Réalisation : Mike Mitchell.
Scénario : Darren Lemke et Josh Klausner.
Production : Teresa Cheng et Gina Shay.
Musique : Harry Gregson-Williams.
Société de production : DreamWorks Animation.
Distributeur : Paramount Pictures.
Première mondiale : 21 avril 2010 (New York).
Date de sortie USA : 21 mai 2010.
Date de sortie française : 30 juin 2010.
Titre original : Shrek Forever After.
Durée : 1h34.
Budget : 165 millions de dollars.
Box-office mondial : 752,6 millions de dollars.
Box-office USA : 238,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 4 626 169 entrées.
Résumé.
Shrek se sent mal de ne plus être pris pour un ogre. Il passe un marché avec Tracassin pour être un vrai ogre durant une journée. Malheureusement, cela donne un univers parallèle où Tracassin est au pouvoir, où Fiona n’est plus Reine et surtout où Shrek n’a jamais existé.
Casting.
Shrek : Mike Myers (VF : Alain Chabat).
L’Âne : Eddie Murphy (VF : Med Hondo).
Fiona : Cameron Diaz (VF : Barbara Tissier).
Le Chat Potté : Antonio Banderas (VF : Boris Rehlinger).
Nain Tracassin : Walt Dohrn (VF : William Coryn).
Brogosse : Jon Hamm (VF : Xavier Fagnon).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Shrek 4 : il était une fin est la suite de Shrek, Shrek 2 et Shrek le troisième.
Il était prévu que la saga contienne cinq films mais durant le développement de ce quatrième opus, il a été décidé que l’histoire offrait une belle fin pour conclure la franchise.
Notre critique de Shrek 4 : il était une fin.
Prévu pour conclure, cet opus va nous entraîner dans un univers parallèle.
Par conséquent, c’est donc que de la nouveauté qu’on va découvrir. C’est souvent un pari risqué tant ça peut déstabiliser mais si c’est bien géré, ça peut être gage de qualité. On est plutôt dans ce deuxième cas de figure, sans pour autant malheureusement en faire un scénario exceptionnel. On démarrait plutôt bien avec la thématique de perte de ses repères, de la disparition de ce qu’on est… Dommage que ce soit peu creusé. On plonge ensuite dans ce monde métamorphosé où rien n’est à sa place. L’humour est toujours présent mais il se veut vraiment réduit au minimum, nous donnant un film plus « sérieux ». Ce qu’on regrette, c’est que pour briser la malédiction, ce soit encore de trouver un vrai baiser d’amour et que Fiona tombe amoureuse en une journée. Un peu trop cliché et qui donne trop un sentiment de déjà-vu alors qu’il y avait un fort potentiel pour proposer autre chose. Petit ajout non négligeable mais là encore pas assez approfondi, c’est qu’on va découvrir bien plus d’ogres dans l’histoire.
On le disait, Shrek va mal et ça permet de le voir vraiment en souffrance, muée en colère. Cela reflète ce que peuvent ressentir des personnes qui sont devenues très différentes de ce qu’elles étaient et qui font une sorte de crise d’identité. Puis dans l’autre monde, il est ce qu’on connait déjà en se voulant combattif et fonceur. Ce nouveau film n’arrive plus à lui apporter autre chose pour l’étoffer. Ce sont donc les autres membres du groupe qui sont vraiment différents. Fiona n’a jamais connu l’amour, s’est renfermée dans une rage de la révolution pour protéger les siens. Si elle incarne le sérieux, le Chat Potté incarne clairement le comique en étant devenu paresseux et obèse. Il éclipse même l’Âne qui se veut plus posé. Le nouveau venu, Tracassin, est l’antagoniste manipulateur qui triche sur tous ses contrats à son avantage, profitant de la misère des gens pour les exploiter. Un bon méchant à l’opposé de son physique.
Avec autant de modifications, on redécouvre un peu le royaume avec de nouveaux lieux inexplorés. Cependant, là où on s’attendait à être enthousiasmé, on reste un peu déçu. L’histoire se déroulant sur une seule journée, une bonne partie du film va se dérouler en soirée et nuit et on ne voit finalement pas grand chose en terme de décors. La réalisation est propre mais on espérait mieux pour un grand final. La bande originale se veut efficace avec quelques petites touches épiques. Heureusement, on est satisfait de la qualité de l’animation qui gagné fortement en qualité avec des textures plus détaillées et plus fines.
Shrek 4 : il était une fin avait de quoi marquer le coup mais ne donne pas la conclusion émouvante.