Réalisation : Olivier Masset-Depasse.
Scénario : Domenico la Porta, Olivier Masset-Depasse et Giordano Gederlini.
Production : Nathalie Gastaldo et Jacques-Henri Bronckart.
Musique : Frédéric Vercheval.
Société de production : Pan Européenne, Versus Production, TF1 Films Production, Radio Télévision Belge Francophone, VOO, BE TV, Proximus, H & J, L.D.M.C. Productions et Canal+.
Distributeur : Pan Distribution.
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 31 juillet 2024.
Titre original : Largo Winch : le prix de l’argent.
Durée : 1h40.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 404 011 entrées.
Résumé.
Le fils de Largo Winch vient de se faire kidnapper et il assiste en direct au suicide de son associé. Son empire s’effondre et Largo découvre que les deux affaires sont liées.
Casting.
Largo Winch : Tomer Sisley.
Ezio Burntwood : James Franco.
Chloé Riva : Clotilde Hesme.
Bonnie : Élise Tilloloy.
Rudy Gessner : Koen De Bouw.
Noom : Narayan David Hecter.
Denis Tarrant : Denis Marchand.
Dwight : Denis O’Hare.
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Largo Winch : le prix de l’argent est la suite de Largo Winch et Largo Winch II. Il est l’adaptation des bandes dessinées Le prix de l’argent (2004) et La loi du dollar (2005) de Jean Van Hamme et Philippe Francq.
Le tournage s’est déroulé du 6 février au 29 juin 2023 en Bulgarie, Thaïlande et Belgique.
Notre critique de Largo Winch : le prix de l’argent.
Relancer une franchise après tant d’années sans avoir une grande notoriété, c’est un pari plus que risqué.
Alors on le reconnait, ce n’est pas du tout un pari perdu. En effet, l’intrigue est vraiment prenante car elle va mêler l’affaire du kidnapping du fils de Largo, puis l’affaire de la perte de l’entreprise Winch, le tout avec en fil conducteur une enquête vraiment passionnante. On se demande tout du long qui tire les ficelles, qui est en train de manipuler qui et comment tout va se résoudre. Il y a du mystère, de l’action, le tout avec une modernité plutôt bien gérée avec la technologie d’un côté et des messages de l’autre. Ces derniers tournent autour de l’écologie, de l’exploitation minière et des populations locales. Des sujets d’actualité sans tomber dans les clichés. Néanmoins, le scénario a droit à quelques incohérences et frôle par moment avec des clichés de blockbuster moderne en glissant un peu d’humour ou tout du moins des situations loufoques. Heureusement, c’est léger mais on s’en serait bien passé. Le film pêche sur certains points en gâchant des effets de surprise mais y parvient sur d’autres qui tentent d’être plus audacieux, en particulier sur la fin.
Largo Winch est ici un pur homme d’action et même si on ne sait toujours pas comment il sait faire tout ça, il arrive à être charismatique. Surtout qu’on ne voit pas que l’homme d’affaires qui veut sauver son entreprise et laver son nom mais on le voit aussi comme un père de famille près à tout pour sauver son fils. Il a donc une forte rage et des moyens pour cela même si progressivement il perd tout et redevient alors juste un homme sans richesse. Il sera aidé par une adolescente orpheline, rebelle et adepte des réseaux sociaux. C’est le maillon faible du film car c’est une caricature sur patte en plus d’être insupportable à tout contester et à vouloir faire des live pour sa communauté. Surtout que pour passer inaperçu, c’est raté avec elle. Concernant l’antagoniste, l’acteur James Franco livre une belle performance. De plus, son personnage est insensible à la douleur et ça le rend encore plus inquiétant car il n’a aucune limite.
La séquence d’ouverture nous donne un aperçu d’une bonne réalisation maitrisée mais malheureusement, cela s’essouffle par la suite. Non pas qu’on tombe dans la catastrophe mais ça redevient plus sobre dans la mise en scène et ça n’arrive pas à donner quelque chose de plus spectaculaire. Pourtant il y avait du potentiel comme la séquence « conférence virtuelle » qui en met plein les yeux et dont on aurait aimé retrouver ça plus souvent dans le film. On retrouve un peu l’esprit espionnage en voyageant entre le Québec et la Thaïlande pour donner de la diversité. L’ambiance musicale est correcte mais ne casse pas trois pattes à un canard. On regrette qu’au bout de trois films on n’ait toujours pas droit à un thème principal percutant.
Largo Winch : le prix de l’argent porte bien son titre, ne remportant ni l’or mais s’éloignant du bronze, donnant un film d’action sympathique et le plus abouti de la trilogie.