Réalisation : Gary Ross.
Scénario : Olivia Milch et Gary Ross.
Production : Steven Soderbergh et Susan Ekins.
Musique : Daniel Pemberton.
Société de production : Warner Bros., Village Roadshow Pictures, Rahway Road Productions et Smokehouse Pictures.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 8 juin 2018.
Date de sortie française : 13 juin 2018.
Titre original : Ocean’s 8.
Durée : 1h50.
Budget : 70 millions de dollars.
Box-office mondial : 297,8 millions de dollars.
Box-office USA : 140,3 millions de dollars.
Entrées françaises : 901 037 entrées.
Résumé.
Debbie Ocean vient de sortir de prison et a déjà un objectif : voler un collier de diamants rarissime. Elle s’entoure d’une équipe de cambrioleuses pour dérober le bijou lors d’un gala.
Casting.
Debbie Ocean : Sandra Bullock (VF : Françoise Cadol).
Lou Miller : Cate Blanchett (VF : Isabelle Gardien).
Daphne Kluger : Anne Hathaway (VF : Caroline Victoria).
Tammy : Sarah Paulson (VF : Cathy Diraison).
Rose Weil : Helena Bonham Carter (VF : Laurence Bréheret).
Leslie « Nine-Ball » : Rihanna (VF : Claire Morin).
Amita : Mindy Kaling (VF : Audrey Sablé).
Constance : Awkwafina (VF : Déborah Krey).
Claude Becker : Richard Armitage (VF : Serge Biavan).
John Frazier : James Corden (VF : Christophe Lemoine).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Ocean’s 8 est un spin-off de Ocean’s Eleven.
Le titre de travail était Ocean’s Ocho.
Matt Damon (Linus) et Carl Reiner (Saul) de Ocean’s Eleven ont fait des apparitions dans le film mais ils ont été coupés au montage.
Le collier « Le Toussaint » dans le film existe réellement, créé par Jacques Cartier en 1931 pour le Maharajah de Nawanagar.
Le tournage s’est déroulé d’octobre 2016 à mars 2017 à New York.
Notre critique de Ocean’s 8.
Alors que les deux derniers films de la saga n’était pas des plus intéressants, ce spin-off risque de patiner lui aussi.
On repart donc sur un nouveau braquage et ce qui va frapper dès le début de l’histoire, c’est le copier/coller du premier métrage de la franchise. Si on commence par le positif, le scénario tient bien la route et reprend une structure bien classique et efficace : la composition de l’équipe, les préparatifs puis le vol. On se laisse facilement prendre au jeu car c’est correctement écrit et globalement crédible, même si modernité oblige, la technologie est bien plus présente et facile en grande partie les choses. C’est plus dans le cheminement du cambriolage que ça vaut le coup d’être vu car tout est bien planifié. On apprécie particulièrement la dernière partie qui gère l’enquête policière et qui donne la touche d’originalité comparée à la trilogie. Néanmoins, vu qu’il est vendu comme un spin-off, on est dans l’obligation de faire une comparaison. Il est donc regrettable de ne pas plutôt avoir tenté quelque chose de nouveau car au final, c’est juste la même intrigue mais au féminin et pour rester dans le cliché, c’est donc un vol de bijou. On retrouve également les mêmes ficelles scénaristiques que le premier métrage jusqu’à ses différents rebondissements.
Pour correspondre au chiffre, l’équipe se veut ici réduite et contrairement à la trilogie, on reconnait que les personnages sont mieux exploités ici. Debbie est donc la tête pensante qui a ruminer en prison pour préparer son coup. Elle est épaulée par sa meilleure amie Lou. On retrouve ainsi le duo Danny/Rusty de la saga. Pour le reste, il y a la spécialiste de la technologie, l’experte en diamant, la pickpocket, la receleuse… mais aussi une styliste, non pas une criminelle mais quelqu’un attiré par l’appât du gain. Enfin, la victime malgré elle. Le casting est impeccable et donne beaucoup de qualités au film. On a également le playboy qui est l’ex de Debbie, responsable de sa mise en prison. On termine avec l’enquêteur, très intelligent qui voit le moindre petit détail et qui va pousser l’équipe a changé ses plans.
Petit changement avec un style de réalisation qui s’éloigne de celui de la trilogie au profit de quelque chose de plus sobre. Pas donc de grandes audaces artistiques mais ce n’est pas un mal. Le rythme est efficace et sait donner suffisamment d’attrait pour ne pas décrocher, en particulier lors du casse. Il y a aussi ce côté rafraichissant de s’éloigner de l’univers des casinos pour celui d’un gala, avec toujours le strass et le luxe mais sous une autre facette. Concernant les musiques, elles ne sont pas des plus mémorables pour créer une immersion supplémentaire sur le côté « fun ».
Ocean’s 8 est un bon film de vol avec un casting parfait mais aurait mérité d’être indépendant et non un spin-off.