Réalisation : David Leitch.
Scénario : Chris Morgan et Drew Pearce.
Production : Dwayne Johnson, Jason Statham, Chris Morgan et Hiram Garcia.
Musique : Tyler Bates.
Société de production : Universal Pictures, Chris Morgan Productions, Dentsu et Seven Bucks Productions.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 2 août 2019.
Date de sortie française : 7 août 2019.
Titre original : Fast and Furious Presents: Hobbs and Shaw.
Durée : 2h17.
Budget : 200 millions de dollars.
Box-office mondial : 760,7 millions de dollars.
Box-office USA : 173,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 433 635 entrées.
Résumé.
Hobbs et Shaw sont obligés de travailler ensemble pour retrouver un virus mortel qui se trouve en la possession de Hattie, la sœur de Deckard. Ils sont traqués par un mercenaire qui est un homme augmenté technologiquement.
Casting.
Luke Hobbs : Dwayne Johnson (VF : David Krüger).
Deckard Shaw : Jason Statham (VF : Boris Rehlinger).
Brixton Lore : Idris Elba (VF : Daniel Njo Lobé).
Hattie Shaw : Vanessa Kirby (VF : Audrey Sourdive).
Magdalene Shaw : Helen Mirren (VF : Béatrice Delfe).
Margarita : Eiza González (VF : Charlotte Corréa).
Professeur Andreiko : Eddie Marsan (VF : Marc Perez).
Jonah Hobbs : Cliff Curtis (VF : Thierry Kazazian).
Kal Hobbs : John Tui (VF : Günther Germain).
Sefina Hobbs : Lori Pelenise (VF : Maïk Darah).
Samantha « Sam » Hobbs : Eliana Sua (VF : Pénélope Siclay-Couvreur).
Agent Loeb : Rob Delaney (VF : Patrick Osmond).
Agent Victor Locke : Ryan Reynolds (VF : Pierre Tessier).
Air Marshal Dinkley : Kevin Hart (VF : Karim Barras).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Fast and Furious : Hobbs and Shaw est un spin-off de la franchise Fast and Furious. Il prend place après Fast and Furious 8.
Le projet débute en 2017.
Jason Momoa a été envisagé pour le rôle du frère de Hobbs.
Le tournage s’est déroulé du 10 septembre 2018 au 27 janvier 2019 à Hawaï, en Angleterre et en Californie.
Notre critique de Fast and Furious : Hobbs and Shaw.
Avec une franchise partant en vrille, un spin-off avec deux personnages populaires a de quoi surprendre.
D’entrée de jeu, on l’annonce, ne vous attendez pas vraiment à retrouver l’esprit de la saga de voitures. En effet, ici on entre dans la science-fiction avec un soldat augmenté, des technologies futuristes… mais curieusement, on se laisse prendre au jeu. Le scénario ne brille pas par son intrigue de « sauver le monde d’un dangereux virus mortel » mais on est pleinement dans un divertissement d’action et il faut le reconnaître, ça fonctionne. On ne voit pas le temps passé car même si l’histoire n’est pas des plus originales, elle arrive à toujours se relancer. On explore aussi davantage le passé des deux protagonistes et ça donne un certain intérêt. Là où la franchise insistait trop sur « la famille » que ça en devenait ridicule, ici la valeur « famille » est vraiment bien exploitée et donne de beaux moments d’échanges entre les protagonistes. C’est abordé sérieusement et ça en devient même touchant. Enfin, les deux héros étaient connus pour ça dans la saga et on le retrouve ici : l’humour. On a vraiment de quoi s’amuser avec des punchlines bien fun et des situations comiques bien gérées. On regrette juste vraiment cet aspect futuriste qui va parfois trop loin et qu’il aurait été plus judicieux de faire plus soft mais convaincant.
D’un côté Hobbs, le gros muscle qui frappe avant les questions. De l’autre, Shaw, le britannique classe qui use de pirouettes. Ils sont très contrastés et de les voir ensemble, c’est forcément un combo gagnant. Car au-delà de leur inimitié de longue date, il y a surtout un profond respect et une admiration pour l’autre mais sans se l’avouer. C’est donc un gros attachement qu’on a pour eux et il est même difficile de dire le chouchou tant ils se complètent. Hattie, la sœur de Shaw, est une agent expérimentée qui est un bon mélange des deux autres. Elle a un bon potentiel pour avoir envie de revoir ce personnage dans d’autres films. Du côté de l’antagoniste, Brixton est la touche « extrême ». Homme augmenté, bionique, mais il offre un certain charisme car à Idris Elba qui l’incarne. Il fait un bon méchant sans être une caricature de films d’action.
On passe un bon moment car la réalisation ne cherche pas à faire dans la surenchère tape à l’œil. On a donc de bonnes scènes d’action bien filmées et qui plus est, on peut vraiment savourer les cascades. On n’est pas dans le montage épileptique et ça fait du bien. C’est plus posé et bien plus prenant. On voyage aussi entre Londres et les îles Samoa. On explore ainsi les deux mondes des deux héros. On ne tombe pas vraiment dans les clichés et c’est appréciable car ça met bien en valeur chaque culture. Certains plans sont même dignes de cartes postales. La bande originale est aussi bien faite avec des chansons entraînantes et des mélodies envoûtantes.
Fast and Furious : Hobbs and Shaw est un divertissement d’action d’excellente facture qui permet de se vider la tête efficacement.