Réalisation : Brad Bird.
Scénario : Josh Appelbaum et André Nemec.
Production : Tom Cruise, J. J. Abrams, Bryan Burk, Yuriy Sapronov et Evgeny Savostiyanov.
Musique : Michael Giacchino.
Société de production : Paramount Pictures, Skydance Media, TC Productions, Bad Robot et FilmWorks.
Distributeur : Paramount Pictures.
Première mondiale : 12 novembre 2011 (Austin).
Date de sortie USA : 21 décembre 2011.
Date de sortie française : 14 décembre 2011.
Titre original : Mission: Impossible – Ghost Protocol.
Durée : 2h13.
Budget : 145 millions de dollars.
Box-office mondial : 694,7 millions de dollars.
Box-office USA : 209,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 415 036 entrées.
Résumé.
Après un attentat sur le Kremlin pour couvrir le vol de code nucléaire, l’agence Mission Impossible est jugée responsable et désavouée. Ethan Hunt et son équipe recherchent les codes sans infrastructure pour les aider et étant traqués par la police russe.
Casting.
Ethan Hunt : Tom Cruise (VF : Jean-Philippe Puymartin).
William Brandt : Jeremy Renner (VF : Jérôme Pauwels).
Benji Dunn : Simon Pegg (VF : Cédric Dumond).
Jane Carter : Paula Patton (VF : Laura Blanc).
Kurt Hendricks / Cobalt : Michael Nyqvist (VF : Gabriel Le Doze).
Anatoly Sidorov : Vladimir Machkov (VF : Michel Vigné).
Marius Wistrom : Samuli Edelmann (VF : Luc Boulad).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Mission impossible : Protocole Fantôme est la suite de Mission Impossible, Mission Impossible 2 et Mission impossible 3.
Brad Bird signe ici son premier film en tant que réalisateur qui ne soit pas un métrage d’animation.
Anthony Mackie, Christopher Egan, Kevin Zegers, Chris Pine et Tom Hardy ont été envisagés pour le rôle de William Brandt ; Kristin Kreuk et Lauren German pour celui de Jane Carter.
Tom Cruise a réalisé ses propres cascades dont l’escalade de la tour Burj Khalifa à Dubai. Il était juste retenu par un filin de sécurité.
Au début du film, un gros plan sur une bague a pour inscription A113. C’est un code correspondant au numéro de classe par laquelle plusieurs animateurs sont passés, dont Brad Bird. C’est un élément très récurrent dans les films Pixar (que vous pouvez retrouver ici).
Dans la scène finale où « Le Syndicat » est mentionné, c’est une agence présente dans la série télévisée Mission : Impossible des années 1960.
Le tournage s’est déroulé du 29 septembre 2010 au 19 mars 2011 aux Émirats arabes unis, Russie, Canada, République Tchèque et Californie.
Notre critique de Mission impossible : Protocole Fantôme.
Une nouvelle mission pour Ethan qui va devoir faire au moins aussi bien que le précédent film.
Si on résume grossièrement, c’est une histoire où il faut sauver le monde d’une guerre nucléaire entre les États-Unis et la Russie. Un scénario typique de l’ère James Bond durant des années. C’est dommage de tomber dans une telle facilité car ça nuit globalement à l’histoire. Surtout que c’est une toute petite équipe qui va devoir agir et ça ne rend pas très crédible. Car malgré le désaveu de l’agence, ils arrivent quand même à se trouver des moyens technologiques assez facilement. C’est regrettable car cela aurait donné un excellent potentiel de voir des agents se débrouiller avec trois fois rien. Néanmoins, on rentre pleinement dans le film d’espionnage tant les gadgets sont légions et très high tech. C’est ce qui va donner quelque chose de plus prononcé qu’auparavant. On notera aussi une plus forte présence d’humour. Par chance, ce n’est pas ridicule car ce sont plus liés à des situations ou des discours. On apprécie également la continuité de certaines intrigues du film précédent à celui-ci, notamment la relation entre Ethan et Julia.
Ethan Hunt reste toujours un agent qui n’a pas froid aux yeux mais perd en profondeur par rapport à ce qu’on avait découvert de lui dans l’opus d’avant. Sa relation avec sa femme n’est plus tout à fait la même et ça donne une sous-intrigue qui avait du potentiel mais qui traîne trop. Son équipe est davantage plus réussie. Benji donne la touche d’humour par sa légèreté et ses maladresses tout en étant un crack de la technologie. Jane est une espionne qui joue autant de ses capacités de combat que de la séduction pour obtenir les informations. Quant à Brandt, c’est probablement le protagoniste le mieux développé. Cachant un passif mystérieux, il est torturé par ses anciennes actions tout en en faisant un agent à l’égal d’Hunt. Les antagonistes en revanche sont à peine vus finalement dans le film et ne sont que des terroristes bien classiques.
Nouveau réalisateur pour la franchise. Brad Bird s’en sort bien mais à part la séquence de l’escalade impressionnante à Dubaï, il n’y a rien de bien particulier dans le reste du film. Il y a même presque un abus d’effets numériques pour certaines scènes d’action (notamment la tempête de sable) qui n’apportent pas grand chose. On regrette d’ailleurs une absence de course poursuite en voitures car celle dans le sable n’a rien d’intéressant vu qu’on ne voit. Comme tout film d’espionnage on voyage mais on n’a pas vraiment cette impression d’évasion. La bande originale manque aussi de panache en n’offrant pas suffisamment de tension. Même l’utilisation du thème principal est mal géré.
Mission impossible : Protocole Fantôme baisse d’un cran en qualité en restant assez classique.