Réalisation : Sergio Leone.
Scénario : Sergio Leone, Fulvio Morsella, Luciano Vincenzoni Sergio Donati et Fernando Di Leo.
Production : Arturo Gonzalez, Alberto Grimaldi et Alfredo Fraile.
Musique : Ennio Morricone.
Société de production : Produzioni Europee Associate, Arturo González Producciones Cinematográficas et Constantin Film.
Distributeur : Produzioni Europee Associate.
Date de sortie italienne : 18 décembre 1965.
Date de sortie USA : 10 mai 1967.
Date de sortie française : 30 septembre 1966.
Titre original : Per qualche dollaro in più.
Titre anglais : For a few dollars more.
Durée : 2h06 (2h12 en version longue).
Budget : 600 000 dollars.
Box-office mondial : 25,5 millions de dollars.
Box-office USA : 15 millions de dollars.
Entrées françaises : 4 170 929 entrées.
Résumé.
L’homme sans nom traque l’Indien afin de récolter la prime. Il va devoir s’associer à Douglas Mortimer, un chasseur de prime très habile avec son arme.
Casting.
Le manchot : Clint Eastwood (VF : Jacques Deschamps).
Douglas Mortimer : Lee Van Cleef (VF : Georges Atlas).
L’Indien : Gian Maria Volontè (VF : Henry Djanik).
Niño : Mario Brega (VF : Claude Bertrand).
Groggy : Luigi Pistilli (VF : Raymond Loyer).
Juan Wild « le Bossu » : Klaus Kinski (VF : Serge Sauvion).
Cuchillo : Aldo Sambrell (VF : Claude Joseph).
Luke : Benito Stefanelli (VF : Inconnue).
Sancho Perez : Panos Papadopoulos (VF : Inconnue).
Manuel : Luis Rodríguez (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Et pour quelques dollars de plus est le second volet de La trilogie du dollar avec Pour une poignée de dollars.
Henry Fonda et Charles Bronson ont été envisagés pour le rôle de Douglas Mortimer.
Le tournage s’est déroulé d’avril à juin 1965 en Espagne.
Notre critique de Et pour quelques dollars de plus.
On repart dans le western avec un deuxième opus qui, on l’espère, sera plus passionnant.
Oui et non en réalité. Oui car le scénario est un peu plus captivant. On y voit de la traque, de l’infiltration, des fusillades, de la collaboration, des trahisons… Cela a le mérite de donner plus de dynamisme et de variétés dans l’histoire. Pour autant, l’intrigue tire quand même en longueur et on aurait pu se passer de plusieurs scènes sans grand intérêt. On aurait également apprécié que l’ambiance soit plus pesante tant la manipulation est somme toute très présente. Certes, nous ne sommes pas du tout dans le thriller mais parfois on s’en rapproche. Les retournements de situations sont plutôt sympathiques et on s’interroge vraiment sur comment tout va se terminer.
Le manchot n’a pas évolué et il reste le même. Fin tireur, il est une sorte de Lucky Luke tant il tire à l’aveugle et fait mouche sur des cibles improbables. On est dans du cinéma, il ne faut pas l’oublier. Dommage qu’il ne soit quand même pas plus approfondi car pour un personnage principal, il est en retrait. Ce qui est le contraire de Douglas. Chasseur de prime, intelligent, stratège, baratineur, c’est un adepte de la gâchette (lui aussi de façon totalement irréaliste). Pour autant, il a un passif mystérieux, ce qui intrigue car c’est ce qui définit sa personnalité et on le découvrira petit à petit. Quant aux antagonistes, ce sont des braqueurs de banque et rien de plus, pas de grand développement à leur encontre.
Film bien plus long et un rythme un peu lent. Néanmoins, la réalisation est plutôt pas mal et s’amuse à proposer des plans bien travaillés qui valent le détour par sa composition de l’image. On retrouve également la marque de fabrique du premier film, à savoir énormément de gros plans sur les visages sans nécessairement une justification convaincante. On se sent aussi un peu enfermé en terme de décors, ces derniers manquant de diversité. L’un des atouts du premier film, à savoir sa bande originale, n’arrivera pas à réitérer ici. Si le thème principal est marquant, les autres mélodies sont assez redondantes.
Et pour quelques dollars de plus gagne bien un peu de valeur mais avec un scénario manquant encore d’envergure.