Réalisation : Travis Knight.
Scénario : Christina Hodson.
Production : Michael Bay, Tom DeSanto, Lorenzo di Bonaventura, Don Murphy et Mark Vahradian.
Musique : Dario Marianelli.
Société de production : Paramount Pictures, Hasbro, Tencent Pictures, Di Bonaventura Pictures, Bay Films, Tom DeSanto/Don Murphy Production, Allspark Pictures et Laika Entertainment.
Distributeur : Paramount Pictures.
Première mondiale : 9 décembre 2018.
Date de sortie USA : 21 décembre 2018.
Date de sortie française : 26 décembre 2018.
Titre original : Bumblebee.
Durée : 1h54.
Budget : 135 millions de dollars.
Box-office mondial : 467,9 millions de dollars.
Box-office USA : 127,2 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 120 665 entrées.
Résumé.
En 1987, Charlies trouve une voiture Coccinelle qu’elle décide de restaurer. Elle découvre que c’est en réalité un robot venu d’une autre planète. Elle le surnomme Bumblebee mais ce dernier est traqué par les Decepticons.
Casting.
Charlie Watson : Hailee Steinfeld (VF : Camille Timmerman).
Bumblebee : Dylan O’Brien (VF : Julien Allouf).
Jack Burns : John Cena (VF : David Krüger).
Guillermo « Memo » Gutierrez : Jorge Lendeborg Jr. (VF : Gabriel Bismuth-Bienaimé).
Otis Watson : Jason Drucker (VF : Andrea Santamaria).
Sally Watson : Pamela Adlon (VF : Marie Vincent).
Ron : Stephen Schneider (VF : Jérôme Pauwels).
Dr Powell : John Ortiz (VF : Jérôme Wiggins).
Général Whalen : Glynn Turman (VF : Thierry Desroses).
Shatter : Angela Bassett (VF : Emy LTR).
Dropkick : Justin Theroux (VF : Darko Bozovic).
Optimus Prime : Peter Cullen (VF : Jacques Frantz).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Bumblebee est un spin-off de la saga Transformers. Il prend place avant les événements de Transformers (2007).
Le projet débute en 2015.
L’un des titres du film était Transformers Universe: Bumblebee.
Le tournage s’est déroulé du 31 juillet au 10 novembre 2017 en Californie.
Notre critique de Bumblebee.
Avec une franchise aussi orientée action, un spin-off sur le Transformers le plus enfantin a de quoi surprendre.
Il est vrai que jusqu’à présent, la saga voulait juste mettre de grandes batailles de robots sans jamais vraiment apporter de la subtilité ou quelque chose de plus doux. Ce film change radicalement le style et il faut le reconnaître, l’histoire est vraiment très touchante. Si vous vous attendiez donc à des fusillades et des explosions en pagaille pour juste du grand spectacle, passez votre chemin. En effet, l’intrigue veut apporter ce qui a cruellement fait défaut aux films précédents : des émotions. On voit ainsi l’amitié naître entre une jeune femme et un Transformers mais sans tomber dans les purs clichés scénaristiques. La construction est prenante tout en mettant en place, tel un prequel, les origines de ce qu’est la franchise. Il y a aussi d’autres sujets traités qui s’adressent presque à un public pas si jeune avec le deuil, la famille recomposée, la perte de repères, le doute… Certes, ce n’est pas très joyeux mais cela donne bien plus de sérieux à l’ensemble sans mettre de côté l’humour qui se veut ici léger et discret, loin des blagues lourdingues.
Ce film va donc placer une nouvelle tête d’affiche en la personne d’Hailee Steinfeld. La jeune actrice est excellente et contribue beaucoup à la qualité de son personnage. Charlie est ainsi en détresse psychologique. Elle ne parvient pas à faire le deuil de son père, supporte mal son nouveau beau-père, ne trouve le réconfort que dans la restauration de voitures, passion qu’elle partageait avec son père. On s’attache vite à elle et elle voit en Bumblebee un ami qu’elle n’a pas et une façon d’aller de l’avant. Plus elle s’intéresse au robot et plus elle retrouve le sourire. Elle ne rentre pas non plus ni dans la case « guerrière » ni « princesse », elle est simple et ça la rend bien plus convaincante. On connaissait donc Bumblebee avec la saga mais il n’a jamais été exploité à sa juste mesure. C’est réparé ici. On découvre son arrivée sur Terre mais aussi ses premiers « pas » avec les humains, en l’occurrence Charlie. Il reste ainsi un grand enfant curieux mais aussi apeuré, se sentant séparé des siens. Il est aussi attachant car il ne peut pas parler et c’est donc à travers des paroles de chansons qu’il s’exprime. On en oublie complètement qu’il est un robot tant il se veut expressif.
Du côté des humains, la famille de Charlie n’a rien de bien exceptionnel entre une mère qui a refait sa vie et qui n’arrive plus à communiquer avec sa fille, un beau-père qui cherche à être gentil mais qui s’y prend très mal, un petit frère qui se la joue un peu peste… Le voisin de Charlie, qui est amoureux d’elle, est le gentil garçon qui veut passer du temps avec elle avec son penchant maladroit et peu sûr de lui. Il sert surtout de soutien pour l’héroïne. On a aussi niveau autorité Jack Burns qui joue un soldat. Malheureusement, il n’a pas une grande utilité car il reste peu présent au final alors qu’il y avait mieux à lui faire faire. Pour les Decepticons, le binôme se ressemble un peu et cherche juste à détruire Bee pour leur guerre. Dommage qu’ils n’aient pas été plus développés afin d’en faire des antagonistes moins caricaturaux.
Ce n’est donc plus Michael Bay qui est à la réalisation et il faut l’avouer, ce n’est pas un mal. Autant il est bon pour l’action, autant pour l’émotionnel, il n’est pas aussi compétent. Ce métrage se veut donc plus posé et les séquences d’action sont plus mesurées. On n’est pas dans la surenchère et c’est bien plus plaisant à voir. C’est presque un film plus intimiste qui mise sur le relationnel. Les effets visuels sont vraiment très réussis et propres. Le fait de ne pas en mettre une tonne permet de mieux les peaufiner. En revanche, il est regrettable que la bande originale n’arrive pas à être aussi envoûtante que le reste de la saga avec ses mélodies. C’est plus l’utilisation des chansons cultes de la période du film qui sont mises en avant et ça colle effectivement parfaitement, surtout avec Bee qui communique à travers elle.
Bumblebee est un très beau film qui est à l’opposé de la saga, se voulant plus émouvant et qui marquera bien plus les esprits.