Découvrez les répliques les plus marquantes, les plus connues ou les plus amusantes du film Beauté cachée.
Howard Inlet : On est ici pour créer du lien. La vie, c’est d’abord les êtres humains et la publicité c’est d’abord mettre en lumière la façon dont nos produits et nos services vont permettre aux gens d’améliorer leur vie. Ok, et maintenant on fait comment ? L’amour, le temps, la mort. Ce sont ces trois abstractions qui relient absolument tous les êtres humains qui vivent sur Terre. Tout ce que nous rêvons d’avoir, tout ce que nous craignons de ne pas avoir, tout ce qu’au bout du compte nous finissons tous par acheter est fondamentalement lié au fait que nous cherchons l’amour, que nous voudrions plus de temps, et que nous avons peur de la mort. L’amour. Le temps. La mort. Commençons par là.
Claire Wilson : « Temps. On dit que tu guéries toutes les blessures mais on ne dit jamais que tu détruits tout ce qu’il y a de bon en ce monde et que tu réduis la beauté en cendre. Tu n’es rien de plus à mes yeux que du bois pétrifié. Tu es un tissu mort qui ne peut se décomposer. Tu n’es rien ».
Whit Yardsham : C’est une lettre d’adieu à l’amour, d’accord ?
Amy Moore : Oui.
Whit Yardsham : Alors vous pourriez l’aborder en refusant de l’accepter. Dites-lui que ça peut pas être aussi facile. Dites-lui simplement que c’est comme ça, qu’on ne peut pas choisir qui nous aimons ou qui nous aimera. Dites-lui que vous êtes en lui, comme en toutes choses, qu’il soit d’accord ou non et que s’il accepte ça alors peut-être… j’en sais rien, peut-être qu’il arrivera à retrouver sa vie.
Howard Inlet : Qui êtes-vous ?
Mort : À qui avez-vous écrite cette lettre ?
Howard Inlet : J’ai écrit cette lettre à la Mort.
Mort : Ravi alors. Tout comme vous je suppose.
Temps : Si l’Amour est Création et que la Mort est Destruction, je ne suis que le terrain qui sépare les deux.
Madeline : Elle était assiste à côté de moi. Elle m’a demandé qui j’étais sur le point de perdre. Je lui ai répondu et à ce moment là elle a dit : « Assurez-vous de ne pas passer à côté de la beauté cachée ». Elle m’a dit ça comme ça, négligemment. Dans la chambre à côté, on était en train de débrancher l’assistance respiratoire de ma fille de six ans et cette femme me parle de beauté cachée ?
Howard Inlet : Oui… la plupart des gens ne savent pas quoi dire. Ils sont gênés dans ces moments là.
Madeline : Non, elle elle savait. C’est moi qui n’ait pas compris sur le moment. Elle n’a pas ça par compassion ou parce qu’elle était gênée. C’était l’expérience qui parlait. Environ un an plus tard, j’ai commencé à sentir qu’il m’arrivait quelque chose. Ça me prenait au milieu de la rue, dans le métro…brusquement je me mettais à pleurer toutes les larmes de mon corps. Mais c’était pas des larmes pour Olivia. C’était des larmes qui venaient d’autre chose, d’une… d’une espèce de très profond sentiment de lien avec tout ce qui existe. Et je me suis rendu compte que c’était exactement ça la beauté cachée.
Temps : Donc t’as quelque chose à dire ?
Howard Inlet : Oh oui, j’ai un tas de choses à te dire.
Temps : Et ben dis-les ! Dis-les ! C’est dingue, tu gâches ton temps ! Regarde-toi, je te fais un cadeau et tu le gaspilles !
Howard Inlet : J’en ai rien à faire que tu me donnes du temps ! C’est pire qu’une peine de prison ! J’en veux pas de ton cadeau ! Tu lui as pris le sien !
Amour : Vous devriez avoir confiance.
Howard Inlet : Confiance ? Confiance en vous ?
Amour : Oui !
Howard Inlet : J’avais confiance en vous et vous m’avez trompé. Je vous ai vu tous les jours dans ses yeux et je vous ai entendu dans sa voix chaque fois qu’elle éclatait de rire, je vous ai senti à l’intérieur de moi à chaque fois qu’elle m’appelait « Papa » et vous, vous m’avez trompé ! Vous m’avez brisé le cœur.
Amour : Non, je suis dans tout ce qui vit, je suis l’obscurité et la clarté, je suis le soleil et la tempête. Oui vous avez raison, j’étais bien dans son rire mais je suis aussi ici dans votre désespoir, je suis la raison d’être de tout ce qui est. Je suis l’unique moteur. N’essayez pas de vivre sans moi, Howard. Je vous en prie, n’essayez pas.