Réalisation : F. Gary Gray.
Scénario : Chris Morgan.
Production : Vin Diesel, Michael Fottrell, Chris Morgan et Neal H. Moritz.
Musique : Brian Tyler.
Société de production : Universal Pictures, China Film Co., Ltd., Original Film, One Race Films, Dentsu et Fuji Eight Company Ltd..
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 14 avril 2017.
Date de sortie française : 12 avril 2017.
Titre original : The Fate of the Furious.
Durée : 2h16.
Budget : 250 millions de dollars.
Box-office mondial : 1,2 milliards de dollars.
Box-office USA : 226 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 838 447 entrées.
Résumé.
Dom rompt avec sa famille et se met à travailler pour Cipher, une cybercriminelle de renom. Letty et Luke réunissent l’équipe pour contrecarrer ses plans et le ramener parmi les siens.
Casting.
Dominic « Dom » Toretto : Vin Diesel (VF : Frédéric van den Driessche).
Luke Hobbs : Dwayne Johnson (VF : David Krüger).
Deckard Shaw : Jason Statham (VF : Boris Rehlinger).
Leticia « Letty » Ortiz Toretto : Michelle Rodríguez (VF : Laëtitia Lefebvre).
Roman Pearce : Tyrese Gibson (VF : Bruno Henry).
Tej Parker : Ludacris (VF : Jean-Baptiste Anoumon).
Megan Ramsey : Nathalie Emmanuel (VF : Victoria Grosbois).
Cipher : Charlize Theron (VF : Sophie Broustal).
Eric Reisner : Scott Eastwood (VF : Benjamin Gasquet).
Elena Neves : Elsa Pataky (VF : Dorothée Pousséo).
Monsieur Personne : Kurt Russell (VF : Philippe Vincent).
Connor Rhodes : Kristofer Hivju (VF : Cyrille Monge).
Magdalene Shaw : Helen Mirren (VF : Béatrice Delfe).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Fast and Furious 8 est la suite de Fast and Furious, 2 Fast 2 Furious, Fast and Furious : Tokyo Drift, Fast and Furious 4, Fast and Furious 5, Fast and Furious 6 et Fast and Furious 7.
Lorsque Hobbs et Shaw s’affrontent verbalement dans le garage et qu’Hobbs lui parle de ses dents à brosser, c’était une improvisation de Dwayne Johnson. La réaction de Jason Statham qui se marre est authentique et la prise a été gardée au montage final.
Le tournage s’est déroulé du 14 mars 2016 à janvier 2017 dans l’Ohio, l’Islande, en Cuba et en Georgie.
Notre critique de Fast and Furious 8.
Alors qu’il faut du temps pour se remettre de l’horreur du septième opus, s’engager dans une suite nous fait déjà pleurer avant l’heure.
C’est donc confirmé, la franchise devient du grand n’importe quoi. Alors que l’idée de base de Dom qui retourne sa veste avait du potentiel (malgré une raison ridicule venue de nulle part), on assiste à un scénario écrit par un gamin sans créativité (alors qu’il avait signé d’autres films de la saga sans tomber dans la purge). Car oui, là c’est du délire complet qu’on ne sait même pas par où commencer. L’aspect cybercriminalité permet de se mettre dans l’actualité technologique mais là on est dans le futur avec une concentration hallucinante de voiture autonome en pleine ville alors que la technologie était à peine en train de sortir. Sans compter des scènes de combat à la pelle que ça comble un vidé scénaristique. Puis alors la dernière séquence, c’est vraiment le « faut faire un truc trop top délire » et ça déjoue toute crédibilité. On peut être dans du film d’action mais pas avec une intrigue mal écrite qui en plus propose des répliques sans aucune inspiration. Malheureusement, on rajoute aussi une touche d’humour pas drôle du tout.
On le disait, Dom bascule chez les méchants et la raison donnée ne donne même pas une nouvelle facette au personnage. C’est d’un ridicule et Vin Diesel se la joue trop sérieux acteur sachant jouer mais il n’a pas de talent et ça se voit. On se console en se disant que les autres personnages vont relever le niveau. Et bien non. Aucun ne change et aucun n’évolue. Roman ne sert qu’à dire des blagues, Letty se la joue combattive, Hobbs sort des punchlines et joue des bras, Shaw fait des acrobaties, Ramsey et Tej jouent aux pirates informatiques… Les nouveaux sont pire. Le nouveau « flic » est insupportable. Quant à l’antagoniste, Charlize Theron livre une prestation catastrophique. Son rôle de criminelle informatique est un cliché typique des films d’action des décennies précédentes quand l’ordinateur faisait son apparition.
De l’action dans tous les sens, ça donne une réalisation chaotique qui veut en mettre plein les yeux mais qui foire complètement. Visuellement, c’est brouillon car ça n’arrête pas de bouger qu’on ne profite pas de grand chose. Le pire est que ça gâche même le travail des cascadeurs automobiles qui sont fortement présents ici. Alors heureusement, sur de très rares moments, il y a quelques plans sympathiques mais c’est tout. La dernière séquence en plein hiver se résume à « explosion » que Michael Bay en serait jaloux. L’originalité de faire de l’action sur une banquise est bonne mais pas suffisamment exploitée. Globalement, les effets visuels sont trop nombreux et ne sont pas des plus réussis.Enfin, la bande originale oscille entre chansons bourrines et musiques plus soft mais ça donne un gros déséquilibre.
Fast and Furious 8 continue la déchéance de la saga en voulant trop en faire.