Réalisation : Roger Spottiswoode.
Scénario : Bruce Feirstein.
Production : Michael G. Wilson et Barbara Broccoli.
Musique : David Arnold.
Société de production : Eon Productions, Metro-Goldwyn-Mayer et United Artists.
Distributeur : Metro-Goldwyn-Mayer.
Première mondiale : 9 décembre 1997 (Londres).
Date de sortie anglaise : 12 décembre 1997.
Date de sortie USA : 19 décembre 1997.
Date de sortie française : 17 décembre 1997.
Titre original : Tomorrow Never Dies.
Durée : 1h59.
Budget : 110 millions de dollars.
Box-office mondial : 333 millions de dollars.
Box-office USA : 125,3 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 571 826 entrées.
Résumé.
James Bond s’associe avec l’agent Wai Lin afin de stopper les agissements d’Elliot Carver, un magnat des médias qui provoquent des événements désastreuses pour manipuler l’information.
Casting.
James Bond : Pierce Brosnan (VF : Emmanuel Jacomy).
Elliot Carver : Jonathan Pryce (VF : Jean-Luc Kayser).
Wai Lin : Michelle Yeoh (VF : Marie-Anne Tran).
Paris Carver : Teri Hatcher (VF : Claire Guyot).
Henry Gupta : Ricky Jay (VF : Robert Darmel).
Monsieur Stamper : Götz Otto (VF : Emmanuel Curtil).
Jack Wade : Joe Don Baker (VF : Henri Lambert).
Docteur Kaufman : Vincent Schiavelli (VF : Albert Augier).
M : Judi Dench (VF : Liliane Gaudet).
Q : Desmond Llewelyn (VF : Georges Aubert).
Miss Moneypenny : Samantha Bond (VF : Brigitte Virtudes).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le monde ne suffit pas est le 18e épisode de la saga James Bond et le 2e de l’ère Brosnan.
En version original, le titre devait être Tomorrow Never Lies (Demain ne ment jamais). Suite à une erreur de frappe, c’est devenu Tomorrow Never Dies car les producteurs l’ont bien aimé.
Anthony Hopkins a été envisagé pour le rôle d’Elliot Carver.
Michelle Yeoh a réalisé la plupart de ses cascades.
Le tournage s’est déroulé du 1 avril au 5 septempbre 1997 en Allemagne, Angleterre et Thaïlande.
Notre critique de Demain ne meurt jamais.
Après une arrivée prometteuse de Brosnan dans la peau de 007, on avait hâte de voir de nouvelles aventures.
Malheureusement, on ne peut pas toujours réussir partout. Le scénario a pourtant un bon sujet de base avec la manipulation de l’information, la tromperie, la falsification de la vérité… Des sujets intéressants et qui reflètent une certaine réalité tant les médias peuvent jouer un rôle, aussi bon que mauvais. De caser ça dans un film d’espionnage, l’idée à de quoi séduire mais on ne peut pas dire que l’histoire soit captivante. Tout reste plutôt simple et il n’y a pas de réelle séquences vraiment marquantes. On ne ressent pas grand chose et c’est regrettable. Nous ne sommes certes pas dans l’ennui mais on s’en approche par moment. La tension est absente alors qu’on est proche d’une guerre d’envergure entre deux grands États.
Bond est égal à lui-même et n’est pas davantage approfondi. Il est le bon espion compétent, qui sait tirer et se battre et il a toujours ce petit trait d’humour par moment. Il y avait pourtant de quoi donner une autre facette du personnage mais c’est vite zappé le temps d’une scène. Il sera aidé par Wai Lin, une espionne chinoise qui n’a peur de rien et qui aime taper du méchant mais son rôle n’est pas davantage développé. C’est plus l’antagoniste qui a du charisme tant il prend plaisir à duper tout le monde, créant des plans machiavéliques. Ce n’est pas un conquérant ni un fou, juste un grand expert de l’information.
L’espionnage rime souvent avec action et même s’il y en a, peu de séquences seront vraiment marquantes. En effet, à part la poursuite en moto, le reste est plus anecdotique et semble plus là pour remplir un peu le scénario. Il faut dire que les gadgets sont bien plus nombreux ici sauf qu’ils sont très mal gérés, tout étant condensé dans la séquence de la fuite en voiture. La réalisation est donc plutôt académique et ne cherche pas à donner une âme particulière. Même la bande originale est à peine audible pour nous immerger dans un climat dangereux.
Demain ne meurt jamais est tout juste correct et on l’aura oublié le lendemain de son visionnage.