Réalisation : Guy Ritchie.
Scénario : Kieran Mulroney et Michele Mulroney.
Production : Susan Downey, Dan Lin, Joel Silver et Lionel Wigram.
Musique : Hans Zimmer.
Société de production : Warner Bros., Village Roadshow Pictures, Silver Pictures, Wigram Productions et Lin Pictures.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 16 décembre 2011.
Date de sortie française : 25 janvier 2012.
Titre original : Sherlock Holmes: A Game of Shadows.
Durée : 2h08.
Budget : 125 millions de dollars.
Box-office mondial : 543,8 millions de dollars.
Box-office USA : 186,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 381 964 entrées.
Résumé.
Sherlock Holmes traque le Professeur Moriarty qui commet des attentats en France et qui semble avoir un sombre plan en tête. Le détective fait équipe avec Watson qui va se marier.
Casting.
Sherlock Holmes : Robert Downey Jr. (VF : Bernard Gabay).
John Watson : Jude Law (VF : Xavier Fagnon).
Simza Heron : Noomi Rapace (VF : Julie Dumas).
Professeur Moriarty : Jared Harris (VF : Patrick Osmond).
Mycroft Holmes : Stephen Fry (VF : Michel Dodane).
Irene Adler : Rachel McAdams (VF : Noémie Orphelin).
Sebastian Moran : Paul Anderson (VF : Jérôme Frossard).
Mary Morstan Watson : Kelly Reilly (VF : Natacha Muller).
Madame Hudson : Geraldine James (VF : Inconnue).
Lestrade : Eddie Marsan (VF : Patrick Borg).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Sherlock Holmes : jeu d’ombres est la suite de Sherlock Holmes.
Brad Pitt, Gary Oldman, Daniel Day-Lewis, Sean Penn et Javier Bardem ont été envisagés pour le rôle de Moriarty ; Sophie Marceau, Audrey Tautou, Penelope Cruz, Juliette Binoche, Virginie Ledoyen, Eva Green, Marion Cotillard et Cécile pour celui de Simza Heron.
La scène d’ouverture se déroulant à Strasbourg a été tournée sur place début 2011. Avec une durée de 22 secondes à l’écran et ses 500 figurants, la scène a coûté 1 million d’euros.
Le tournage s’est déroulé en Suisse, Angleterre et France.
Notre critique de Sherlock Holmes : jeu d’ombres.
Après un premier opus excellent, on avait hâte de retrouver le détective dans une nouvelle enquête.
En effet, on savait que là, il allait devoir affronter Moriarty, son adversaire le plus redoutable. On était donc confiant pour avoir un scénario à la hauteur. Ce n’est clairement pas à ça qu’on s’attendait… Le scénario est finalement trop simple sans enjeux vraiment intenses. On est juste dans une sorte de course pour déjouer des attentats et comprendre ce que Moriarty prépare. Mais on perd tout l’aspect enquête, toute la déduction, tout le mystère pour que toutes les pièces du puzzle s’imbriquent à la fin. C’est presque un polar classique qui nous est proposé. On ne prend pas vraiment de plaisir et les péripéties sont parfois trop loufoques pour être prenantes. Le scénario ne nous aura donc pas du tout conquis en se voulant répétitif qui plus est.
On se dit qu’on va quand même savourer nos personnages. Douche froide ? En quelque sorte. Sherlock Holmes a toujours son esprit brillant pour déduire beaucoup de choses mais ça en devient ici trop invraisemblable. Pire, là où il arrivait à anticiper les actions en observant, ici ça relève presque de la vision du futur. En revanche, on apprécie le voir sur certaine séquences affaiblies, cassant l’image du surhomme et que sans son esprit, il n’a plus les mêmes capacités. Petit bonus aussi avec le fait qu’il va davantage se grimer mais ça reste déséquilibré que ce soit autant dans le même film. Quant à Watson, il expédie vite son mariage pour repartir à l’aventure sans s’occuper de sa nouvelle épouse. Il a lui aussi obtenu un esprit encore plus vif qu’avant qu’il en devient l’égal d’Holmes, ne lui donnant plus une personnalité propre et dubitative. Simza est le protagoniste féminin qui n’a pas de réelle utilité à l’intrigue et c’est fort dommage. Concernant Moriarty, cruelle désillusion ici aussi. On le voit finalement assez peu, n’a pas un grand charisme, ne procure pas d’effroi et sa grande intelligence n’est pas particulièrement montrée. Surtout que son plan machiavélique n’a rien d’exceptionnel.
Avec le même réalisateur, on se dit qu’on va retrouver le même style. Oui et non. Déjà on perd un peu du charme sur le plan des localisations choisies, n’ayant pas ici de réel style propre (ce qui le démarque du Londres victorien du premier film). Mais aussi que la mise en scène tombe dans le travers de vouloir aller plus loin et surtout, trop loin. Les séquences d’action sont plus exagérées, perdant de la crédibilité pour juste donner du spectacle. Il y a aussi un plus fort abus des ralentis et ça sent presque que c’était un petit exercice pour s’amuser que de donner un réel intérêt artistique. Même constat sur les combats au corps à corps qui sont trop chorégraphiés et manquant ainsi de naturel. Les musiques, bien que toujours composées par Hans Zimmer, n’ont pas la même saveur. Il y a un côté grave sans être mémorables.
Sherlock Holmes : jeu d’ombres aurait mieux fait de rester à l’ombre tant l’affrontement Holmes/Moriarty manque de panache.