Réalisation : Jaume Balagueró.
Scénario : Jaume Balagueró et Manu Díaz.
Production : Julio Fernández.
Musique : Arnau Bataller.
Société de production : Filmax, Instituto de la Cinematografía y de las Artes Audiovisuales, Generalitat de Catalunya – Departament de Cultura, Televisión Española, Canal+ España, Televisió de Catalunya, Castelao Pictures, Rec Apocalipse et Somnium Films.
Distributeur : Filmax.
Première mondiale : 9 septembre 2014 (Toronto).
Date de sortie espagnole : 31 octobre 2014.
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 12 novembre 2014.
Titre original : Rec 4: Apocalipsis.
Durée : 1h36.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : 4,9 millions de dollars.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 256 656 entrées.
Résumé.
La journaliste Angela Vidal se réveille dans un bateau en quarantaine. Elle rencontre Guzman, un policier qui était avec elle dans l’immeuble. Ils comprennent qu’ils se trouvent dans le lieu où des scientifiques cherchent un antidote.
Casting.
Angela Vidal : Manuela Velasco (VF : Delphine Moriau).
Docteur Ricarte : Héctor Colomé (VF : Patrick Floersheim).
Nick : Ismael Fritschi (VF : Christophe Lemoine).
Edwin : Cristian Aquino (VF : Inconnue).
Lucas : Críspulo Cabezas (VF : Cédric Dumond).
Goro : Carlos Zabala (VF : Lionel Tua).
Ortega : Mariano Venancio (VF : José Luccioni).
Guzmán : Paco Manzanedo (VF : Adrien Antoine).
Docteur Ginard : Paco Obregón (VF : Inconnue).
Anciana : María Alfonsa Rosso (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Rec 4 est la suite de Rec, Rec 2 et Rec 3 Genesis.
Le tournage s’est déroulé en Espagne.
Notre critique de Rec 4.
On reprend la suite directement après le deuxième opus pour cette fois-ci chercher un remède.
Idée peu originale mais au moins ça fait avancer l’histoire en proposant un peu autre chose que des gens voulant survivre. Malheureusement, le scénario reste bien plat et n’offre pas de tensions ni de grandes révélations. On est donc à nouveau avec des gens voulant survivre… sur un bateau. Forcément cela donne un isolement bien plus fort mais ce n’est pas ça qui va donner un sentiment d’oppression. Le remède, qui est normalement le fil conducteur pour sauver le monde, est assez ridicule. Néanmoins, on évite vraiment l’histoire catastrophique à l’instar du troisième film. Adieu l’humour mauvais et place à un petit film horrifique gentillet où tout est du déjà-vu. Pire, tout l’aspect ésotérique abordé précédemment est quasi inexistant ici, comme si les scénaristes reniaient le concept initial.
Angela fait donc son retour et va tout faire pour survivre à nouveau. Dommage que le personnage n’est rien de plus à offrir car à part crier de colère et taper sur tout ce qu’elle peut, elle n’a aucun véritable intérêt. Même constat pour les deux policiers qui vont jouer des bras et de leurs armes pour anéantir tous les zombies. Le vidéaste qui récupère les images de la caméra du premier film n’a vraiment aucune utilité. Reste donc les scientifiques qui veulent trouver le remède et qui se veulent autoritaires mais pas si compétents. En somme, que du très classique côté protagonistes pour un film d’horreur.
Fini le found footage qui avait été la marque de fabrique des deux premiers métrages. On tombe donc dans une mise en scène plus classique. Classique et surtout trop lisse. Le huis clos passe à la trappe, la tension se veut inexistante, le rythme est assez plat et pour faire plaisir à un public très ciblé, on tombe parfois dans le gore gratuit à coup de boucherie et de sang qui gicle partout. Les zombies font juste des grimaces et grognent et ça s’arrête là. Bémol également sur la bande originale pas du tout immersive et vite oubliable.
Rec 4 rattrape le film précédent mais n’a pas du tout d’intérêt dans la franchise, tirant trop sur la corde sans savoir quoi raconter.