Moonraker.


affiche poster moonraker

Réalisation : Lewis Gilbert et Ernest Day.
Scénario : Christopher Wood.
Production : Albert R. Broccoli.
Musique : John Barry.
Société de production : Les Productions Artistes Associés et Eon Productions.
Distributeur : United Artists.
Première mondiale : 26 juin 1979 (Londres).
Date de sortie anglaise : 28 juin 1979.
Date de sortie USA : 29 juin 1979.
Date de sortie française : 10 octobre 1979.
Titre original : Moonraker.
Durée : 34 millions de dollars.
Box-office mondial : 210,3 millions de dollars.
Box-office USA : 703 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 171 274 entrées.

Résumé.

Après que la navette spatiale Moonraker ait été dérobée, James Bond mène l’enquête pour la retrouver et tout le dirige vers Hugo Drax, un spécialiste de la technologie.



Casting.

James Bond : Roger Moore (VF : Claude Bertrand).
Holly Goodhead : Lois Chiles (VF : Monique Thierry).
Hugo Drax : Michael Lonsdale (VF : lui-même).
Requin : Richard Kiel (VF : Georges Atlas).
Corinne Dufour : Corinne Cléry (Nikki van der Zyl (voix) (VF : Francine Lainé).
Chat : Toshiro Suga (VF : Med Hondo).
M : Bernard Lee (VF : Jean Brunel).
Frederick Gray : Geoffrey Keen (VF : René Berthier).
Q : Desmond Llewelyn (VF : Bruno Balp).
Miss Moneypenny : Lois Maxwell (VF : Paule Emanuele).
Manuela : Emily Bolton (VF : Évelyn Séléna).
Dolly : Blanche Ravalec (VF : Inconnue).

Affiches.

Images.



Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Moonraker est l’adaptation du roman du même nom d’Ian Fleming publié en 1955.

C’est le 11e épisode de la saga James Bond et le 4de l’ère Moore.

La scène d’ouverture du parachutisme en chute libre a demandé cinq semaines de tournage, 85 sauts pour deux minutes de film.

image moonraker

La station spatiale a demandé 220 techniciens durant huit semaines pour concevoir les trois niveaux.

Le tournage s’est déroulé du 14 août 1978 au 27 février 1979 en Floride, Guatemala, France, Brésil, Italie et Angleterre.

Notre critique de Moonraker.

Alors que la saga commence à s’essouffler, cet opus va-t-il nous emmener vers les étoiles ?

image moonraker
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Après une séquence d’ouverture assez spectaculaire, plus on avance et plus l’intrigue cherche à aller de plus en plus loin. Les États-Unis restent dans la conquête spatiale avec les fusées ici. Idée intéressante au début qui finit par vite lasser tant on tombe dans une surenchère, jusqu’à sa bataille spatiale (oui oui…) sans queue ni tête. On a l’habitude avec la franchise d’avoir quelques passages proches de la science-fiction mais là on est en plein dedans. L’intrigue ne donne aucune tension et l’enquête ne semble pas avancer. Il y a aussi une dose d’humour trop récurrente qui casse toute ambiance dangereuse. Le film manque aussi de séquences d’action pour nous réveiller un peu car tout est concentré sur la fin.



James Bond est égal à lui-même et son côté séducteur gagne encore trop d’importance sur son talent d’espionnage. Néanmoins, il évolue sur un point : il est devenu astronaute. Rien que ça. Le personnage perd clairement en crédibilité vu la stature de l’acteur qui reste toujours assez « coincé » et adepte des blagues quand il ne faut pas. Holly est l’autre agent, américaine quant à elle, pour participer au sauvetage du monde. Plus autoritaire, plus distante, elle n’a pas un grand développement et fait un peu trop caricaturale dans sa personnalité, ne donnant rien de neuf par rapport au reste de la saga. Drax, l’antagoniste, est un magnat très calme qui arrive à établir son projet spatial sans que personne ne soit au courant, un véritable génie… On retrouve également Requin (et son acteur qui surjoue) qui répond plus à un fan service qu’à une vraie utilité dans l’intrigue.

image moonraker
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On était confiant avec la séquence du parachutisme mais l’intérêt retombe vite tant on reste dans une réalisation classique. La course poursuite en gondole est trop comique pour être convaincante. Reste alors le dernier acte avec la station spatiale qui offre déjà quelque chose de plus beau à voir car malgré l’époque, les effets sont propres et c’est efficace. On a même de jolis plans à voir. Le film regorge aussi de nombreux décors qui sont impressionnants. Comme souvent, la bande originale ne donne pas de mélodies mémorables et on s’attendait à mieux pour le domaine spatial avec des touches plus futuristes ou épiques.

Moonraker voulait atteindre les étoiles mais offre un voyage chaotique pour une arrivée en demi-teinte.

La note de Fabien


Réalisation : Lewis Gilbert et Ernest Day.Scénario : Christopher Wood.Production : Albert R. Broccoli.Musique : John Barry.Société de production : Les Productions Artistes Associés et Eon Productions.Distributeur : United Artists.Première mondiale : 26 juin 1979 (Londres).Date de sortie anglaise : 28 juin 1979.Date de sortie...Moonraker.