Réalisation : Darren Lynn Bousman.
Scénario : Leigh Whannell et Darren Lynn Bousman.
Production : Mark Burg, Gregg Hoffman et Oren Koules.
Musique : Charlie Clouser.
Société de production : Lions Gate Films, Twisted Pictures et Evolution Entertainment.
Distributeur : Lions Gate Films.
Date de sortie USA : 28 octobre 2005.
Date de sortie française : 28 décembre 2005.
Titre original : Saw II.
Durée : 1h35.
Budget : 4 millions de dollars.
Box-office mondial : 147,7 millions de dollars.
Box-office USA : 87 millions de dollars.
Entrées françaises : 701 177 entrées.
Résumé.
Le détective Daniel doit accepter une rencontre avec Jigsaw afin de sauver son fils qui est enfermé avec d’autres individus dans une maison piégée par le tueur aux casse-têtes.
Casting.
John Kramer / Jigsaw : Tobin Bell (VF : Bruno Dubernat).
Amanda Young : Shawnee Smith (VF : Nathalie Karsenti).
Eric Matthews : Donnie Wahlberg (VF : Renaud Marx).
Daniel Matthews : Erik Knudsen (VF : Hervé Grull).
Xavier Chavez : Franky G. (VF : Gilles Morvan).
Jonas Singer : Glenn Plummer (VF : Jean-Paul Pitolin).
Addison Corday : Emmanuelle Vaugier (VF : Isabelle Langlois ).
Laura Hunter : Beverley Mitchell (VF : Sylvie Jacob).
Obi Tate : Tim Burd (VF : Emmanuel Karsen).
Allison Kerry : Dina Meyer (VF : Véronique Volta).
Daniel Rigg : Lyriq Bent (VF : Julien Chatelet).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Saw 2 est la suite de Saw.
Darren Lynn Bousman avait écrit un scénario ayant pour titre The Desperate. Jugé comme proche du premier Saw, les studios l’ont contacté pour qu’il puisse être adapté en second opus de la franchise.
Plusieurs fins ont été tournées pour garder l’effet de surprise. Seuls les acteurs impliqués connaissaient la vraie fin.
Pour l’un des pièges, 120 000 seringues ont été utilisées avec de faux embouts.
Le tournage s’est déroulé du 2 mai au 6 juin 2005 au Canada.
Notre critique de Saw 2.
Après un premier opus excellent, la suite peut nous inquiéter pour atteindre le même niveau.
Forcément, la loi des suites s’applique encore une fois. En effet, le scénario a tenté d’innover, ce qui est une bonne chose, mais pour un rendu moins captivant. On suit ainsi plusieurs individus piégés dans un puzzle de Jigsaw. Le concept est bon car la règle de base de l’entraide ne sera pas respectée à cause de la panique de la situation. Malheureusement, il n’y a plus ce côté haletant et on se contente de voir des gens se faire tuer via quelques pièges ou autre. C’est plus l’intrigue secondaire entre Jigsaw et le policier qui est intéressante car on est face à une discussion sur le sens de la vie. Un thème porteur et à peu près bien géré qui donne une certaine touche de sérieux en opposition à la maison piégée avec des dialogues ridicules assez souvent. Mais ce qu’on attendait était la révélation finale. Là encore, on est loin de l’impact percutant du premier film. Néanmoins, on apprécie deux des surprises proposées qu’on n’avait pas vu venir. Enfin, d’un point de vue global, on reste dans quelque chose de simple et de classique en tentant de rester un peu dans le psychologique.
Plus de protagonistes ici et pas forcément la qualité du film bien au contraire. La plupart sont juste des futures victimes dont rien n’est clairement développé chez eux et on s’en moque de leur sort. Il n’y a que deux piégés qui valent le détour à commencer par le fils du policier, un innocent entouré de délinquants qui est au cœur même du piège. Il reçoit l’aide… d’Amanda. Et oui, la survivante du premier opus est de nouveau coincé dans un puzzle mortel et son intelligence et son instinct de survie vont beaucoup aider. Du côté des policiers, à part le détective, la psy n’a pas grand intérêt. Il va agir plus en père qu’en policier en voulant sauver son fils. Son passif va jouer contre lui de même que son aspect colérique. Enfin, on termine avec Jigsaw. Le tueur aux casse-têtes a enfin un rôle bien visible. Il veut juste discuter avec le détective et on en apprend davantage juste son passé, sa maladie et une partie de sa mentalité sur l’instinct de survie. On peut même dire qu’on s’attache à lui entre son parcours et sa vision du monde.
La réalisation n’a pas non plus le charme du premier opus. On sent que le réalisateur veut reprendre les codes mais sans les maîtriser véritablement. Il n’y a pas cette tension permanente et les différents comptes à rebours ne donnent pas cette angoisse attendue. Pire, l’utilisation de la musique du thème principal devenu iconique apparait à deux reprises : une pour la révélation (évidemment) et une autre qui n’a pas du tout sa place dans la scène. On peut noter néanmoins que l’aspect visuel joue sur les couleurs, chaque pièce de la maison ayant une atmosphère spécifique pour chaque piège. Quant à ces derniers, on reste dans le concept initial de « petits » pièges simples et loin du gore.
Saw 2 est une copie du précédent mais qui baisse beaucoup en qualité sur tous les points de vue.