Réalisation : Guy Hamilton.
Scénario : Richard Maibaum et Tom Mankiewicz.
Production : Harry Saltzman et Albert R. Broccoli.
Musique : John Barry.
Société de production : Eon Productions.
Distributeur : United Artists.
Première mondiale : 17 décembre 1971 (New York).
Date de sortie anglaise : 30 décembre 1971.
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 20 décembre 1971.
Titre original : Diamonds Are Forever.
Durée : 2h00.
Budget : 7,2 millions de dollars.
Box-office mondial : 116 millions de dollars.
Box-office USA : 43,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 493 739 entrées.
Résumé.
James Bond a pour nouvelle mission de démanteler une contrebande de diamants. Il se fait passer pour Peter Franks et s’associe à Tiffany Case. Mais les diamants sont aussi convoités par d’autres personnes.
Casting.
James Bond : Sean Connery (VF : Jean-Pierre Duclos).
Tiffany Case : Jill St John (VF : Sylviane Mathieu).
Ernst Stavro Blofeld : Charles Gray (VF : René Bériard).
Abondance Delaqueue : Lana Wood (VF : Francine Lainé).
Willard Whyte : Jimmy Dean (VF : Francis Lax).
Albert R. « Bert » Saxby : Bruce Cabot (VF : Claude Bertrand).
Miss Moneypenny : Lois Maxwell (VF : Paule Emanuele).
Felix Leiter : Norman Burton (VF : William Sabatier).
Metz : Joseph Furst (VF : Georges Atlas).
Monsieur Wint : Bruce Glover (VF : Philippe Mareuil).
Monsieur Kidd : Putter Smith (VF : Albert Médina).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Les diamants sont éternels est l’adaptation du roman du même nom d’Ian Fleming publié en 1956.
C’est le 7e épisode de la saga James Bond et le 6ème de l’ère Connery.
Burt Reynolds, Adam West, Clint Eastwood, Michael Gambon et John Gavin ont été envisagés pour le rôle de James Bond. Finalement, les studios ont réussi à convaincre Sean Connery de reprendre son rôle.
Lana Wood (Abondance Delaqueue) mesure trente centimètres de moins que Sean Connery. Dans la plupart des scènes, elle est debout sur une caisse.
Le tournage s’est déroulé du 5 avril au 7 septembre 1971 au Pays-Bas, Californie, Nevada et Angleterre.
Notre critique de Les diamants sont éternels.
007 reprend du service avec Connery, on commence à s’y perdre.
Alors que le précédent film avait amorcé quelque chose de plus sérieux, cet opus en fait l’impasse et on ne verra donc aucune conséquence. Par conséquent, on part donc sur une toute nouvelle mission. La première moitié est somme toute intéressante, créant un nouveau cadre avec de l’espionnage dans le milieu de la contrebande de diamants. Puis vient la séquence d’action d’une course poursuite vraiment ridicule qui permet d’enclencher sur la deuxième moitié bien moins palpitante. Les enjeux retombent, l’intrigue traîne en longueur et ne semble plus trop savoir où aller. Le pire est qu’on a droit à des scènes qui virent au grotesque avec en plus un fort apport de science-fiction (un avant-goût du clonage humain). On a hâte que ça se termine tant on fait du surplace et qu’on s’éloigne vraiment de ce qui nous est présenté au début du film.
Sean Connery signe son retour et il n’a toujours rien de neuf à offrir. On sent aussi le petit coup de vieux de l’acteur. Le personnage s’en trouve donc beaucoup moins crédible lorsqu’il se bat. Par chance, il n’est plus autant séducteur qu’auparavant et ça fait du bien de voir davantage l’espion que le charmeur invétéré. Tiffany a un développement plutôt brouillon et ne semble pas exploitée à sa juste valeur. Intelligente, audacieuse, séductrice pour parvenir à ses fins, elle perd en intérêt dans le second acte du métrage. Quant à Blofeld (qui a encore un autre visage), il n’a plus rien d’effrayant du tout et ses motivations sont plutôt bancales. Même ses deux sbires sont un peu clichés avec leur comportement rappelant Dupond et Dupont.
Le film manque cruellement d’envergure. Déjà nous ne voyageons pas autour du monde comme dans tout film d’espionnage. Ensuite, parce que les séquences d’action sont plates au possible. Ce qui est d’ailleurs un reflet du rythme du métrage qui se veut bien trop lent pour donner une quelconque tension. Néanmoins, les rares effets visuels utilisés ne sont pas mauvais pour l’époque. Le film n’a donc pas de scène spectaculaire qui marquera vraiment les esprits. Concernant la bande originale, elle est vite oubliable et pas du tout immersive.
Les diamants sont éternels mais pas la qualité avec une histoire qui se perd en route et une mise en scène bien fade.