Réalisation : Lewis Gilbert.
Scénario : Christopher Wood et Richard Maibaum.
Production : Albert R. Broccoli.
Musique : Marvin Hamlisch.
Société de production : Eon Productions.
Distributeur : United Artists.
Première mondiale : 7 juillet 1977 (Londres).
Date de sortie anglaise : 20 juillet 1977.
Date de sortie USA : 3 août 1977.
Date de sortie française : 12 octobre 1977.
Titre original : The Spy Who Loved Me.
Durée : 2h06.
Budget : 14 millions de dollars.
Box-office mondial : 185,4 millions de dollars.
Box-office USA : 46,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 500 993 entrées.
Résumé.
L’agent britannique James Bond s’associe avec l’agent russe Anya Amasova afin de retrouver un sous-marin qui a disparu.
Casting.
James Bond : Roger Moore (VF : Claude Bertrand).
Anya Amasova : Barbara Bach (VF : Francine Lainé).
Karl Stromberg : Curd Jürgens (VF : Lui-même).
Requin : Richard Kiel.
Naomi : Caroline Munro (Barbara Jefford (voix) (VF : Monique Morisi).
Frederick Gray : Geoffrey Keen (VF : Antoine Marin).
Anatol Alexis Gogol : Walter Gotell (VF : Yves Barsacq).
Cheikh Hosein : Edward de Souza (VF : Michel Bardinet).
Max Kalba : Vernon Dobtcheff (VF : Jacques Ebner).
Benson : George Baker (VF : Inconnue).
Q : Desmond Llewelyn (VF : Louis Arbessier).
Miss Moneypenny : Lois Maxwell (VF : Anne Kerylen).
M : Bernard Lee (VF : Jean Brunel).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
L’espion qui m’aimait est l’adaptation du roman Motel 007 d’Ian Fleming publié en 1962.
C’est le 10e épisode de la saga James Bond et le 3e de l’ère Moore.
Steven Spielberg a été approché pour le poste de réalisateur mais il était jugé encore inexpérimenté.
Suite à un conflit de droits, il n’a pas été possible d’utiliser le personnage de Blofeld, antagoniste des films précédents.
Richard Kiel ne pouvait porter ses fausses dents métalliques que trente secondes tant elles étaient inconfortables.
Le tournage s’est déroulé du 31 août 1976 au 26 janvier 1977 en Angleterre, Canada, Suisse, Italie et Égypte.
Notre critique de L’espion qui m’aimait.
Un film de 007 se déroulant dans un univers plutôt aquatique, pourquoi pas.
Malgré une certaine lassitude qui s’installe dans la franchise tant les scénarios se suivent et se ressemblent, l’histoire n’est pas foncièrement mauvaise. La structure reprend la recette de la saga donc on est en territoire connu. Pour autant, ce n’est pas une intrigue qui révolutionne clairement le genre. Cette fois-ci, c’est un sous-marin qui est en jeu afin de dominer le monde (rien que ça). Les enjeux sont donc certes colossaux sur le papier mais ça ne se ressent pas trop à l’écran. De plus, les péripéties n’ont pas de quoi captiver avec un manque cruel d’action pour un film d’espionnage. On regrette aussi que les touches d’humour soient un peu trop fréquentes que ça casse tout le côté sérieux.
Bond reste Bond et Roger Moore reste Roger Moore. Le personnage ne gagne toujours pas en épaisseur et on n’apprend toujours rien de plus sur lui. On a toujours aussi du mal avec sa façon de se battre qui manque de conviction (la faute aussi à des chorégraphies de combats aussi lente que molle). Anya est son pendant féminin, apte au corps à corps comme aux armes à feu et se veut très intelligente. Elle joue également de sa séduction pour parvenir à ses fins. Son passif aurait mérité d’être mieux mis en avant. Concernant le grand méchant, de la pure caricature bondienne. Il veut juste dominer le monde et le refaire à sa façon. C’est donc peu angoissant vu que du déjà-vu. Son homme de main, Requin, est impressionnant par sa carrure mais reste trop le cliché de l’homme indestructible.
La réalisation est classique au premier abord mais tente par moment d’offrir un peu plus de spectaculaire. C’est réussi sur la séquence d’ouverture en ski. Pour le reste, l’ambition est certes présente mais pas les moyens. L’utilisation de maquette assez grossière nous fait clairement décrocher du film. La cité aquatique est assez impressionnante à voir et on sent un gros travail apporté dans les décors. Comme tout Bond qui se respecte, la course-poursuite en voiture est très basique et ne vaut le « détour » par sa version sous-marine de la célèbre Lotus. Grosse déception sur la bande originale qui n’a rien à voir avec l’image, voulant faire trop disco un peu loufoque.
L’espion qui m’aimait recycle trop le concept de la franchise, c’est dommage.