bruno Henry).
Maggie : Rachael Taylor (VF : Hélène Bizot).
Seymour Simmons : John Turturro (VF : Vincent Violette).
Tom Banacheck : Michael O’Neill (VF : Emmanuel Jacomy).
John Keller : Jon Voight (VF : Michel Ruhl).
Glen : Anthony Anderson (VF : Lucien Jean-Baptiste).
Jazz : Darius McCrary (VF : Jean-Paul Pitolin).
Ratchet : Robert Foxworth (VF : Alain Dorval).
Ironhide : Jess Harnell (VF : Pascal Massix).
Starscream : Charles Adler (VF : Philippe Dumond).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Transformers est tiré des jouets du même nom de la marque Hasbro, qui opposent les Autobots aux Decepticons.
Michael Bay a réduit son salaire de 30% pour économiser sur les frais de tournage. À noter qu’il n’était pas attiré à la base pour réaliser ce projet.
Amanda Seyfried, Blake Lively et Emma Stone ont été envisagées pour le rôle de Mikaela Banes.
Malgré l’intensité des séquences d’actions et des cascades, Michael Bay voulait au maximum utiliser des effets pratiques et n’utiliser les images de synthèse que pour les robots ainsi que quelques plans.
La scène où Sam s’accroche à une statue au sommet d’un immeuble, Shia LaBeouf ne portait qu’un harnais de sécurité. Sa réaction de peur est authentique car il n’y avait pas de filet de sécurité sous lui.
Au début du film, lorsque le capitaine Lennox a besoin d’une carte de crédit pour passer un coup de téléphone en plein combat n’est pas une création des scénaristes. C’est tiré d’une anecdote racontée à Michael Bay par un soldat.
Le tournage s’est déroulé en Californie, Nouveau Mexique et Alaska.
Notre critique de Transformers.
Des gros robots, une guerre, Michael Bay… on sait qu’on ne va pas avoir un film exceptionnel.
Alors oui, le scénario n’est pas des plus brillants dans son ensemble. Mais commençons par son intrigue en elle-même. Contre toute attente, elle est plutôt prenante de voir que deux races de robots s’affrontent avec d’un côté les Autobots qui veulent défendre l’humanité et de l’autre les Decepticons qui ont besoin d’un artefact caché sur Terre afin de transformer toute technologie en robot et dominer la planète. Il est amusant que ce ne soit pas des aliens qu’on a l’habitude de voir mais des robots. Cela chance pour le mieux tout en collant à l’actualité de l’essor de la robotique. Il y a aussi le message sous-jacent, et malheureusement pas assez exploité, sur la supériorité d’une espèce sur une autre à cause de son avancée technologique. On sent qu’il y a un vrai potentiel de franchise tant les idées sont nombreuses. On est donc dans de la science-fiction de mécha. Même si tout est plutôt prévisible, on n’est pas pleinement déçu.
Cependant, tout n’est pas parfait, loin de là. On commence par une trop forte dose d’humour que ça en devient ridicule. Limite ça casse tout le côté sérieux qui tente d’être construit comme s’il fallait prendre le public pour des abrutis, disons les mots. Blague vaseuse, punchline grotesque… on a de tout. Ensuite, l’intrigue romantique naissante entre Sam et Mikaela est bien trop cliché pour être prenante. Pour couronner le tout, l’armée est encore une fois représentée comme « on tire d’abord ». Alors que le scénario aurait pu explorer davantage le côté scientifique et technologique d’un premier contact de ce genre, on reste dans le pur film d’action à tout va que c’est même parfois trop.
Dans les films d’action, on a rarement des personnages très bien développés. Sam est l’adolescent typique, peu sûr de lui, amoureux de la plus belle fille du lycée, qui va petit à petit prendre sur lui et devenir quelqu’un de courageux. C’est un peu cliché car on a du mal à vraiment s’attacher à lui tant on devine les agissements qu’il va faire mais son acteur s’en sort bien. Sa partenaire à l’écran livre aussi une prestation plutôt correcte même si elle est surtout là pour jouer de sa plastique sur la première partie du film. Mais plus on avance, plus on en apprend sur elle et qu’elle n’est donc pas juste la « jolie fille populaire », juste qu’elle cache bien son jeu. Dommage de ne pas avoir débuté directement sur ça pour la rendre plus intéressante. Les personnages secondaires alternent entre tout juste passables (comme le groupe de militaires) à ridicule (autrement dit, tous les autres), en particulier Seymour qui n’a rien de crédible comme employé d’une organisation secrète sur la recherche alien.
Les robots sont à l’honneur, c’est logique. Chacun de ceux qui sont présentés ont une personnalité propre même si seulement trois d’entre eux sont vraiment exploités. Bumblebee est le robot muet (et la voiture de Sam). Il est attachant et se veut expressif qu’on voit presque un « humain » en lui. Optimus Prime est le chef des Autobots et il a tout de l’image du chef valeureux, prêt à se sacrifier pour sa mission et qui a des valeurs. Enfin, l’antagoniste est Megraton. On reste bien évidemment dans le cliché du dominateur de la planète où la fin justifie les moyens.
Si vous vous vouliez un film pour vous reposer la tête, passez votre chemin. C’est en effet extrêmement agité et surtout très bruyant. Le travail sonore est d’ailleurs réussi car il faut bien donner vie aux robots. Les effets numériques sont d’excellentes factures pour l’époque. L’intégration des robots dans le monde réel est parfaite, les interactions réels/virtuels sont convaincantes et ça favorisent l’immersion. Michael Bay sait gérer l’action et ça se ressent dans la réalisation. Les caméras sont sans cesse en mouvement sans donner le mal de mer. On arrive à éviter une forme de surenchère visuelle gratuite et même si par moment on flirte avec l’excès, on salue le juste équilibre. Gros point positif sur la bande originale. Au-delà de chansons célèbres qui collent parfaitement à ce qui est montré à l’écran, les musiques sont vraiment épiques et donnent des mélodies envoûtantes et mémorables, à contre-courant de ce qu’on a souvent dans les films d’actions.
Transformers est loin du chef d’œuvre mais offre un divertissement d’action sur des robots correct.