Réalisation : Jake Kasdan.
Scénario : Chris McKenna, Scott Rosenberg, Jeff Pinkner et Erik Sommers.
Production : Matthew Tolmach et William Teitler.
Musique : Henry Jackman.
Société de production : Columbia Pictures, Matt Tolmach Productions, Radar Pictures, Seven Bucks Productions et Sony Pictures Releasing.
Distributeur : Columbia Pictures.
Date de sortie USA : 20 décembre 2017.
Date de sortie française : 20 décembre 2017.
Titre original : Jumanji: Welcome to the Jungle.
Durée : 1h59.
Budget : 90 millions de dollars.
Box-office mondial : 995,3 millions de dollars.
Box-office USA : 404,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 376 160 entrées.
Résumé.
Quatre adolescents tombent sur le jeu vidéo Jumanji. Ils se trouvent alors aspirés dans une jungle dangereuse où il faut respecter certaines règles pour survivre et se libérer afin de retrouver leur monde.
Casting.
Smolder « Le Tombeur » Bravestone / Spencer : Dwayne Johnson (VF : David Krüger).
Sheldon « Shelly » Oberon / Bethany : Jack Black (VF : Philippe Bozo).
Franklin « Mouse » Finbar / Fridge : Kevin Hart (VF : Jean-Baptiste Anoumon).
Ruby « La Tueuse d’Hommes » Ultrakick / Martha : Karen Gillan (VF : Laëtitia Lefebvre).
Jefferson « Hydravion » McDonough : Nick Jonas (VF : Gauthier Battoue).
Russel Van Pelt : Bobby Cannavale (VF : Jérémie Covillault).
Nigel Billingsly : Rhys Darby (VF : Vincent Ropion).
Spencer Gilpin : Alex Wolff (VF : Julien Crampon).
Bethany Walker : Madison Iseman (VF : Clara Quilichini).
Anthony « Fridge » Johnson : Ser’Darius Blain (VF : Namakan Koné).
Martha Kaply : Morgan Turner (VF : Camille Timmerman).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Jumanji : Bienvenue dans la jungle est à la fois une suite et un reboot de Jumanji de 1995.
Le projet débute en 2012.
Shailene Woodley a été envisagé pour le rôle de Martha ; Tom Holland pour celui de Seaplane McDonough.
Le tournage s’est déroulé en août 2016 à Hawaï et Georgie.
Notre critique de Jumanji : Bienvenue dans la jungle.
Lorsque l’annonce d’une suite/reboot d’un film culte qui se suffisait à lui-même, surtout en version modernisée, tout avait de quoi inquiéter.
Il va donc falloir faire abstraction du film d’origine tant il ne reprend que quelques codes avec un ajout de beaucoup de technologies, loin d’être une jungle désertique. Prenons donc ce qu’on nous propose : un pur film d’aventures. Le film a de quoi toucher toutes les générations (avec une préférence pour un public plus jeune) tant on y trouve de bonnes choses pour se dépayser : de l’exotisme, de l’exploration, des énigmes (même si peu recherchées), des péripéties en tout genre, de l’action, une quête à résoudre… On saupoudre tout ça d’une bonne dose d’humour bien gérée qui donne facilement le sourire voire faire rire par moment tant les quiproquos sont nombreux. On y trouve aussi quelques messages (peu approfondis là aussi) sur les étiquettes qu’on se colle, l’ouverture d’esprit, l’écoute de l’autre, la solidarité… Pour les fans du métrage d’origine, on a droit à plusieurs références qui ne sont pas gratuites tant elles sont bien intégrées dans le scénario. Enfin, les clins d’œil à un univers de jeu vidéo donne une touche encore plus appréciable tant l’effet comique est présent.
On va donc avoir quatre avatars représentant les adolescents. Chaque avatar est donc l’exact contraire de son « joueur », permettant ainsi à chacun d’ouvrir les yeux sur ce qu’on donne comme image aux autres mais aussi se découvrir soi-même avec de nouvelles compétences et un regain de confiance en soi. Spencer est l’homme fort, invincible, sans faiblesse apparente mais c’est au fond l’adolescent fragile, un gringalet qui a peur de tout et qui n’a pas l’âme d’un leader. Fridge est le chétif spécialiste des animaux alors qu’en réalité, c’est l’adolescent sportif tout dans les bras sans grande culture. Martha est adepte du combat, cachant alors l’adolescente renfermée, qui ne parle pas et ne s’ouvre pas, n’étant pas sociable. Quant à Bethany, le cartographe, est l’image de Bethany, l’adolescente misant tout sur l’image, la popularité et les réseaux sociaux. On sent que chaque acteur et actrice s’est clairement éclaté à incarner des adultes avec un esprit enfantin. Enfin, le pilote est le Alan Parrish du film d’origine. Lui aussi est un adolescent qui s’est retrouvé coincé dans le jeu et tente de survivre. Il dispose d’une bonne connaissance des règles de la jungle. Quant à l’antagoniste Van Pelt (référence là encore), on le voit finalement assez peu.
On est cette fois-ci dans Jumanji, ce territoire où tout est dangereux. C’est plaisant de découvrir plus en profondeur cet univers même si on regrette tout cet apport technologique de motos, voitures, hélicoptères, armes… Par chance, ce n’est pas utilisé à outrance mais on aurait davantage apprécié juste un monde sauvage. La réalisation s’oriente parfaitement dans l’aventure avec des séquences amusantes alternées avec des scènes d’action bien gérées qui ne cherchent pas à en faire des tonnes. Les effets visuels sont donc conséquents mais malheureusement on sent souvent l’incrustation sur fond vert. Les animaux manquent aussi de réalisme dans la modélisation. La bande originale a bien cette ambiance exploratrice et un peu épique mais manque d’une mélodie porteuse.
Jumanji : Bienvenue dans la jungle est un film d’aventure amusant mais qu’il faut regarder avec un œil neuf pour vraiment l’apprécier.