Réalisation : Lee Tamahori.
Scénario : Neal Purvis et Robert Wade.
Production : Inconnu.
Musique : David Arnold.
Société de production : Eon Productions, Danjaq, Metro-Goldwyn-Mayer et United Artists.
Distributeur : Metro-Goldwyn-Mayer.
Première mondiale : 18 novembre 2002 (Londres).
Date de sortie USA : 22 novembre 2002.
Date de sortie française : 20 novembre 2002.
Titre original : Die Another Day.
Durée : 2h13.
Budget : 142 millions de dollars.
Box-office mondial : 432 millions de dollars.
Box-office USA : 160,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 4 015 654 entrées.
Résumé.
Après une mission qui a échoué en Corée du Nord, James Bond se fait exclure du programme 00. Il mène alors une enquête personnelle pour savoir qui a pu le trahir.
Casting.
James Bond : Pierce Brosnan (VF : Emmanuel Jacomy).
Giacinta « Jinx » Johnson : Halle Berry (VF : Maïk Darah).
Gustav Graves : Toby Stephens (VF : Éric Herson-Macarel)
Miranda Frost : Rosamund Pike (VF : Catherine Le Hénan).
Zao : Rick Yune (VF : Éric Do).
M : Judi Dench (VF : Annie Bertin).
Q : John Cleese (VF : Michel Prud’homme).
Damian Falco : Michael Madsen (VF : Jacques Frantz).
Général Moon : Kenneth Tsang (VF : Omar Yami).
Verity : Madonna (VF : Laurence Crouzet).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Meurs un autre jour est le 20e épisode de la saga James Bond et le 4e de l’ère Brosnan.
Les scènes où Bond est retenu prisonnier, Pierce Brosnan passait trois heures de maquillage pour sa fausse barbe et sa chevelure. C’était également le cas de Rick Yune afin d’avoir son visage recouvert de diamants.
Il a fallu six mois pour construire le palais de glace. La séquence de poursuite en voiture, qui fait deux minutes à l’écran, a demandé quatre semaines de tournage.
Le tournage s’est déroulé de janvier à juillet 2002 en Espagne, Angleterre, Islande et Norvège.
Notre critique de Meurs un autre jour.
Alors que l’opus précédent n’était pas des plus fameux, celui-ci va peut-être relever la barre.
Mais parfois la barre peut tomber et même faire du bruit en touchant le sol tant ce fut brutal. Le scénario part en effet beaucoup trop loin qu’on perd en crédibilité : transformation faciale, voiture invisible… et ce n’est qu’un petit avant-goût que la franchise a besoin de renouveau plus sérieux. L’intrigue en elle-même est brouillonne qu’on ne comprend pas trop où on veut nous emmener. Pourtant il y avait une idée intéressante de Bond renié par son agence mais ça ne dure qu’un temps, gâchant alors le potentiel. On pourrait presque dire qu’on s’ennuie car les enjeux sont réduits et les séquences d’action partent dans la surenchère par moment. Sans compter qu’encore une fois, trop de gadgets qui sont toujours là au bon moment donnent une solution de facilité déconcertante. Ce n’est donc pas par l’histoire que la saga va se hisser.
On pourrait dire que dans un sens, ce serait par les personnages. James avait un bon démarrage on le disait. Le voir prisonnier, torturé, abandonné, métamorphosé… c’était l’occasion d’approfondir le personnage et de donner de la nouveauté. Malheureusement, on repart vite sur le rôle qu’on connait. C’est donc Jinx qui vaut le détour car elle est pleine de mystère et ses compétences au combat et aux armes sont intéressantes. Miranda aussi avait quelque chose de bien construit mais on reste en surface c’est dommage. Pour l’antagoniste, c’est un mégalomane aux ambitions obscures et on oscille entre fascination et rejet. On ne sait pas trop comment il faut l’aborder. Quant à son homme de main, c’est à peine s’il a un intérêt réel.
Par contre, le gros défaut de ce film, c’est sa réalisation. Donner un style c’est bien, c’est audacieux, mais il faut pour cela savoir le faire. Le réalisateur a voulu basculer dans le pseudo spectaculaire ridicule avec ses mouvements de caméras en accélérés ou bien ses ralentis horribles. On a l’impression de regarder un mauvais clip musical. Si seulement ça s’arrêtait là mais non, il y a aussi un trop fort appel des effets visuels. C’est vraiment mauvais que ça en pique les yeux, en particulier les fonds verts qui sont très mal gérés (et s’il n’y avait que ça…, la séquence en kitesurf…). On retient néanmoins quelques passages intéressants comme le combat à l’épée qui tranche par rapport aux fusillades.
Meurs un autre jour aurait mieux fait de mourir aujourd’hui tant la saga vient de vriller.