On ne vit que deux fois.


affiche poster on ne vit que deux fois Only Live Twice

Réalisation : Lewis Gilbert.
Scénario : Roald Dahl.
Production : Harry Saltzman et Albert R. Broccoli.
Musique : John Barry.
Société de production : Eon Productions.
Distributeur : United Artists.
Première mondiale : 12 juin 1967 (Londres).
Date de sortie USA : 13 juin 1967.
Date de sortie française : 20 septembre 1967.
Titre original : You Only Live Twice.
Durée : 1h57.
Budget : 9,5 millions de dollars.
Box-office mondial : 111 millions de dollars.
Box-office USA : 43 millions de dollars.
Entrées françaises : 4 489 249 entrées.

Résumé.

L’organisation SPECTRE cherche à établir une guerre entre les États-Unis et l’URSS à travers la conquête spatiale. James Bond mène l’enquête.



Casting.

James Bond : Sean Connery (VF : Jean-Pierre Duclos).
Tigre Tanaka : Tetsurō Tanba (Robert Rietty (voix) (VF : Jean Brassat).
Aki : Akiko Wakabayashi (VF : Joëlle Janin).
Kissy Suzuki : Mie Hama (Nikki van der Zyl (voix) (VF : Albertine Bru).
Ernst Stavro Blofeld : Donald Pleasence (VF : Maurice Dorléac).
Monsieur Osato : Teru Shimada (VF : Jacques Chevalier).
Helga Brandt : Karin Dor (VF : Nathalie Nerval).
M : Bernard Lee (VF : Serge Nadaud).
Miss Moneypenny : Lois Maxwell (VF : Paule Emanuele).
Q : Desmond Llewelyn (VF : Jean-Henri Chambois).
Dikko Henderson : Charles Gray (VF : Roger Rudel).

Affiches.

Images.



Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

On ne vit que deux fois est l’adaptation du roman du même nom d’Ian Fleming publié en 1964.

C’est le 5e épisode de la saga James Bond et le 5e de l’ère Connery.

En repérage de tournage au Japon, l’équipe composée des producteurs, du réalisateur, du décorateur et du directeur de la photo ont décidé de reporter leur vol pour assister à une démonstration de ninjas. L’avion qu’il devait prendre a eu un accident et s’est craché, ne laissant aucun survivant.

on ne vit que deux fois Only Live Twice

Le repaire situé dans le cratère d’un volcan a demandé cinq mois de construction et était visible jusqu’à trois kilomètres de distance. Le monorail présent était réellement fonctionnel.

Le tournage s’est déroulé de juillet 1966 à mars 1967 au Japon, Angleterre et Bahamas.

Notre critique de On ne vit que deux fois.

À l’heure du spatial, le célèbre espion suit la tendance.

on ne vit que deux fois Only Live Twice
on ne vit que deux fois Only Live Twice

On y trouve ainsi une certaine originalité de voir la conquête spatiale détournée pour créer une nouvelle guerre entre deux grandes puissances. Surtout qu’on se situe au Japon et ça donne un autre cadre. Certes, on va y retrouver tous les clichés avec les sumos, les ninjas… et ne pas vraiment explorer la culture locale mais passons. L’intrigue en elle-même reste du domaine de l’espionnage avec de l’infiltration, des combats, des course poursuites… tous les codes sont là. L’histoire se veut aussi politique tant les deux pays veulent se dédouaner et se défendre face à l’autre alors qu’au milieu, le Japon ainsi que SPECTRE mènent la danse. On regrette que l’organisation criminelle ne soit pas davantage exploitée afin de répondre à certains mystères. Nous passons quand même un bon moment et on apprécie d’avoir proposer plus de variétés même si on recherche encore la tension et l’émotion.



On ne change pas une recette qui commence à être un peu trop réutilisée. James Bond n’a toujours pas plus de profondeur, se voulant séducteur invétéré mais toujours sans crédibilité (la faute au scénario), reste efficace au combat et en stratégie. On le voit en revanche davantage « infiltré » à travers différentes identités. On ne peut pas dire que les James Bond Girls ont un fort intérêt en retrouvant la même structure de la femme séduite, la femme guerrière… Quant aux méchants, Blofeld reste l’homme à chat qui dirige tout de manière tyrannique et où ses sbires n’ont pas un grand charisme.

on ne vit que deux fois Only Live Twice
on ne vit que deux fois Only Live Twice

On le disait, on part cette fois-ci pour le Japon et ça donne un autre cadre à la franchise. C’est dépaysant même si au final on ne profitera pas pleinement des lieux et de son architecture. La réalisation est ainsi très simpliste et n’a qu’une seule audace : une course poursuite en hélicoptères. Bien que pas très impressionnante, on sent quand même une envie de proposer quelque chose de plus spectaculaire. Concernant les séquences spatiales, bien que grossières en terme de trucages numériques, là aussi il y a ce besoin d’aller vers plus d’immensité et de rester ancrer dans son époque. On regrette cependant la séquence de combat avec les ninjas qui, bien que très animée, possède pas mal de défauts de crédibilité.

On ne vit que deux fois garde certaines ficelles très classiques de la saga mais tente aussi de poser de nouvelles bases pour l’action.

La note de Fabien


Réalisation : Lewis Gilbert.Scénario : Roald Dahl.Production : Harry Saltzman et Albert R. Broccoli.Musique : John Barry.Société de production : Eon Productions.Distributeur : United Artists.Première mondiale : 12 juin 1967 (Londres).Date de sortie USA : 13 juin 1967.Date de sortie française : 20 septembre 1967.Titre...On ne vit que deux fois.