Réalisation : David Hackl.
Scénario : Patrick Melton et Marcus Dunstan.
Production : Mark Burg, Gregg Hoffman et Oren Koules.
Musique : Charlie Clouser.
Société de production : Twisted Pictures, Mandate Pictures, Ontario Production Services Tax Credit et Canadian Film or Video Production Tax Credit.
Distributeur : Lionsgate.
Date de sortie USA : 24 octobre 2008.
Date de sortie française : 5 novembre 2008.
Titre original : Saw V.
Durée : 1h32.
Budget : 11 millions de dollars.
Box-office mondial : 113,9 millions de dollars.
Box-office USA : 56,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 521 863 entrées.
Résumé.
L’agent Peter Strahm a survécu à un jeu. Il est persuadé que le complice de Jigsaw est Hoffman. Ce dernier lance un nouveau jeu pour effacer toutes les traces de son implication.
Casting.
John Kramer / Jigsaw : Tobin Bell (VF : Bruno Dubernat).
Mark Hoffman : Costas Mandylor (VF : Bertrand Nadler).
Peter Strahm : Scott Patterson (VF : Bernard Métraux).
Jill Tuck : Betsy Russell (VF : Emmanuèle Bondeville).
Brit Stevenson : Julie Benz (VF : Louise Lemoine Torrès).
Luba Gibbs : Meagan Good (VF : Céline Ronté).
Dan Erickson : Mark Rolston (VF : François Dunoyer).
Charles Salomon : Carlo Rota (VF : Féodor Atkine).
Mallick Scott : Greg Bryk (VF : Arnaud Arbessier).
Ashley Kazon : Laura Gordon (VF : Anne Dolan).
Affiches
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Saw 5 est la suite de Saw, Saw 2, Saw 3 et Saw 4.
Du vrai sang d’animal a été utilisé pour la scène finale.
Le tournage s’est déroulé du 17 mars au 28 avril 2008 en Ontario.
Notre critique de Saw 5.
La saga prend pour de bon une nouvelle orientation avec un nouveau Jigsaw.
C’était l’ultime révélation du quatrième opus : le tueur aux casse-têtes a un nouveau visage. Ce n’est pas pour autant que le scénario ne va pas reprendre ses vieux poncifs. Se divisant en deux, comme souvent dans les derniers épisodes, il y a une qualité assez inégale en terme d’intérêt. D’un côté, on va suivre des piégés, à nouveau un groupe, qui vont devoir survivre ensemble. La raison de leur enfermement est assez ridicule et ce n’est pas le véritable attrait du métrage. De l’autre, on a l’enquête en elle-même qui donne un sentiment mitigé. En positif, le fait qu’un inspecteur traque ce qu’il pense être le vrai complice de Jigsaw. L’étau se resserre et grâce à des flash-back, on va apprendre comment Hoffman est devenu le disciple de Kramer. C’est alors ce qui est aussi le négatif. C’est prévisible sur la suite des événements car depuis le début on sait qui est le tueur et on se doute aussi qu’il ne va pas mourir aussi vite qu’il est entré dans la franchise. Même l’ultime séquence de la révélation tombe à plat vu que ça ne donne aucune réelle surprise. Décevant sur ce point.
Hoffman est donc le successeur de Jigsaw. Ce film sert à développer un peu plus ses motivations et ses compétences. Néanmoins, il n’offre pas le même charisme ni cet aspect effrayant. L’origine de son basculement est simpliste et il se retrouve vite endoctriné trop facilement que ça manque de crédibilité (là où pour Amanda, son mental fragile l’expliquait mieux). Puis il n’a pas la même personnalité, cherchant plus la gloire de jouer au « flic qui a sauvé des gens » plutôt qu’à celui qui offre une chance aux gens d’apprécier la vie. Il est alors traqué par Strahm. Survivant d’un piège, il est persuadé qu’Hoffman est le complice. Juste dommage qu’il bosse en solo car il avait pourtant les preuves suffisamment explicites. Concernant le groupe de victimes, ils n’ont aucun intérêt, une personnalité basique et ils servent juste à remettre le côté morbide à la franchise.
La mise en scène reste identique au précédent métrage. Plus calme, elle n’arrive pas à donner la tension nécessaire ou même l’oppression psychologique d’une telle histoire. On ne dirait pas qu’elle est soporifique mais elle en oublie les codes d’origine de la saga. C’est plus les flash-back qui valent le détour non par leur réalisation mais pour leur réelle utilité. On découvre ainsi les coulisses des pièges des précédents films, en particulier du deuxième (qui jusque là était complètement zappé par les scénaristes). Sur les pièges justement, encore une fois une grande machinerie qui dépasse les compétences d’Hoffman. Par conséquent, on a droit à du gore un peu plus graphique sur certaines scènes.
Saw 5 ne fait pas mieux qu’auparavant en tentant d’élargir la saga mais qui au contraire commence à être un peu fouillis.