Réalisation : Denis Villeneuve.
Scénario : Hampton Fancher et Michael Green.
Production : Andrew Kosove, Broderick Johnson, Ridley Scott, Bud Yorkin et Cynthia Sikes Yorkin.
Musique : Benjamin Wallfisch et Hans Zimmer.
Société de production : Alcon Entertainment, Columbia Pictures, Sony, Torridon Films, 16:14 Entertainment, Scott Free Productions, Babieka et Thunderbird Entertainment.
Distributeur : Warner Bros..
Première mondiale : 3 octobre 2017 (Los Angeles).
Date de sortie USA : 6 octobre 2017.
Date de sortie française : 4 octobre 2017.
Titre original : Blade Runner 2049.
Durée : 2h44.
Budget : 150 millions de dollars.
Box-office mondial : 267,7 millions de dollars.
Box-office USA : 92 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 227 518 entrées.
Résumé.
En 2049, des robots à l’apparence humaine, des Répliquants, sont considérés comme dangereux. K, un Blade Runner, a pour mission de les traquer et de les éliminer. Il va alors découvrir que les Répliquants ont évolué à un stade encore jamais atteint.
Casting.
K : Ryan Gosling (VF : Alexis Victor).
Rick Deckard : Harrison Ford (VF : Richard Darbois).
Joi : Ana de Armas (VF : Juliette Allain).
Luv : Sylvia Hoeks (VF : Audrey Sourdive).
Joshi : Robin Wright (VF : Juliette Degenne).
Mariette : Mackenzie Davis (VF : Claire Morin).
Ana Stelline : Carla Juri (VF : Delphine Rivière).
Monsieur Cotton : Lennie James (VF : Mohad Sanou).
Sapper Morton : David Bautista (VF : Jean-Alain Velardo).
Niander Wallace : Jared Leto (VF : Vincent Heden).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Blade Runner 2049 est la suite de Blade Runner.
Le projet débute en 1999 mais il faudra attendre 2015 pour que ce soit officiellement lancé.
Christopher Nolan a été approché pour être le réalisateur.
David Bowie a été envisagé pour le rôle de Niander Wallace.
Le tournage s’est déroulé du 19 juillet au 22 novembre 2016 en Hongrie et Nevada.
Notre critique de Blade Runner 2049.
Un saut dans le futur pour nous montrer la suite, une idée intéressante vu l’évolution de la technologie de nos jours.
Le scénario va être cette fois-ci un peu plus profond que son prédécesseur. Nous ne sommes plus dans une simple traque mais dans la recherche du passé et remettre en question ce qu’est l’humanité. C’est là le sujet du moment avec ce qu’on pourrait appeler le transhumanisme. Ceci est caractérisé par la femme de K qui reste toujours en vie via l’intelligence artificielle et les hologrammes. Elle continue ainsi de vivre et ça joue sur une vie pour ne pas faire son deuil. Mais en plus de cela, il y a aussi l’évolution de la robotique. Sans spoiler, il y a ici une question d’éthique qui est posée jusqu’où on peut aller pour l’amélioration de la technologie au risque de franchir certaines lignes rouges. Derrière ces élément sérieux, le scénario a parfois tendance à trainer et il aurait été plus judicieux de le raccourcir un peu. On regrette aussi que les émotions ne soient pas davantage développées, en particulier dans le dernier acte qui avait beaucoup de potentiel.
Ryan Gosling est la tête d’affiche et il livre une prestation convenable mais pas suffisante, la faute à un visage figé qui ne permet pas de savoir ce qu’il ressent. Son personnage est pourtant plutôt captivant, se demandant qui il est vraiment et si sa vie est vraiment la sienne. Il doute mais il cherche sa vérité. Sa femme « virtuelle », Joi, est très attachante. On sait qu’elle n’existe pas pourtant elle a tout pour être humaine tant sa conscience numérique est tirée de sa vie. Elle éprouve même des émotions et ça donne un grand flou sur ce qu’on peut penser de cette approche technologique. La présence de Rick, à savoir Harrison Ford, a un intérêt au scénario sans être du fan service. Par chance, il apparait dans le dernier acte du métrage et ça ne braque pas tous les projecteurs sur lui. On ne peut pas dire que le film a réellement des antagonistes, ce sont plus des divergences de points de vues entre le concepteur des Répliquants qui veut les protéger, les autorités qui veulent les éliminer… On reste ainsi dans une neutralité et c’est à nous de juger.
Changement de réalisateur et pourtant, pas de changement de style. On reste dans un esthétique très prononcée avec des plans parfaitement composés jouant parfois avec l’éclairage et la lumière pour mettre en exergue l’image souvent dans un silence. C’est souvent ça qu’on remarquera dans le film, de longues pauses, comme si c’était pour nous laisser profiter du moment. Cependant, on le disait plus haut, ça a parfois l’effet inverse de plomber un peu trop l’ambiance déjà pesante. En plus des yeux, les oreilles aussi sont flattées. Les musiques sont envoûtantes, utilisant parfois les consonnances de synthétiseur du premier film pour donner cette approche futuriste.
Blade Runner 2049 fait mieux que son prédécesseur avec plus de questionnements sur la technologie et servi par un visuel prenant.