Réalisation : Michael Chaves.
Scénario : Ian Goldberg, Richard Naing et Akela Cooper.
Production : James Wan, Peter Safran et Judson Scott.
Musique : Marco Beltrami.
Société de production : New Line Cinema, Atomic Monster et The Safran Company.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 8 septembre 2023.
Date de sortie française : 13 septembre 2023.
Titre original : The Nun II.
Durée : 1h50.
Budget : 38 millions de dollars.
Box-office mondial : 268 millions de dollars.
Box-office USA : 86,3 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 149 099 entrées.
Résumé.
En France, en 1956, un prêtre est assassiné. Sœur Irène est envoyée sur place pour résoudre l’enquête mais elle va retrouver Valak, la nonne diabolique.
Casting.
Sœur Irène : Taissa Farmiga (VF : Jessica Barrier).
Debra : Storm Reid (VF : Inconnue).
Maurice « Frenchie » Theriault : Jonas Bloquet (VF : lui-même).
Kate : Anna Popplewell (VF : Marie Tirmont).
Sophie : Katelyn Rose Downey (VF : Bianca Tomassian).
La Nonne démoniaque : Bonnie Aarons (VF : Inconnue).
Simone : Léontine d’Oncieu (VF : elle-même).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
La nonne 2 : la malédiction de Sainte-Lucie est la suite de La nonne.
Le projet débute en 2019.
Le tournage s’est déroulé en France dans une véritable église abandonnée.
Découvrez le contenu de la scène post-générique.
Notre critique de La nonne 2 : la malédiction de Sainte-Lucie.
Alors que le premier film était à peine passable, de voir une suite n’est pas des plus enthousiasmant.
Il y a parfois des suites qui ne devraient pas voir le jour si ce n’était commandé par le box-office. Forcément, les studios veulent faire perdurer la nonne maléfique. Sauf que le précédent métrage n’avait pas un scénario des plus fameux et c’est à nouveau le cas ici… mais en pire. Alors non pas que l’écriture est catastrophique sauf que les défauts n’ont pas été corrigés, au contraire, ils sont encore plus présents. On ne comprend clairement pas vers où on se dirige à cause d’une double intrigue dont aucune ne sauve l’autre. D’un côté on a Irène qui va devoir gérer une nouvelle enquête (le Vatican n’aurait qu’elle sous la main, facilité scénaristique…) mais on a l’impression de faire du surplace. En effet, tout se fait à distance et il faut attendre la deuxième moitié du film pour qu’elle arrive sur les lieux. De l’autre, on a ce qui se passe dans le pensionnat de jeunes filles. On y retrouve tous les codes classiques du cinéma d’épouvante avec les sursauts, les portes qui s’ouvrent, les objets qui bougent… Bref, du déjà-vu qui n’a rien de bien neuf. On y trouve même aussi plus de violence dans les morts. Les deux intrigues se rejoignent sur la dernière partie mais l’intérêt a disparu depuis le début. Tout part d’autant plus dans la surenchère que ça en devient presque grotesque. De plus, c’est tellement prévisible qu’on a l’impression d’avoir perdu son temps.
On retrouve donc Sœur Irène mais elle n’a plus rien à offrir. On découvre ainsi un peu plus son passé mais il n’a pas d’utilité réelle sur la construction du personnage. Elle semble même plus effacée. De plus, elle a maintenant des visions qui arrivent toujours au bon moment pour l’aider. Elle est épaulée par une religieuse novice, histoire de former le binôme d’enquêtrices. Cette dernière se la joue un peu trop rebelle aventureuse. On retrouve également Maurice, qu’on avait laissé dans le premier film avec un doute sur ce qu’il était devenu. Il est ici un homme à tout faire qui veut aider tout le monde mais qui agit étrangement et pour cause, la nonne diabolique est partout. Du côté des nouveaux, Kate est une enseignante qui a le béguin pour Maurice (bonjour la caricature). Elle a une fille qui se veut sage et discrète mais qui sert de souffre-douleur pour des adolescentes méchantes. Quant au démon, il fait des apparitions ici et là pour faire peur le public très sensible car autrement, on aura plutôt envie d’en rire.
Pour un film d’épouvante, il faut une ambiance. On reconnait que la réalisation fait bien son travail en jouant beaucoup sur l’éclairage. Certes, c’est la méthode classique du cinéma d’horreur mais c’est suffisamment bien travaillé pour donner par moment de beaux plans à voir. Mais il y a aussi trop de séquences avec une trop faible luminosité que parfois on ne voit pas grand chose. Le fait d’être dans un pensionnat donne aussi des décors intéressants avec un vieux bâtiment disposant d’une belle architecture. Cela renforce l’aspect lugubre. Cependant, le réalisateur mise trop sur les « jump scares » que ça en devient usant. Il arrive pourtant à surprendre sur l’environnement, faisant apparaitre la nonne à travers le décor (le meilleur exemple étant le kiosque à journaux). Il y a aussi bien plus d’effets visuels qui ne servent pas tant que ça le métrage. On espérait avoir une bande originale bien plus fournie mais elle se contente du strict minimum sans donner une intensité supplémentaire.
La nonne 2 : la malédiction de Sainte-Lucie souffre de la malédiction des suites pour faire encore moins bien en voulant aller encore plus loin.